La cartographie est l’un des outils de la planification de la conservation qui intègre la notion de participation des différents acteurs dans la prise de décision. Elle est basée sur le principe selon lequel ce sont les communautés qui connaissent mieux leur environnement local. Cette connaissance peut être exprimée sous format géographique facilement compréhensible et reconnu universellement. Les cartes participatives représentent souvent une compréhension socialement et culturellement distincte du paysage et comportent des informations qui sont souvent exclues des cartes officielles. Les cartes créées par les communautés représentent plus fidèlement le milieu dans lequel elles vivent.
La cartographie participative va de pair avec le système politique qui encourage la gestion participative des ressources. Ainsi, elle est plus appliquée dans les pays avec un système intégrant la décentralisation comme mode d’exercice du pouvoir politique. Le Mali par exemple, avait lancé depuis 1999 un processus de décentralisation en se basant sur les collectivités locales. Les administrateurs des collectivités utilisent les outils et processus de la cartographie participative pour obtenir de la part des communautés des informations relatives aux ressources naturelles du territoire de la commune et à leur gestion ainsi qu’à d’autres aspects socio-économiques. La cartographie est également utilisée pour permettre aux membres de la communauté projeter l’image de leur communauté et leurs ressources dans 20 ans et même plus. Cependant, le danger est que les communautés locales soient associées aux activités de cartographie participative alors qu’elles n’ont pas compris clairement l’objectif ni l’utilisation à long terme des documents qu’elles contribuent à produire. Cependant, le danger est que les communautés locales soient associées aux activités de cartographie participative alors qu’elles n’ont pas compris clairement l’objectif ni l’utilisation à long terme des documents qu’elles contribuent à produire.
Quoi qu’étant un processus participatif, certains membres des communautés locales peuvent se retrouver écartés du processus de cartographie, soit que i) les cartes initialement produites par les communautés étaient récupérées par l’équipe de facilitation, puis étaient numérisées et transformées en cartes géo-référencées avec le système d’information géographique (SIG) par des experts. Cela, sans que tous les membres des communautés aient compris ce processus et réalisé
EPIGRAPHE
Avant de savoir voler il faut savoir se tenir débout, avoir des ailes seuls ne suffisent pas.
Nutsch
Les étoiles ne brillent pas pour éclairer leur propre chemin, les arbres ne mangent pas les fruits qu’ils produisent, la rivière ne boit pas l’eau qu’elle transporte, tout dans la nature vit et travail pour les autres car il y a plus de joie à donner que de recevoir.
Proverbe et bonne parole
IN MEMORIUM
Nous gardons avec pieuse mémoire le souvenir de jours que nous avons passé ensemble, A vous ma grand-mère NANZIBI M’NYAKABEJI «siti tibi terra levis» Et
A toi ma petite sœur Amina SHAMAVU «siti tibi terra levis»
Bienvenu SHAMAVU MULAHUKO
DEDICACE
A nos parents Jean-Marie SHAMAVU Bin MULEZI, notre cher père et Wivine M’PEMBELE KITUBA notre chère mère, pour votre soutien, amour, affection et compréhension que vous avez fait preuve depuis notre conception jusqu’à ce jours
Nous vous dédions ce travail
Bienvenu SHAMAVU MULAHUKO
REMERCIEMENTS
Nous ne pouvons terminer nos études sans remercier le Bon Dieu Tout Puissant pour le souffle de vie qu’Il continue à nous donner.
Nous adressons nos gratitudes au Dr. Léonard MUBALAMA de disponibiliser son temps pour le consacrer à la direction de ce travail;
Nous remercions aussi l’Ass. Déo KUJIRAKWINJA d’avoir donné son temps pour nous encadrer en dépit de nos faiblesses ou limites dans le domaine.
Nous remercions le corps professoral de l’ISDR d’avoir consacré cinq années jour pour jour à nous former et faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui.
Aux organisations RACCOMI et WCS et leurs équipes, pour leur encadrement sur terrain comme au bureau
A la grande famille MULEZI;
A vous Liévin SHAMAMBA KALYONGO et toute votre famille;
A vous Papy SHAMAVU MULEZI et toute votre famille;
A vous Déo KUJIRAKWINJA KALYONGO et toute votre famille;
A vous mes frères et sœurs: Lucien Ramazani KALYONGO, Lucie Zawadi KALYONGO, Dieu MULEZI, Bintu KALYONGO, Sifa KALYONGO, Espérance TUMAINI, Prince SHAMAVU, Gracia SHUKURU LENGI, Daniel MUGUGU GWA - NTALE, Gloire SHAMAVU, Diego NZIBONERA CING… pour votre amour fraternelle que vous ne cessez de manifester à notre égard.
A vous connaissances et amis de lutte: Trésor RUMANYA et Noëllat, Calvin CIRIMWAMI, Adeline MUTWEDU, Christian BAGULA, Apolline NTEBAY, Adalbert ASALA, Rodrigue LECOMPTE et Vanessa, Nathalie RWIZIBUKA, Sifa Safi NENDAKA, Nathalie MUBAKE, Alain WANGENDO, Douce SIFA CIRIMWAMI, Grace BACHINYAGA, Tonton, MBUYI, Amos SANDJA KISUMBU…
A toi ma bien aimée HK Huguette KARHEBWA MAPENDO pour l’amour et le soutien affectif que tu portes à notre égard.
