Toute économie qui se veut dynamique et prospère a toujours aspiré a plusieurs objectifs au nombre des quels la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix ainsi que l’équilibre budgétaire et extérieur qui constituent les quatre objectifs fondamentaux que pour suit tout le gouvernement.
D’aucun n’ignorent le rôle important que joue la monnaie au sein de l’économie a travers ses trois fonctions essentiel qu’elle remplit à savoir : intermédiaires des échanges, unité de compte et réserve de valeur.
S’inscrivant ainsi à cette logique, la monnaie nationale ne saurait remplir convenablement ses fonctions essentielles si elle ne jouit pas d’une certaine stabilité dans ses rapports d’échange contre les produits et les autres biens. La solidité et la croissance du système financier en dépendent.
Un regard vers le passé de notre histoire montre qu’entre les années 1990 et 1996, le système monétaire du Congo a été marque précisément par un disfonctionnement qui a entamé fortement la valeur de la monnaie nationale. Les manifestations le plus évidentes de cette crise de la monnaie furent l’hyperinflation, la dollarisation de l’économie, la crise aigue des liquidités dans les banques, la perte de crédibilité de la Banque Central et le rejet de certains signes monétaires par la population.
EPIGRAPHE
« Ce dont nous avons besoin, c’est ne pas d’un brillant chauffeur monétaire du véhicule économique manipulant sans cesse son volant en fonctions des irrégularités inattendues de la route , mais d’un moyen d’empêcher le passage monétaire occupant siège arrière en tant que test de se pencher de temps à autre, provoquant un écart du volant menaçant de faire sortir la voiture de la route »
Milton FRIEDMAN
DEDICACE
A mon Dieu le tout puissant le miséricordieux, lui qui nous a gardé, protégé et fait grâce pendant tous les moments difficiles de nos études.
A mes très chers parents BONIFACE KAZADI et MONIQUE KINTENGE, mon beau frère BARTELEMY MULOHWE, a mes sœurs MAMY KAZADI, CHRISTELLE KAZADI, LEATICIA KAZADI, RAISSA KAZADI;
A toute ma famille ;
A ma future femme ;
A mes futurs enfants.
Je dédie ce travail
LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX
1. Figures
Figure N° 01 : L’agrégat monétaire
Figure N°02 : Evolution de la croissance économique de 2007 à 2017
Figure N°03 : Evolution de la production du cuivre et du cobalt
Figure N°04 : Evolution du volume de la production du Ciment en RDC de 2007 à 2017
Figure N°05 : Evolution du Volume de la production agricole de 2007 à 2017
Figure N°06 : Evolution du taux d’inflation de 2007 à 2017
Figure N°07 : Evolution de l’Indice de prix à la consommation
Figure N°08 : structure des recettes publiques
Figure N°9 : Evolution de la dépréciation de la monnaie nationale
Figure N°10 : Evolution des réserves de change de 2007 à 2017
Figure N°11 : Evolution sur le taux directeur de La BCC
Figure N°12 : Tests de stabilité des paramètres de CUSUM
Figure N°13 : Test de stabilité structurelle
Figure N°14 : test de stabilité conjoncturel
2. Tableaux
Tableau N°1 : Evolution des indicateurs économiques de 2007 à 2017
Tableau N°2 : Source de la croissance
Tableau N°3 : Evolution du volume de la production des principaux produit minières et hydrocarbure de la RDC de 2007 à 2017
Tableau N°4 : Evolution du volume de production du ciment et des principaux produits agricoles de la RDC
Tableau N°5 : Résultats des indicateurs
Tableau N°6 : Evolution comparée des recettes du trésor
Tableau N °7 : Evolution comparée des dépenses du trésor
Tableau N°8 : Solde des opérations financières de l’état
Tableau N°9 : Evolution de la dépréciation de la monnaie nationale de 2007 à 2017
Tableau N°10 : Evolution de la balance de paiement
Tableau N°11 : caractéristiques statistiques des séries
AVANT – PROPOS
Au terme du cursus académique, il est de coutume de présenter un travail scientifique communément appeler mémoire sanctionnant la fin du second cycle d’études universitaire. Celui-ci pourra justifier une bonne assimilation des cours durant les cinq années passées. En s’apprêtant à accomplir cet acte, il sera ingrat de notre part de ne pas penser à ceux qui de près ou de loin ont contribué à la concrétisation de ce travail.
