Les Nazis décident de la France depuis l’Armistice du 22 juin 1940 , en conséquence les lois raciales entrent pas à pas en vigueur dès le 27. septembre 1940 .
Dans ce travail je vais montrer comment Joseph Joffo voit les Allemands, les Français et les Collabos. Je vais décrire comment Joseph se comporte, s’enfuit et enfin se cache à coté de son frère Maurice dans ce monde qui devient de plus en plus menaçant. En outre je vais mettre en évidence comment ce monde « franco-nazi » se comporte envers les deux et comment ils ne perdent jamais le courage pour supporter leur sort tout à fait mauvais. En plus, je vais mettre en évidence, dans quelle mesure, ce livre est autobiographique ou pas. Le fond historique sera expliqué dans le courant du point 4.
Le conten u travail
1. Une biographie brève de Joseph Joffo
2. Un résumé court du livre
3. Dans quelle mesure ce livre est-il du genre autobiographiqu u d’un autre?
3.1. Définitions
3.2. Le genre dans «Un sac de billes»
3.3. La réalité dans le livre
4. Comment les Allemands sont-ils présentés et comment Joseph se comporte-
4.1. – A la maison, à Paris
4.2. – Sur le chemin de Menton
4.3. – chez les frères à Menton
4.4. – A Nice
4.5. – A l’hôtel Excelsior
4.6. – La dernière fuite
5. Résultat
6. Bibliographie
1. Une biographie brève de Joseph Joffo
Joseph Joffo est né à Paris en 1931 dans le 17ième arrondissement où son père possède un salon de coiffure. En 1945, après avoir visité l'école communale et obtenu le certificat d'études (son seul diplôme), il devient coiffeur comme son père et ses frères. Il dit toujours avec fierté que «chacun sait que l'accumulation des peaux d'âne n'a jamais donné de talent à qui n'en a pas»[3].
En 1971, il se retrouve immobilisé à cause d'un accident de ski. En s’ennuyant, Joseph Joffo découvre son talent inattendu pour la littérature en s'amusant à mettre ses souvenirs d'enfanc ur papier: en conséquence le livre "Un sac de billes" est né qui devient un succès énorme et inattendu. C’est la raison pour laquelle Joffo continue à écrire des livres qui sont presque tout autobiographiques, par exemple «Baby-Foot», mais il écrit aussi des romans comme «Anna et son orchestre ».
Aujourd’hui, il vit à Paris, près de l’Arc de Triomphe. Avec sa famille il possède plusieurs salons de coiffure[4][5].
2. Un résumé court de ce livre
En 1941, Paris est occupé par les Allemands, les nazis qui font tous les juifs porter l'étoile jaune. A cause des lois raciales les deux ne peuvent plus aller à l'école. Ils doivent s’enfuir immédiatement pour qu'ils ne tombent pas entre les mains de la Gestapo.
Les deux garçons ont donc à passer la ligne de démarcation sans papiers pour atteindre la zone libre. Arrivés à Menton, ils rencontrent leurs frères qui se sont déjà installés là-bas et ayant aussi un salon de coiffeur. Mais à cause des Allemands qui veulent faire les deux frères aînés travailler en Allemagne dans le S.T.O, les quatre frères ne peuvent pas y rester. Puis leur itinéraire les emmène à Nice en zone occupée par l'armée italienne où toute la famille est enfin réunie.
Après quelques mois, les Italiens partent et les Allemands arrivent parce que les Américains attaquent déjà le sud de l'Italie. Les dénonciations commencent et il y a beaucoup d'arrestations de juifs. Les garçons partent pour un camp des jeunes Compagnons de France à Golfe-Juan, tout près de Nice tandis que les parents restent en ville. Quand Joseph et Maurice veulent accompagner un ami qui prétend de vouloir aller voir un ami à Nice, la Gestapo arrive et les arrête tous de sorte qu'ils doivent subir quelques interrogatoires dans un hôtel; l’ami est aussi juif et a voulu acheter de faux papiers pour passer la frontière. Joseph et Maurice nient avec succès qu'ils sont juifs. Avec l'aide d’un curé ils regagnent leur liberté après plus d'un mois d'arrestation.
Mais ils doivent s’enfuir de nouveau après que le père est arrêté. Les deux se cachent puis chez leur sœur, mais dans son village, il y a un dénonciateur. Alors ils repartent pour un village recommandé par Albert où Maurice travaille dans un hôtel et Joseph dans une librairie d’un pétainiste et antisémite (qui ne connaît pas l’identité juive). Enfin, en 1944, ils retournent à Paris. Le salon de coiffure existe encore, mais le père est le seul qui n’a pas survécu.
3. Dans quelle mesure ce livre est-il du genre autobiographiqu u d’un autre?
3.1. Définitions:
Selon Lejeune, l’autobiographie est
«Le récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence, lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité»[6].