La liste n’étant pas exhaustive, tous ce qui n’ont pas retrouvé leur noms et ont contribué de loin comme de prêt à ce travail retrouvent ici l’expression de notre profonde gratitude…
Bienvenu SHAMAVU MULAHUKO
SIGLES ET ABBREVIATIONS
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Liste de tableaux
Tableau 1. Population de la vallée de Mwana
Tableau 2. Statistiques des élèves dans les écoles secondaires de Mwana/Basimunyaka
Tableau 3. Statistiques des écoles primaires de la vallée de Mwana
Liste de figures
Figure 1. De l’âge et du sexe des enquêtés
Figure 2. Niveau d’instruction des enquêtés
Figure 3. De la profession des enquêtés
Figure 4. De la distance/heure que la population pénètre dans la forêt
Figure 5. De l’espèce à protéger dans la vallée de Mwana
Figure 6. Du produit forestier ligneux récolté par la population
Figure 7. Du produit forestier non ligneux récolté par la population
0. Introduction
0.1. Etat de la question
La cartographie est l’un des outils de la planification de la conservation qui intègre la notion de participation des différents acteurs dans la prise de décision.1 Elle est basée sur le principe selon lequel ce sont les communautés qui connaissent mieux leur environnement local. Cette connaissance peut être exprimée sous format géographique facilement compréhensible et reconnu universellement. Les cartes participatives représentent souvent une compréhension socialement et culturellement distincte du paysage et comportent des informations qui sont souvent exclues des cartes officielles. Les cartes créées par les communautés représentent plus fidèlement le milieu dans lequel elles vivent.2
La cartographie participative va de pair avec le système politique qui encourage la gestion participative des ressources. Ainsi, elle est plus appliquée dans les pays avec un système intégrant la décentralisation comme mode d’exercice du pouvoir politique3. Le Mali par exemple, avait lancé depuis 1999 un processus de décentralisation en se basant sur les collectivités locales. Les administrateurs des collectivités utilisent les outils et processus de la cartographie participative pour obtenir de la part des communautés des informations relatives aux ressources naturelles du territoire de la commune et à leur gestion ainsi qu’à d’autres aspects socio-économiques.4 La cartographie est également utilisée pour permettre aux membres de la communauté projeter l’image de leur communauté et leurs ressources dans 20 ans et même plus. Cependant, le danger est que les communautés locales soient associées aux activités de cartographie participative alors qu’elles n’ont pas compris clairement l’objectif ni l’utilisation à long terme des documents qu’elles contribuent à produire.5
Quoi qu’étant un processus participatif, certains membres des communautés locales peuvent se retrouver écartés du processus de cartographie, soit que i) les cartes initialement produites par les communautés étaient récupérées par l’équipe de facilitation, puis étaient numérisées et transformées en cartes géo-référencées avec le système d’information géographique (SIG) par des experts. Cela, sans que tous les membres des communautés aient compris ce processus et réalisé que les cartes géo-référencées reposaient sur les informations qu’ils avaient initialement fournies. Soit que ii) lors de l’étape de validation (pendant laquelle on évalue l’exactitude de l’information), seuls les responsables et les représentants élus des communautés étaient présents alors que les autres membres des communautés étaient exclus.6
Ainsi, pour assurer la durabilité dans le processus de cartographie, il est utile d’associer d’autres approches participatives.7 Il faut par exemple organiser un diagnostic socio-économique de la communauté rurale, formuler les orientations et programmes de développement, préciser les mécanismes de suivi / évaluation en impliquant la population rurale.8
En Thaïlande par exemple, pour améliorer l’utilisation durable des terres, eaux et forêts, de régénérer les bassins versants et d’intensifier la production agricole sur des terres durables des outils de planification participative ont été utilisés dans plusieurs villages. Ils démarrent avec l’élaboration des cartes participatives utilisées pour délimiter les zones d’altitude en culture par rotation, les zones de culture permanente ainsi que les forêts communautaires disponibles pour l’usage et la conservation/les forêts de bassin versant. Les maquettes ont été utilisées pour ouvrir le débat et élaborer des stratégies de gestion locale. Les informations dérivant de ces processus ont été intégrées dans un SIG9, Malgré ces succès au niveau local, des difficultés ont été rencontrées lorsqu’il a fallu faire passer ces résultats de l’échelle locale aux processus décisionnels à l’échelle régionale. Ce phénomène s’explique par l’absence du cadre légal nécessaire à ces outils pour qu’ils soient officiellement reconnus et mis en œuvre à l’échelle régionale10
Dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu, à l’Est de la RDC, une activité de cartographie participative a été réalisée dans le but d’accompagner les communautés autochtones dans la gestion durable de ressources forestières de forêts des communautés locales.11 Parmi les étapes de la cartographie réalisées, on note les ateliers avec les chefs coutumiers sous prétexte qu’ils représentent la population, la prospection de site avec les chefs coutumiers, les ateliers de restitution avec la population locale pour l’établissement de l’esquisse de cartes et la définition du plan de développement fondé sur la gestion des ressources forestières.12 Cette activité s’est heurtée à la contrainte de ressources humaines qui eu d’effet sur le résultat escomptés13 pourtant c’est une activité participative qui suppose une grande participation de la communauté, il faudra encore la volonté de la population du fait que elle n’a pas participé activement à l’activité ce qui représente une difficulté majeure pour une activité participative de ce genre.