Nous adressons nos remerciements aux autorités académiques de l’Université Protestante Au Congo et à tous nos enseignants.
Nous témoignons notre gratitude particulièrement au professeur EMILE NGOIE KASONGO qui, malgré ses multiples occupations a accepté d’assurer la direction de ce travail. Sa détermination et sa rigueur dans le travail restera à jamais gravées dans notre mémoire.
Que nos amis BANZA KAT ALINKA, MBOKOSO KEMPAY CHARTY, KAZADI ISSA VINNY,BOSEKI IKANGA THERESIA, VEY NSIAMA DICKSON, YAN MUDHERWA, JONATHAN TSHIBAMBE KOLOMONI, MOKE WAWA CHANTAL, BIPINGANA MWAMBA GRACE, OMARI KADJURU JOELLE,ELIE NSELE, ROLAND TEDIKA, JESSICA NDJOLI NDJOLI, BATANGA MAKIESE IVENNE, KYABUTA KASONGO MARLY, ISRAEL MUBENGA ,trouvent ici l’expression d’une grande reconnaissance pour leur amitié ainsi que leur amour.
Que tous ceux qui, de près ou de loin, d’une manière ou d’une autre ont contribué pour la réalisation de ce travail.
KAZADI KITENGE FRANCK
INTRODUCTION
0.1. PROBLEMATIQUE
Toute économie qui se veut dynamique et prospère a toujours aspiré a plusieurs objectifs au nombre des quels la croissance économique, le plein emploi, la stabilité des prix ainsi que l’équilibre budgétaire et extérieur qui constituent les quatre objectifs fondamentaux que pour suit tout le gouvernement.
D’aucun n’ignorent le rôle important que joue la monnaie au sein de l’économie a travers ses trois fonctions essentiel qu’elle remplit à savoir : intermédiaires des échanges, unité de compte et réserve de valeur.
S’inscrivant ainsi à cette logique, la monnaie nationale ne saurait remplir convenablement ses fonctions essentielles si elle ne jouit pas d’une certaine stabilité dans ses rapports d’échange contre les produits et les autres biens. La solidité et la croissance du système financier en dépendent.
Un regard vers le passé de notre histoire montre qu’entre les années 1990 et 1996, le système monétaire du Congo a été marque précisément par un disfonctionnement qui a entamé fortement la valeur de la monnaie nationale. Les manifestations le plus évidentes de cette crise de la monnaie furent l’hyperinflation, la dollarisation de l’économie, la crise aigue des liquidités dans les banques, la perte de crédibilité de la Banque Central et le rejet de certains signes monétaires par la population.
En réalité, l’économie congolaise relève d’une longue tradition inflationniste qui remonte aux premières années de l’indépendance du pays. Apres une période d’inflation modérée caractérisée par un taux annuel moyen de 16% entre 1967 et 1973, l’économie congolaise est entrée de 1974 à 1989 dans une phase d’inflation agressive. Au cours de cette dernière période, le taux annuel moyen d’accroissement des prix intérieurs s’est situe à 63%. L’année 1990 à été consacré à l’hyperinflation au Congo. Subitement le taux d’inflation annuel est passé de 233,2% en 1990 à 3642% en 1991, 2389% en 1992, 4652 en 1993 et 9799% en 1994.1
Avec le déchainement de l’hyperinflation et le dérèglement des mécanismes de paiement, l’économie congolaise avais connu au cours de cette décennie passée un désordre monétaire sans précédent : le dysfonctionnement monétaire s’était si amplifie que la monnaie nationale se déprécie à des taux jamais observés auparavant à tel point qu’elle finit par être substitue par le dollar américain.