Cette définition inaugurale[7] du Lejeune est aujourd’hui la plus acceptée et citée. Ici, il n’y a que l’auteur même qui est le héros, c’est-à-dire le contenu d’une pièce. En outre l’auteur correspond toujours et au héros et au narrateur; il y a l’identité entre eux.
Mais il y a certaines d’autre éfinitions comme celle du Lecarme qui provient de celle du Lejeune[8] ou la définition religieuse de Gusdorf qui domina jusqu’au 18ième siècle mais qui influence encore le point de vu de nos jours. Selon lui, le sort et le monde d’un individu est dirigé par un Dieu car il décide et de l’âm t du monde; en conséquence l’autobiographie est plutôt biographique parce que Dieu est au fait l’auteur qui fait vivre et agir l’individu, donc une autobiographie est une «écriture spirituelle»[9], tout à fait écrit par une puissance supérieur. Le genre littéraire qu’on appelle l’autobiographique aujourd’hui est né en 1771 avec «les Confessions» de J.-J. Rousseau qui considère l’individu pour la première fois comme une être complètement autonome[10].
Selon Lejeune[11] la biographie est écrite par un auteur qui n’est pas forcément le narrateur mais qui peut l’être. Comme l’autobiographie, la biographie revendiquent exposer la réalité du héros. En outre, le narrateur n’est jamais le personnage dont il s’agit dans la biographie. Par conséquent on voit que si on intègre le tableau de la page 28, la biographie ressemble plutôt au roman qu’à la autobiographie puisque là, l’auteur ne correspond jamais au protagoniste.
Le roman n’a aucune vraie définition, parce qu’il n’a jamais été soumis aux règles définis et parce qu’il a une telle diversité de formes qu’il doit se soustraire d’une définition obligatoire[12]. Le roman ne prétend pas de refléter la réalité, est plutôt fictif mais peut prendre quelque chose ou quelqu’un comme modèle et il est normalement écrit en prose.
La personne grammaticale ne joue aucun rôle[13] pour la classification du genre. Une autobiographie, une biographie ou un roman pourrait être écrite en troisième personne de même que en première personne ou bien en deuxième personne puisque c’est seulement la perspective dans laquelle l’auteur écrit, ce n’est donc qu’une question de style, bien que le je domine dans la littérature autobiographique, bien sûr.
Un roman, donc un texte fictif, écrit en première personne dans lequel le narrateur et le héros sont les mêmes, et qui traite surtout du héros serait un roman autobiographique[14].
3.2. Le genre de «Un sac de billes»
En regardant les définitions précédentes, on va remarquer que ce livre est écrit de la manière autobiographique. Certes le roman est comme ce livre écrit en prose, il n’entre pas en ligne de compte puisque l’histoire de «Un sac de billes» ne revendique que refléter la réalité, elle présente le vrai passé d’un certain Joseph Joffo pendant la deuxième guerre mondiale. Mais est-ce qu’on peut que ce texte est une biographie? L’action est réelle, et l’auteur et le narrateur sont les mêmes. Encore faut-il dire que le héros et le narrateur soient identiques à l’auteur, donc ce livre est forcément une autobiographie.
[...]
[1] Schumann et al, Europa unterm Hakenkreuz - Die faschistische Okkupationspolitik in Frankreich (1940-1944), Berlin 1990, p. 20
[2] cf. Benbassa, Geschichte der Juden in Frankreich, Berlin 2000, p. 211ff
[3] L’Institut du Sacré-cœur, http://www.livres-a-gogo.be/bio/bijoffo.htm; Biographie de Joseph Joffo. Barvaux s/O 2005
[4] Strasser, http://b8.stradax.net/misc/un_sac_de_billes.html, Un sac de billes. 2000
[5] W. Ader et al, Joseph Joffo - Un sac de Billes, Version abrégée, présentée par W. Ader et G. Krüger. Stuttgart 1986
[6] Lejeune, Le pacte autobiographique, Paris 1975, p. 14
[7] Lecarme, L’autobiographie, Paris 1997, p.22
[8] Lecarme, L’autobiographie, Paris 1997, p.20
[9] Lecarme, L’autobiographie, Paris 1997, p.21
[10] Hess et al, Literaturwissenschaftliches Wörterbuch für Romanisten, Tübingen 1989, p.18
[11] Lejeune, Le pacte autobiographique, Paris 1975, p.36ff
[12] Hess et al, Literaturwissenschaftliches Wörterbuch für Romanisten, Tübingen 1989, p.377f
[13] Lejeune, Le pacte autobiographique, Paris 1975, p.16ff
[14] Lecarme, L’autobiographie, Paris 1997, p.24f
- Citar trabajo
- Bastian Naumann (Autor), 2005, "Un Sac de Billes". Comment Joseph Joffo voit les Allemands., Múnich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/67742
-
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X.