Le Participatory Mapping (la cartographie participative) invite à la discussion, à la construction d'un consensus, dans le cadre d'une prise de décision en lien avec les communautés et leurs ressources simplement, il fait office de consultation.
C'est pour toutes ces raisons qu'on le nomme ’’participatif’’, les informations recueillies peuvent être ensuite interprétées et rendues sous forme de représentations cartographiques qui deviennent un instrument dans la gestion du territoire14, La mise en œuvre de la gestion des forêts tropicales en général donne lieu à une prise de conscience qui s'accompagne de la volonté des services de l'Etat de ne pas compromettre la nature forestière des écosystèmes considérés. En ce sens, la gestion est un acte global et volontaire. Elle correspond à des choix conscients, s'exerçant à différents échelons de décision, généralement nationaux et locaux, et se rapportant aux objectifs assignés à chaque espace forestier ainsi qu'aux conditions de leur réalisation.15 Les objectifs en cause peuvent concerner la production de biens matériels, comme le bois ou le gibier ou bien le maintien de certains services, tels ceux associés à la conservation des sols ou de la biodiversité. Leur réalisation peut conduire à une réorganisation de l'écosystème, sans toutefois aller jusqu'au défrichement ou, a contrario, aboutir à sa protection intégrale. Ajoutons qu'une gestion effective implique la maîtrise de l'ensemble de ces processus de décision et d'exécution. Or, par rapport aux différents problèmes évoqués, le contexte socio-économique et politique des pays tropicaux inhibe cette dernière exigence, de ce fait il faut inciter la population locale à participer dans les prises de décisions : Il serait donc important de lier autant que possible les systèmes de connaissances autochtones et modernes pour une compréhension plus profonde de l'ensemble des problèmes liés à la conservation de la biodiversité. Le fait d'avoir manqué de reconnaître, de comprendre, et d'utiliser les connaissances techniques et pratiques des autochtones, a contribué à la dégradation de l'environnement.16
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0.2. Problématique
Depuis des décennies, la République Démocratique du Congo (RDC) traverse des périodes de troubles sociaux, des guerres, des insécurités…17 Ce qui a mené la population dans la pauvreté et un retard de progrès dans plusieurs domaines notamment la conservation. Quoi que la République Démocratique du Congo soit un Etat à une diversité immense de ressources naturelles avec plusieurs parcs, réserves et forêts, les eaux, les richesses du sol et du sous sol, sa population vit dans la misère et la précarité et les différentes ressources naturelles se dégradent18
Cette situation est plus ressentie à l’Est du pays, du fait qu’elle est la partie théâtrale de ces guerres et troubles sociaux. L’Est de la RDC abrite la plupart des ressources naturelles du pays notamment des parcs, des lacs, des montagnes, des ressources minières… où se situe la vallée de Mwana dans la réserve naturelle d’Itombwe.19
Malgré les prescrits des différentes lois de conservation limitant l’accès à certaines ressources, et donnant lieu à la définition de certains mécanismes de gestion, les communautés locales dépendent toujours plus des ressources naturelles pour satisfaire leurs besoins quotidiens, souvent dans la plus part de cas sans aucun mécanisme de gestion.20 Ces derniers comprennent les besoins alimentaires, sanitaires, commerciaux... qui demandent une exploitation de ressources naturelles. Cette exploitation dans la plupart de cas est irrationnelle mettant en danger certaines espèces souvent rares ou menacées de disparition, cela avec le manque d’un plan d’utilisation de terre et de ressources naturelles et le manque de mécanisme de gestion21
La planification de la conservation est dès lors utile comme stimulant des pratiques durables, elle se focalise plus sur la planification de l’affectation et de l’utilisation de terre, qui se matérialise par la cartographie participative22. Ainsi la participation ne doit pas être considérée comme un simple moyen de mettre en œuvre les activitésmais un moyen de valoriser les connaissances locales sur l’utilisation de ressources naturelles.