Cette dérive inflationniste a été favorisée notamment par le laxisme budgétaire et le rationnement du financement extérieur consécutif à la suspension des programmes d’ajustement et de la coopération avec le pays2.
Dans un contexte de laxisme tant budgétaire que monétaire, les liens dynamique entre le taux de change ; le prix et les impulsions monétaires deviennent quelque peu difficile à expliquer. Ainsi l’on observe le plus souvent que le marché de change donne généralement le ton de dépréciation monétaire, en ce sens que les agents économiques se réfèrent constamment aux cours de change pour justifier l’ajustement à la hausse du prix. Par moment le marché des biens et services développe le premier la tendance inflationniste lorsqu’il se forme des attentes d’une dépréciation prochaine de la monnaie nationale face à la devise américaine3.
Face a cette réalité, en République Démocratique du Congo la monnaie nationale et les devises circulent concomitamment, et les prix intérieurs sont fixés pour certains et voir la plus part des biens et services en devises, surtout en dollars américain.
La variation de la cours de change semble avoir une incidence directe sur les prix des dits biens et services. De même, le mouvement des prix se répercutent autant sur le taux de change. Seulement, quand la monnaie nationale s’apprécie les prix intérieurs semblent être rigides à la baisse.
C’est ainsi que lorsqu’on s’intéresse à la conjoncture économique Congolaise à très court terme, on est fort surpris de constater que : la corrélation entre le taux de change et le prix n’est qu’a un sens unique. Cette association se vérifie le plus souvent à l’ occasion d’une dépréciation de la monnaie nationale et d’une hausse de prix. Elle devient difficile à démontrer dans le cas d’une appréciation de la monnaie nationale, laquelle ne s’accompagne pas immédiatement et presque jamais d’une baisse de prix des biens et services4.
Il sied de noter qu’a partir des années 2000 est intervenu plusieurs efforts pour l’amélioration de l’environnement macroéconomique, parmi lequel nous pouvons citer l’élaboration du Document stratégique de la croissance et Réduction de la pauvreté ‘’DSRP’’ en sigle qui s’est déroulée dans un contexte difficile mais beaucoup plus positif de la mise en œuvre des actions préconisées dans la version intermédiaire du même document5.
En dépit des quelques ratés difficilement évitable à cette période, et les autres actions et reformes entreprise par le gouvernement ont permis un assainissement du cadre macroéconomique. Nous notons aussi que durant la décennie allant de 2001 à aujourd’hui, le taux de change ainsi que l’inflation ont été relativement maitrises, la monnaie nationale s’est stabilisé ce qui à permis au pays de renouer avec le taux de croissance positif.
Au regard de ce qui procède, l’interrogation que suscite la présente étude se propose d’analyser l’impact de la variation du taux de change sur l’inflation en RDC dans une période relativement stable que se proposé la présente étude et de chercher à répondre aux questions suivantes :
- Existe-t-il une relation de causalité entre le taux de change et l’inflation en République Démocratique Congo dans la période sous examen ?
- Quels sont les implications de cette causalité sur la situation économique du pays pendant au cours de cette même période ?
0.2. HYPOTHESE
En guise de réponse aux questions soulevées dans la problématique nous formulons les hypothèses suivantes :
- il existerait une relation entre le taux de change et le taux d’inflation qui aurait des implications sur les équilibres financiers, la production, la liquidité des devises et de la masse monétaire du pays ;
- toute augmentation du taux de change influencerait significativement et positivement l’inflation.
0.3. METHODOLOGIE ET TECHNIQUES UTILISEES
On peut se convenir aisément sur le fait qu’on ne peut aboutir aux résultats d’une étude scientifique sans envisager l’usage d’une (des) méthode (s) et des techniques de collecte des données. Car toute discipline scientifique à un objet et une méthode.