Dès le début du processus, les parties prenantes doivent comprendre les objectifs de la cartographie et s’engager à les réaliser.23 Dans la vallée de Mwana par exemple, pour limiter la pression humaine sur la biodiversité, la planification de la conservation est en cours d’exécution. Malheureusement la participation de la population dans le processus de la cartographie de la vallée est minime à différentes étapes. Cela se justifie, au-delà de la compréhension de bien fondé de la planification de la conservation, du fait de la crise de confiance entre les communautés locales et certains acteurs de la conservation. Cette crise est une résultante des promesses non réalisées en termes d’actions sociales comme monnaie d’échange de la participation.24 Ainsi la participation d’une partie de la population à certaines activités liées à la conservation serait motivée par des petits intérêts à gagner lors des réunions (per diems et répas) avec peu d’intérêt sur le processus de planification des activités. Cela est sous tendu par l’idée selon laquelle leur forêt est déjà vendue aux organisations de conservation. De ce fait, il faut consommer l’argent en lieu et en place de matérialiser les activités de conservation. Ce qui menace la cartographie participative qui est un élément clé de la planification de la conservation.25
Pourtant pour arriver à une conservation durable, il est nécessaire que les populations locales qui bénéficient des ressources naturelles soient conscientes et comprennent l’utilité de ladite affectation des terres et des ressources du fait qu’elles sont des parties prenantes qui gèrent ces ressources.26
Les méthodes et procédures permettant d’impliquer les organisations villageoises et les villageois en tant qu’individus comme acteurs principaux de gestion des ressources naturelles locales résument cette approche. Comme il est complexe aux villageois d’orienter la gestion des biens communs de la vallée de Mwana, la facilitation des experts devient importante.27 Il devient utile d’introduire des méthodes d'activités de conservation de soutien basé sur les organisations villageoises et les services étatiques locaux, les soutiens extérieurs, une coopération bien harmonisée, le processus de zonage en vue de rendre effectif la conservation et la protection de la nature.28 Surtout que la planification et la gestion de la conservation ne sont plus axées en priorité sur l’environnement, mais sur les interactions environnement - populations.29
La vallée de Mwana a connu du retard dans le développement et la conservation suite à l’insécurité et des troubles sociopolitiques, à l’enclavement du milieu et au manque des infrastructures. Tout ceci alors qu’elle est habitée par une population humaine entourée d’une diversité de ressources naturelles et des espèces rares pouvant favoriser le tourisme. Différentes potentialités tels que les marais, les rivières, les espèces des animaux phares comme les gorilles de plaine de l’Est, unique au monde, les chimpanzés, les espèces d’oiseaux, les eaux thermales, des chutes, les espèces d’arbres avec un paysage très panoramique avec des belles savanes herbeuses bon à voir aux vues des animaux comme les antilopes, les singes, les gorilles30
La cartographie participative reconnue comme l’un des outils du développement local durable suppose au préalable la participation des populations bénéficiaires du processus de formulation et d’appropriation dans le cadre d’une dynamique collective de transformation positive de leur milieu. De nature inclusive, la concertation de tous les acteurs pour en cerner l’objectif, les règles et la stratégie à mettre en place doit donc être à la base de toute action de développement.31
La vallée de Mwana qui loge actuellement, 4 groupements, celui de Basimunyaka, Basikamagulu, Basimukuma et Basimwenda qui compte plus de 30 localités/villages le long de la rivière Mwana et la rivière Lucyeko. Cette population vit des ressources forestières. Elle exerce une pression croissante sur ces ressources pour leur survie. La pression se fait de manière prolongée et désordonnée au point où les signes de déséquilibre écologique se font observés à travers la disparition ou l’éloignement de certaines espèces dans ce territoire.32 Les besoins des communautés locales sont entrain d’augmenter avec la croissance démographique, le retard de la modernisation, l’enclavement du milieu, la mauvaise gestion des ressources et l’interférence culturelle et politique.33 Cela serait dû à leur condition socio-économique précaire.
Le milieu est difficilement approvisionné en produits de première nécessité : savon, sel de table, sucre, pétrole, huile végétal par des commerçants ambulants. Les populations pratiquent l’élevage des bovins, caprins, des volailles à caractère traditionnel. Elles pratiquent aussi une agriculture de subsistance de forme traditionnelle sur brulis de longue jachère avec un rendement très faible. Son sol humifère favorise la culture des céréales, légumineuses, tubercules et autres. Son sous sol est une réserve en ressource minière. En plus des activités champêtres, cette population s’adonne à l’exploitation artisanale des minerais, la chasse, la pèche, la cueillette. Les groupes armés encore actifs se cachent dans cette forêt où ils pratiquent paisiblement le braconnage, l’extraction des minerais…34
Alors que la vallée de Mwana est très riche en biodiversité, comme dit ci-haut, sa population est majoritairement pauvre, les réseaux routiers sont impraticables, les infrastructures scolaire et sanitaire sont dans un état de quasi inexistence, les conflits armés entre paysans et éleveurs étrangers sont fréquents, le taux de mortalité infantile et maternelle est très élevé, la malnutrition, les maladies hydriques sont courantes parmi la population…35
Ainsi pour arriver à cerner les solutions à tous ces problèmes soulevés dans la problématique, nous nous posons comme questions de recherche les suivantes:
Quels sont les préalables pour une cartographie basée sur la l’implication de la population? Quelles sont les contraintes pour une cartographie participative dans la vallée de Mwana? Quelles stratégies mettre en place pour une gestion intégrée des ressources naturelles dans la vallée de Mwana?
0.3. Hypothèses
- La formation et l’information seraient des préalables pour une cartographie participative visant l’implication de la population.
- La cartographie participative dans la vallée de Mwana aurait comme contrainte une faible instruction de la population autochtone, le lien culturel entre l’homme et ses ressources et le faible niveau de vie de la communauté locale.
- Le renforcement de capacité de communautés locales et la mise en place de sources alternatives seraient les stratégies permettant une gestion intégrée de ressources naturelles dans la vallée de Mwana.
0.4. Objectifs
- L’objectif de ce travail est d’évaluer les conditions préalables pour une cartographie participative ainsi que les défis à relever au niveau des acteurs et des facilitateurs dans le processus de planification de la conservation pour une gestion intégrée de ressources naturelles de la vallée de Mwana.
Ainsi pour atteindre cet objectif, trois objectifs spécifiques sont à poursuivre:
- Dégager la nécessité de formation et information de la population comme préalables pour une cartographie basée sur l’implication de la population
- Dégager de contraintes (défis) et les atouts de la cartographie participative et les moyens pour contourner les contraintes et maximiser les atouts
- Mettre en place un axe stratégique de renforcement de capacité pour une gestion intégrée de ressources naturelles de la vallée de Mwana.
0.5. Délimitation spatio-temporelle
Notre travail de fin d’études universitaires est limité dans le temps et dans l’espace.
Dans l’espace ce présent travail se limite dans la vallée de Mwana, situé dans le groupement de Basimunyaka en secteur d’Itombwe dans le territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu.
Dans le temps, ce travail couvre une période durant laquelle se déroulent les activités de cartographie dans la vallée de Mwana, depuis le début de processus de documentation de limite de la zone, soit une période allant de 2008 à 2015. Soit du début des activités de cartographie dans la vallée jusqu’à la sortie de la carte de la vallée et sa validation par la population.
0.6. Choix et intérêt du sujet
Intéressé par l’activité, nous voulions apporter une pierre à l’édifice en menant cette étude basée sur la participation de la communauté longtemps marginalisée et restée dans l’ombre, dans la précarité et la pauvreté. C’est pour aussi faire appel aux experts du domaine de prendre conscience d’une réelle participation des communautés non seulement dans les domaines de conservation mais aussi dans d’autre domaine de développement enfin de désenclaver le milieu paysan longtemps écarté dans le processus de leur propre développement.
0.7. Cadre théorique
Nous nous sommes inspirés de la théorie de la gestion participative des ressources naturelles développée par POFFENBERGER36. Cette théorie part de la prémisse qu’une plus grande participation dans la gestion des ressources naturelles se traduit par de meilleures pratiques environnementales. La gestion participative de ressources naturelles aspire à une gestion durable en incitant les acteurs locaux à intégrer des activités de préservation de l’environnement dans leurs programmes de développement local tout en impliquant les populations locales dans la gestion.37 Trop utilisée par la FAO en Afrique de l’ouest, d’abord au Sénégal en 1980 où elle a vu le jour, ensuite au Burkina Faso en 1995 et ainsi dans la plus part de pays africains.38 L'Union Mondiale pour la Conservation de la Nature (UICN) estime que la gestion participative (ou gestion multipartite, gestion collaborative, cogestion) est une situation dans laquelle au moins deux acteurs sociaux négocient, définissent et garantissent le partage entre eux, d'une façon équitable, des fonctions, des droits et des responsabilités de gestion d'un territoire, d'une zone ou d'un ensemble de ressources naturelles.39 Cette théorie s’avère importante dans ce sens que la protection des ressources naturelles serait plus efficiente si les populations sont associées à toutes les étapes de prise de décision . Ceci est très important dans la mesure où ce sont ces populations qui vivent dans l'environnement de cette ressource. L'approche participative encourage, soutient et renforce les aptitudes existantes au sein des communautés pour identifier leurs propres besoins, leurs propres objectifs.40 La gestion participative de ressources conduit à une gestion concertée des ressources naturelles. Elle vise alors l'amélioration des conditions de vie des populations tout en assurant le développement des ressources et leur exploitation sur une base durable à leur profit, Elle contribue, enfin, au développement local en favorisant la promotion de l'auto développement des communautés villageoises et une prise en charge active de leur propre avenir41
Cette théorie nous a inspirée en nous donnant des idées sur la possibilité de changer la perception du rôle de chacun des acteurs impliqués dans la gestion de ressource naturelle de Mwana notamment dans le cadre de la planification de la conservation. Elle orienter la perception sur le partage des responsabilités entre acteurs et experts (ONG, gouvernement d’un coté et population locale d’une autre coté).
Elle nous a servit aussi comme un outil d’évaluation dans la prise en charge effective par l’ensemble de la population de Mwana des activités de planification de la conservation notamment la cartographie participative et de développement de leur terroir.