La méthode peut être entendue comme étant la marche rationnelle de l’esprit pour arrive à la connaissance ou à la démonstration d’une vérité.
Pour la réalisation de ce travail, il nous à été préférable d’utiliser deux méthodes : la méthode descriptive et la méthode analytique.
La méthode descriptive , nous à permis décrire les différents faits observes,
La méthode analytique , nous servira dans l’analyse de faits observés.
Quant à la collecte des données, nous avons utilisé deux techniques : la technique documentaire et la technique économétrie.
La technique documentaire , qui nous à conduits dans différentes bibliothèque pour consulter les ouvrages traitant de notre étude. Celle-ci nous a aussi aidés à connaitre les théories existantes sur le thème de notre sujet
La technique économétrie permet de confronter les résultats de l’analyse théorique avec les données des résultats empiriques partant de deux variables retenus dans le cadre de la présente étude.
04. CHOIX ET INTERET DU SUJET
En effet le choix que nous portons sur ce sujet se justifie par le fait de part de notre formation d’économiste le présent travail nous permet de maitriser les notions relatives aux taux de change et à l’inflation, les quels conditionnement le pouvoir d’achat de la population en vue de la bonne prise des décisions politiques au moment opportun.
Ce présent sujet nous permet de :
- D’évaluer la relation de causalité entre le taux de change et l’inflation en cherchant à comprendre le sens de cette causalité ;
- Déterminer les implications de cette causalité dans l’économie du pays ;
- Ouvrir de nouvelles pistes de recherche en la matière.
05. DELIMITATION SPATIO TEMPORELLE
La rigueur scientifique exige que tout travail scientifique soit délimité dans l’espace et dans le temps :
Dans l’espace, cette étude a porté sur l’impact de la variation du taux de change sur l’inflation en République Démocratique du Congo qui est notre champ d’investigation.
Dans le temps, elle à concerné la période de 2007 à 2016 avec des données mensuelles, période marquées par une relative stabilité.
06. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction et la conclusion, nous avons articulé ce travail en trois chapitres :
- Le Premier chapitre parlera de la revue de la littérature, dans cette revue de la littérature nous avons analysé les différents concepts de base ;
- Deuxième chapitre évoque l’évolution de l’économie congolaise ;
- et enfin le troisième chapitre se base sur l’analyse empirique et vérification des hypothèses à travers le modèle de régression linéaire multiple.
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
Dans ce chapitre, il sera question de définir les concepts clés qui seront utilisés dans ce travail, nous avons préféré de commencer par la monnaie car il se retrouve être le point d’intersection entre le taux de change et l’inflation en ce sens que le taux de change n’est rien d’autre, le prix d’une monnaie dans une autre et l’inflation est la variation de l’indice de prix a la consommation qui est l’expression monétaire agrégée des biens et services sur le marché réel ; ensuite nous avons abordé le taux de change ou nous présenterons les différents régime de change et pour finir nous avons passé en revu quelque notions sur l’inflation.
I.1. GENERALITES SUR LA MONNAIE
La monnaie est l’instrument d’échange qui permet l’achat immédiat de tous les biens, services et titres, sans coûts de transaction, ni coûts de recherche et qui conserve la valeur entre deux échanges. C’est un phénomène social car elle repose sur la confiance des agents dans le système qui la produit.
I.1.1. DEFINITIONS DE LA MONNAIE
La monnaie est un instrument économique qui à pour fonction première de servir de moyen de paiement et donc de faciliter les échanges en permettant une division du travail très élaborer. Son autre fonction est de réserve de la valeur (dépôts, épargne).
On peut définir une monnaie dans sont sens le plus large comme « un accord au sein d’une communauté pour utiliser quelque chose comme moyen d’échange ». C’est donc une convention sociale, spontanée ou imposée, destinée à faciliter les échanges de biens et services, et qui peut se matérialisé de différentes façons (y compris non matérielles)6.