Les grands axes de cette théorie sont:
- L’intervention et l’implication de toutes les parties prenantes, Etat, communauté et experts internes et externes (ONG locale, nationale et internationale et ILD) et leur collaboration
- La promotion de la gestion rationnelle et durable de ressources naturelles (gestion intégrée)
- La réduction de la pauvreté
De ce fait, nous illustrons notre réflexion sur la théorie par un schéma de la manière suivante:
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Schéma 1: schématisation du cadre théorique sur la théorie de gestion participative de ressource naturelle, schéma adapté de Pauline TEXIER TEIXEIRA, 2014
La théorie de gestion participative de ressources naturelles est basée sur trois principaux acteurs dont les facilitateurs incluant les ONGs, Initiative Locale de Développement et experts (ONG de conservation et expert en cartographie, en conservation, organisations locales…), les autorités publiques (ICCN, autorités coutumière, locale et nationale) et les communautés locales42. Ces trois acteurs doivent collaborer lors du déroulement des actions. Cependant en plus de la collaboration la participation et l’implication effective des communautés locales dans la gestion de ressources ou lors du processus des activités de conservation renvoie à une meilleure pratique environnementale. Cette dernière doit inciter à une gestion durable de ressources naturelles avec l’appui et la régulation des autorités publiques et avec l’appui, les études (recherche et suivi) et l’accompagnement des ONG et experts.
0.8. Difficultés rencontrées
Durant notre recherche nous nous sommes heurtés aux diverses difficultés dont voici quelques unes:
- Le moyen financier et temporel limité
- L’insécurité dans le milieu due au mouvement des FDLR dans la région qui a fait d’ailleurs que nous n’ayons pas accès à certaines localités dans le site.
- Transport du fait du milieu enclavé
0.9. Subdivision sommaire du travail
Ce travail est subdivisé en quatre grands chapitres hormis l’introduction et la conclusion, nous avons à cet effet:
- Le premier chapitre qui parle de la généralité et revue de la littérature où parlons de la conceptualisation, de la cartographie participative comme outil de la planification de la conservation en donnant ses atouts et défis, de l’approche participative ou communautaire et enfin du processus des activités de cartographie participative dans la vallée de Mwana
- Le deuxième chapitre aborde les méthodologies que nous avons utilisées et une brève présentation du site de recherche
- Le troisième chapitre présente, analyse et discute les résultats de terrain
- Le quatrième chapitre propose les axes stratégiques à mettre à place pour réduire la pression sur la biodiversité, assurer la gestion durable de RN, assurer la gestion participative de RN et réduire la pauvreté de la population en diminuant son indépendance aux ressources naturelles.
Chapitre I. GENERALITE ET REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. Cadre conceptuel
- Planification : Processus de conception des actions de développement avant leur réalisation. Démarche/technique intellectuelle et professionnelle pour les actions de développement à tous les niveaux consistant avant de réaliser les actions de développement de les organiser mentalement sur le plan des documents, de les penser à l’avance. Les actions de développement sont dépendantes de la planification. Définition des contours des actions du développement avant leur réalisation.43
- Conservation : Ensemble de pratiques comprenant la protection, la restauration et l’utilisation durable et visant la préservation de la biodiversité, le rétablissement d’espèces ou le maintien des services écologiques, actuellement en y ajoutant le concept durable, ces derniers pour les générations actuelles et futures44
- Planification de la conservation: La planification de la conservation consiste à représenter la meilleure façon de développer un réseau d’aires protégées répondant à la fois aux objectifs de conservation et de développement économique. Cette démarche peut se décomposer en plusieurs étapes : (i) développer une liste de caractères à conserver qui peuvent être des espèces ou des habitats importants ; (ii) choisir des cibles de conservation définissant le pourcentage de chacun des caractères devant être protégés ; (iii) utiliser un outil d’aide à la décision pour identifier les aires permettant d’atteindre les cibles de conservation tout en minimisant l’impact sur les secteurs socio-économiques pris en compte dans l’étude.45
- Cartographie participative: La cartographie participative est un exercice de cartographie d'un territoire réalisée par un groupe d'habitants de ce territoire avec un encadrement plus ou moins important de chercheurs ou cartographes. Cette approche repose sur un consensus collectif de la communauté consultée autour d'éléments spatialisés pour lesquels une information locale est recueillie.46 La cartographie participative est un terme général (on parle également de cartographie communautaire) qui définit une série d'approches et de techniques combinant les outils de cartographie classique avec des méthodeset approchesparticipatives pour présenter les connaissances des membres des communautés autochtones et locales sur leur environnement spatial. La cartographie participative est une méthode permettant d’incorporer le langage parlé dans une carte, dans le but de donner corps aux voix de ceux qui sont en bas de l’échelle sociale, sur un support tangible et visible, facilitant le dialogue et les négociations.47 Elle se veut pour cet effet comme une série d’approches et des techniques combinant les outils de la cartographie classique avec les méthodes actives valant approches participatives permettant aux communautés locales et peuples autochtones de présenter leurs connaissances à travers leurs entités suivant les différentes utilisations pour un développement durable.48 C’est pour autant qu’il est à noter que la cartographie participative est basée sur le «savoir communautaire ou autochtone»49
- Approche participative : est une méthodologie qui consiste à faire participer la population dans le déroulement d’une activité qui leur est destinée. L'approche participative, telle que décrite, constitue un ensemble méthodologique qui respecte une logique d'approche des problèmes et qui se définit à travers la réalisation d'une série d'étapes. Son application à des contextes très diversifiés montre qu'il est possible de créer les conditions favorables à une dynamique de développement au niveau des terroirs et une prise en charge par les populations des actions de restauration du milieu et de gestion durable des ressources forestières.50 Les approches participatives permettent d’impliquer les communautés locales et autochtones dans la planification et les partenariats avec les communautés, les scientifiques et les organismes impliqués cherchent à renforcer la gestion, à la fois à l’intérieur et en-dehors des aires protégées.51
Quoi que différentes approches parlent de la participation, certaines approches ne sont pas participatives52 car :
- La participation ne consiste pas à transférer aux populations des fonctions et des charges matérielles et financières qui découlent de décisions prises en dehors d'elles. Elle ne consiste pas non plus à rechercher l'aval ou l'adhésion à posteriori des populations à des objectifs, des programmes d'actions ou des démarches définis de façon unilatérale par des intervenants extérieurs.
- Elle ne consiste donc pas à informer hâtivement ou à sensibiliser les populations pour obtenir leur adhésion formelle à une idée ou action initiée ailleurs ou leur mobilisation conjoncturelle et ponctuelle autour de celle-ci.
- Elle n'est pas non plus un simple recours en cas de dysfonctionnement ou de difficultés dans la mise en œuvre de programmes nationaux, régionaux ou locaux préalablement définis d'en haut, sans concertation avec la base.
Alors ce que peut être une participation53:
- La participation des populations consiste à restituer à celles-ci un pouvoir d'initiative et de décision dans la définition et la mise en œuvre des actions et programmes qui concernent leur propre avenir. Cela signifie que les intervenants extérieurs et les Etats reconnaissent les paysans, éleveurs, artisans, etc. comme des acteurs du développement, des partenaires à part entière et non comme les cibles d'un projet extérieur ou les moyens de mettre en œuvre des décisions prises sans eux.
- Il y a participation s'il s'instaure une relation de partenariat, des rapports contractuels, entre les populations concernées par un programme d'actions et les autres acteurs. Cela suppose que le programme s'appuie sur un diagnostic concerté et que ses orientations prennent en compte les aspirations, les objectifs et contraintes des différentes parties. Une intervention n'est donc participative que si elle résulte de consensus explicites à la suite de négociations entre les différents partenaires.
- La participation est au centre des débats sur les stratégies, les méthodes et les moyens de promouvoir un développement durable, de ce fait il faut conserver aux populations la place prépondérante et le rôle qui leur reviennent dans la réalisation de leurs aspirations. Il reste alors aux populations de prendre les responsabilités qui leur reviennent dans la conception et la réalisation de leurs propres entreprises.
[...]
1 Magali Nonjon et Romain Liagre, "Une cartographie participative est-elle possible ?", EspacesTemps.net, Travaux, 14.05.2012
2 Rainforest Foundation UK, La cartographie participative, Mapping for right, 2015
3 Burini, F. La cartographie participative et la pratique du terrain dans la coopération environnementale: la restitution des savoirs traditionnels des villages de l’Afrique Subsaharienne. 2008. In A travers l’espace de la méthode: les dimensions du terrain en géographie, Arras, France
4 FIDA, cartographie participative: l’approche évolutive de FIDA, conception et exécution de projets de cartographie participative, 2010
5 Elisabeth HABERT, Atelier de cartographie participative à Casamance, Sénégal, juin 2014, PALOC 2014
6 FIDA, ibidem
7 JIRCAS, guide pour la gestion et la conservation des ressources naturelles, Mali, 2012
8 Abdoulay Sène, la problématique de la gestion des ressources naturelles de la communauté rurale de Ndiaffate, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Sénégal 2010
9 FIDA, cartographie participative et bonne pratique, étude préparée pour le Fond International de Développement Agricol, 2009
10 Puginier, O. Can participatory land use planning at community level in the highlands of northern Thailand use Geographic Information Systems (GIS) as a communication tool? 2001.
11 Adolphe Muhindo et Maurisse Nsase, cartographie participative et micro zonage: expérience du Réseau CREF et FODI au Nord-Kivu, RDC 2012
12 Adolphe, ibidem
13 Adolphe ibidem
14 Paul BERTIN, Redéploiement industriel et grands projets structurants dans la métropole de Chennai: quelle place pour les quartiers Nord ?, Université Bordeau III, 2011
15 Kate Schreckenberg et al., Gestion forestière participative : vue d’ensemble, in Programme Environnement et politique forestière : Littérature grise, mars 2006
16 Parfait Thierry MBOUS, L'exploitation forestière et le développement des forets communautaires au Cameroun. Une action collective pour la protection de la biodiversité, Institut Universitaire d’Etude du Développement, DEA, 2002
17 Paul Mathieu et Jean-Claude Willame, conflits et guerre au Kivu et dans la région des grands lacs: entre tension locales et escalade régionale, L’Harmattan, 1999, 218P
18 Didier de Failly et Jean Bantou, La forêt d’Itombwe : enjeux socio-économiques et conservation de la nature en contexte congolais, Étude de cas à dimensions multiples (ECADIM) réalisée dans le cadre du programme «Communautés, territoires et gestion des richesses naturelles », BEST, 2010
19 Moussa RUBUYE MUSAFIRI, La protection de l'écosystème forestier congolais: cas de la réserve naturelle d'Itombwe, université officielle de Bukavu, 2008
20 Didier de Failly et Jean Bantou, ibidem
21 WWF, Exploitation minière artisanale dans la réserve naturelle d’Itombwe, République Démocratique du Congo rapport d’activités et recommandations mises à jour, juin 2013
22 Galvin, M. et Haller, T. People, Protected Areas and Global Change : Participatory Conservation in Latin America, Africa, Asia and Europe, Perspectives du Pôle national suisse de recherche Nord-Sud (National Centre of Competence in Research, NCCR North-South), vol 3, Université de Berne, Geographica Bernensia, Berne, Suisse, 2008