La monnaie est constituée par l'ensemble des moyens de paiement dont disposent les agents économiques pour régler leurs transactions. L'échange monétaire s'est progressivement substitué au troc. Deux conceptions de la monnaie coexistent : celle qui voudrait que la monnaie soit un simple intermédiaire entre des valeurs réelles, et au contraire celle qui donne à la monnaie une influence économique propre.
I.1.2. LES FORMES DE LA MONNAIE
Si la nature de la monnaie dans tout système monétaire est unique, il existe plusieurs sortes d’instruments de circulation que l’on regroupe souvent dans la littérature économique sous le terme de « formes de la monnaie ». En réalité, l’étude de ces formes inclut celles des techniques d’émission des différents instruments monétaires, tout autant que la description des instruments de circulation eux-mêmes.
I.1.2.1. MONNAIE METALLIQUE
Elle fait partie de la catégorie plus vaste de la monnaie marchandise. On appelle ainsi la monnaie dont la fonction d’unité de compte est rattachée à une quantité d’un étalon qui est un bien matériel et une marchandise ayant un coût de production et une valeur. L’instrument de paiement est ainsi un objet tangible. Ces objets ont été divers selon les sociétés (bétail, sel, coquillages, morue) mais la monnaie marchandise la plus connue est la monnaie métallique. Si les métaux tels que le cuivre, le fer, le bronze ont constituées les premières monnaies, ce sont les métaux précieux (or et argent), en raison de leurs qualités particulières, qui se sont progressivement imposés comme instruments monétaires.
Quatre qualités essentielles de l’or et l’argent peuvent être présentées :
- leur inaltérabilité (l’or et l’argent peuvent être stockés sans inconvénients)
- leur divisibilité (il est possible d’obtenir des éléments de dimension voulue, la valeur de ceux-ci étant proportionnelle à leur poids).
- leur malléabilité (les métaux précieux peuvent recevoir l’empreinte d’un symbole monétaire)
- leur simplicité (une valeur importante pour un faible volume)
Les métaux précieux ont subi de nombreuses modifications dans leur utilisation comme monnaie, ce qui a permis de favoriser considérablement les transactions.
I.1.2.2. LA MONNAIE DE PAPIER OU LES BILLETS (FIDUCIAIRE)
La monnaie papier est acceptée en vertu de la confiance de son émetteur (d’où sa dénomination de monnaie fiduciaire). On dit également que c’est un instrument monétaire qui a une faible valeur intrinsèque en comparaison de sa valeur faciale.
La mise au point de cet instrument monétaire s’est révélée relativement longue. Trois grandes étapes ont marqué l’évolution du billet de banque :
- Dans l’Antiquité, puis au Moyen Age, les particuliers déposent de l’or et de l’argent auprès de banquiers et reçoivent en contrepartie des billets représentatifs de ces dépôts .
Le Billet est alors un certificat représentatif d’un dépôt de métal précieux. Utilisé pour effectuer des règlements, le billet ne constitue pas pour autant une véritable monnaie.
- Il faut attendre le XVIIème siècle pour que le banquier suédois Palmstruck procède à une réelle création du billet de banque. En émettant un nombre de billets supérieur au nombre de dépôts de métal précieux, Palmstruck fait des billets une véritable monnaie s’ajoutant à la monnaie métallique.
La circulation de cette nouvelle forme de monnaie repose avant tout sur la certitude de pouvoir convertir à tout moment les billets en métal. On parle alors de billet de banque convertible.
Cette convertibilité du billet de banque fût favorisée par l’Etat (la loi), qui lui conféra cours légal ( le billet ne pouvait être refusé en paiement par tous). C’est alors sur la loi que repose la confiance dans cette forme de monnaie.
A la suite d’événements tels que les guerres et les demandes massives de conversion des billets en métal précieux, l’Etat fût amené à prononcer le cours forcé des billets (il devenait impossible d’en obtenir le remboursement en pièces). Cette mesure mise en place temporairement par de nombreux pays, devint définitive après la crise économique de 1929 et les nombreux chocs monétaires de cette fin de siècle. On parle alors de billet de banque inconvertible.
I.1.2.3. LA MONNAIE SCRIPTURALE OU LA MONNAIE DE BANQUE
On appelle ainsi la forme de la monnaie consistant en une écriture dans les livres d’une banque sous la forme de l’ouverture d’un compte à un client donnant naissance à un dépôt qui est une reconnaissance de dette de la banque envers son titulaire, et qui circule, sert à payer ses créanciers, est transférée sur le compte d’un autre agent par l’intermédiaire d’instruments tels que les chèques, les ordres de virement et les cartes bancaires. Il s’agit de pratiques très anciennes. Ainsi les Grecs et les Romains connaissaient les virements de même que les arabes qui les utilisaient au IXe et Xe siècles. Cependant leur véritable développement date du XIIe siècle grâce aux marchands italiens et flamands.
Les premières techniques dites « bancaires » apparaissent sous la forme de virements effectués à partir des comptes courants de marchands tenus par des banquiers changeurs. Les transferts pouvaient s’opérer entre banques. Les règlements se faisaient par débits et crédits de comptes et des avances en comptes courants (découverts ou prêts gagés) étaient possibles. Les comptes étaient ouverts sans dépôts d’espèces préalables.
Viendront ensuite les procédés de paiements à distance et lettres de change. Ces techniques présentent l’avantage de permettre de payer sur une autre place un exportateur étranger par exemple. Pour cela, on utilisait les reconnaissances de dettes écrites à échéance fixée. Au moment des Foires ou Places, on concentrait en un lieu et une date, un grand nombre de ses créances pour lesquelles on procédait à la compensation générale. Les soldes étaient rarement payés en espèces (car dangereux et coûteux) et plus généralement par report à la Foire suivante.
La lettre de change fût le type de reconnaissance de dette le plus répandu. Elle apparaît au XIVe siècle et va devenir un outil indispensable du commerce et plus particulièrement du commerce international. Ce mécanisme permet le paiement à distance et met en relation plusieurs agents.
Ces pratiques en se généralisant, notamment dans le cadre de Foires, vont donner lieu à de vastes systèmes de compensation multilatérale dans lesquels les intermédiaires spécialisés vont s’interposer pour centraliser les lettres de change, évaluer leur qualité (juger la liquidité des débiteurs) et effectuer le change de celles-ci puisqu’elles sont libellées dans des unités de compte différentes. Ainsi apparaissent des marchands de dettes spécialisés :
Les banquiers. Le rôle de ces intermédiaires spécialisés va progressivement s’accroître. Ils vont tout d’abord permettre au système des paiements de s’améliorer en accélérant la circulation des dettes par la technique de l’endossement de lettres de change qui cependant peut être opéré par n’importe quel agent. Le transfert de créance s’effectuant alors par signature du nouveau créancier, les banquiers vont accepter de se substituer aux créanciers, ce qui permet de régler plus vite les créanciers initiaux. Ils vont ensuite faciliter le tirage de lettres de change en les émettant spontanément sur eux-mêmes pour permettre à leur client de régler et améliorer la compensation.
A partir du XVIIIe siècle, apparaît l’escompte. A cette occasion, ils ajoutent à leur fonction de participation aux mécanismes de paiements celle de faire des crédits. La Banque achète alors la traite à son client et lui remet en échange des espèces ou des billets. Cette opération l’oblige à détenir des réserves. Ce sera un facteur de développement d’une autre activité caractéristique des banques; celle de recevoir des dépôts du public.