23 Galvin, M. et Aller, T. Ibidem.
24 Nos entrevues sur terrain, 2014-2015
25 Aristide Taleng Faha, La gestion participative des ressources naturelles dans le Bassin du Congo : l'exemple du Cameroun et de la République Démocratique du Congo, Université de Limoges 2006
26 "Une cartographie participative est-elle possible ?", EspacesTemps.net, Travaux, 14.05.2012 http://www.espacestemps.net/articles/une-cartographie-participative-est-elle-possible/
27 Jean Marie HARRIBEY, Le bien commun est une construction sociale. Apports et limites d'Elinor Ostrom: L’économie politique, Altern. Economiques, 2011/1 n°49, 2011
28 Guide de gestion de conservation et ressources naturelle, JIRCAS (Japan International Research Center for Agriculture Sciences), Mali décembre 2012
29 O’riordan et Stoll-Kleeman, Biodiversity, sustainability and human communities: Protecting beyond the protected, Cambridge University Press, Royaume-Uni, 2002.
30 Charles DOUMENGE, La conservation des écosystèmes forestiers du Zaïre, Publication UICN, Cambridge, 1990,
31 Guide de planification participative, Direction d’Appui au Développement local, Sénégal, 2011
32 Charles DOUMENGE, ibidem
33 Eulalie Bashige Baliruhya, La conservation dans les régions en conflit, 2002.
34 Nos observations directes, septembre-décembre 2014
35 Didier de Failly et Jean Bantou, ibidem
36 Poffenberger M., resurgence of community forest management in easter India, 2014. In Amélie St-Amant-Ringuette, gestion participative des ressources naturelles: analyse de son efficacité au Burkina Faso, centre universitaire de formation en environnement et développement durable, Université de SHEBROOKE, 2014, p10.
37 Martine Cinq-Mars et Daniel FORTUN, Les enjeux de la planification participative : pouvoir à la communauté ou hégémonie des groupes dominants ?, Les cahiers internationaux de psychologie sociale, Presse Universitaire de Liège, n°74, 2007/2
38 Poffenberger M., Ibidem
39 Louis Merlin TSAMO, Intercommunalité et gestion participative de l'approvisionnement en eau potable dans le département du Mbam- et- Inoubou (région du centre Cameroun), Université de Yaoundé I Cameroun, 2008
40 Beti Jean Lagarde, La gestion participative : un outil pour la conservation de la biodiversité dans le Dja, 2011
41 Louis Merlin TSAMO, ibidem
42 Pauline TEXIER-TEIXEIRA, séminaire technique: approche participative et risques naturels: quelles perceptives, pour quelle limite?, Projet RiskNET, Grenoble, 2014
43 Sadiki Byombuka, planification et développement, inédit, cours L2-ISDR/Bukavu 2014-2015
44 Benoit Limoges et alii, Terminologie relative à la conservation de la biodiversité in situ: le naturaliste canadien, 137 n°2, 2013
45 Robert J. Smith et al. Planification de la conservation en manche orientale, Greenwich, 2006
46 www.umrpaloc.net
47 Fonds international de développement agricole (FIDA), Cartographie participative: l’approche évolutive du FIDA, Conception et exécution des projets de cartographie participative, FIDA, Rome, 2010, p7
48 Guide méthodologique de la cartographie participative dans la vallée de Mwana en secteur d’Itombwe, RACCOMI-WCS, Bukavu, 2014, p2
49 FIDA, Ibidem
50 Camille Laurent, la gestion participative des forêts, une notion devenue multi scalaire et une application différenciée sur le terrain le cas du Burkina Faso, inédit, 2010-2011, p 50
51 Nima Raghunathan et Laurent Nsenga, Gestion participative des Ressources Naturelles dans les Réserves de Biosphère, L’expérience du WWF dans les réserves de Luki, Yangambi (RDC) et Dimonika (République du Congo), guide technique, WWF, 2013
52 FAO. Gestion participative des ressources naturelles: démarches et outils de mise en œuvre. Manuel du technicien, FAO, Rome 2004, p8
53 FAO, ibidem
- Citar trabajo
- Bienvenu Shamavu (Autor), 2015, Cartographie participative comme outils de la planification de la conservation. Atouts et défis, cas de la vallée de Mwana en secteur d’Itombwe, Sud-Kivu, Múnich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/967180
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