La monnaie scripturale représente de nos jours, une part très importante des moyens de règlement. La lettre de change et le billet à ordre sont cependant de moins en moins utilisés au profit d’autres instruments :
- Le chèque est un ordre de paiement écrit adressé à sa banque (le tiré) que le payeur (le tireur) remet au bénéficiaire. Celui-ci peut se faire payer auprès de la banque du tiré directement ou le remettre à sa propre banque pour créditer son compte. Ainsi un dépôt bancaire (une dette du tiré) sera transféré du compte du payeur vers le compte du bénéficiaire.
- Le virement est un ordre du payeur adressé directement à sa banque afin que celle-ci effectue un transfert de fonds sur le compte d’un bénéficiaire par débit ou crédit. Celui-ci peut être un ordre automatique (permanent) donné à la banque afin que cette dernière vire à date fixe un montant déterminé à un tiers désigné à l’avance par le payeur. Le virement et le chèque sont rédigés sur du papier mais sont traités par l’informatique.
- L’avis de prélèvement automatique est à l’initiative du créancier qui opère un Prélèvement dans le cadre d’une autorisation donnée par le titulaire du compte. Cet instrument est généralement utilisé pour le paiement des impôts et des factures (téléphone, électricité…). La somme est automatiquement et régulièrement prélevée sur le compte du débiteur.
- Le titre interbancaire de paiement; le débiteur donne son accord pour le paiement de chaque opération, mais le titre fait ultérieurement l’objet d’un traitement informatique.
- La carte bancaire est l’instrument le plus dématérialisé. Lors du paiement, les coordonnées bancaires du payeur sont saisies par lecture d’une piste magnétique de sa carte.
Elles permettront de pouvoir automatiquement débiter son compte et créditer le bénéficiaire de façon immédiate ou différée selon le type de contrat qui lie la banque et le détenteur de la carte. Il existe des formes élaborées qui permettent des opérations encore plus rapides, plus sûres et plus anonymes. Ainsi un code secret peut être joint à la carte qui est composé par le payeur rendant le débit immédiat. Les cartes à puces sont des cartes bancaires possédant un ordinateur miniaturisé permettant de stocker des informations sur un compte bancaire et de le débiter très rapidement. On parle également de monnaie électronique.
I.1.3. FONCTION DE LA MONNAIE
La monnaie peut être définie par les fonctions qu’elle assure. Elle remplit trois7 fonctions essentielles, c’est à la fois une unité de compte, un moyen de paiement, une réserve de valeur.
I.1.3.1. LA MONNAIE, UNITE DE COMPTE
La monnaie sert en tant qu’unité de mesure ou bien un numéraire qui permet d’exprimer la valeur des différents biens en une seule unité. Dans le cadre d’une économie de troc, donc absence de monnaie, la valeur d’un bien est exprimée par rapport aux autres biens, on parle de prix relatifs, ainsi si on a n biens, on a C2n= rapports d’échange (prix relatifs). Si parmi ces n biens, un va jouer le rôle de monnaie, donc assurer le rôle de numéraire, la valeur de tous les biens va être exprimée par rapport à ce numéraire, dans ce cas on aura n-1 prix absolus.
I.1.3.2. LA MONNAIE, MOYEN DE PAIEMENT OU INTERMEDIAIRE D’ECHANGE
Dans cette fonction, la monnaie apparaît comme un bien intermédiaire qui permet de dissocier les opérations d’achat et de vente qui sont confondues dans le cadre d’un système de troc. Il s’agit d’un intermédiaire obligé dans les échanges, tous les biens s’échangent contre de la monnaie qui, à son tour, s’échange contre des biens. R.Clower indique que dans une économie monétaire, les biens achètent la monnaie et celle-ci achète les biens, mais les biens n’achètent pas les biens. Pour assurer ce rôle, la monnaie doit avoir cours légal, elle ne peut être refusée dans les paiements. Dans un système de troc, l’échange ne peut avoir lieu que s’il y a double coïncidence des besoins, tout agent doit trouver non seulement quelqu’un qui soit prêt à lui vendre les biens qu’il cherche mais aussi qui accepte en échange les biens dont l’agent dispose. Comme cette double coïncidence risque d’être exceptionnelle, il y aura en fait un blocage de l’échange. L’introduction de la monnaie comme intermédiaire des échanges permet ainsi de scinder l’opération de troc en deux et résoudre le problème de la double coïncidence.
I.1.3.3. LA MONNAIE, RESERVE DE VALEUR
La monnaie permet de constituer une réserve de pouvoir d’achat à partir du moment où les opérations recettes et dépenses ne sont pas synchronisées. Dès que la monnaie est moyen d’échange, il est possible de la conserver. La monnaie permet d’étaler les achats dans le temps, elle représente un lien entre le présent et le futur, c’est un instrument d’épargne. Il est à noter que certains biens peuvent constituer une réserve de valeur plus sûre que la monnaie. Néanmoins, cette dernière présente l’avantage d’être la plus liquide, elle n’a pas besoin d’être transformée, elle est utilisée immédiatement dans les paiements. Mais contrairement aux autres actifs, le rendement nominal de la monnaie est nul, c’est sa qualité d’être liquide, sans coût de transaction, qui fait que les agents économiques la détiennent.
I.1.4. MASSE MONETAIRE
La masse monétaire désigne la quantité de monnaie en circulation entre les agents non financiers. De nos jour, les agents, pour effectuer leur règlements, ont a leur disposition des actifs monétaires diversifies, plus ou moins risquées. Vous pouvez régler votre achat en utilisant des billets que vous avez en votre possession, en faisant un cheque ( ce qui suppose que votre compte soit approvisionné), en puisant dans votre livret d’épargne ou en vendant vos actions. Telle est la raison pour laquelle a été dressée une liste des actifs que l’on peut considérer comme étant de la monnaie : les agrégats monétaires.
Les agrégats monétaires sont des indicateurs statistiques de l’ensemble des actifs monétaires ou quasi monétaires détenus par les agents non financiers. Ils reflètent la capacité de dépense des agents non financiers résidents. Il s’agit des moyens de paiement de ces agents, classes selon leur degré de liquidité (transformable en monnaie). Ces agrégats donnent aux autorités monétaires une indication sur l’évolution des différentes liquidités de manière à adapter la politique monétaire et éviter des dérapages tels que l’inflation. On en distingue trois qui s’emboitent :
Figure N°01 : les agrégats monétaires
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Source : www.google.com/agregats-monétaires
M1 : la monnaie au sens strict. Elle correspond a une partie de l’épargne monétaire thésaurisée, celle qui ne rapporte rien. Elle a pour avantage d’être liquide (c’est-à-dire quelle est un moyen de paiement immédiat et sans couts de transaction) et sans risque. Elle est composée de :
- La monnaie divisionnaire (pièces dont la valeur faciale n’a rien a voir avec leur valeur réelle, émises par le trésor public pour servir de la monnaie) ;
- La monnaie fiduciaire (billets émis par une Banque Centrale qui représentent moins de 10% du total de la monnaie) ;
- Et de la monnaie scripturale (dépôts a vue dans les banques commerciale).
La quasi-monnaie ou masse monétaire au sens large englobe l’autre partie de la thésaurisation monétaire, qui n’est pas immédiatement utilisable (il faut effectuer une démarche pour la convertir en monnaie liquide), qui est plus risquée (on peut perdre de l’argent en vendant les actifs moins chers qu’on ne les a acheté) et qui est rémunérée (ils rapportent un intérêt) :
M2 : M1+dépôts à terme de moins de 2 ans + livrets et compte d’épargne ;
M3: M2+titres d’OPCVM monétaires (sicav monétaire) + titres du marché monétaire.
I.2. GENERALITES SUR LE TAUX DE CHANGE
I.2.1. DEFINITIONS
Le taux de change est une manifestation aux agents économiques de prix de la monnaie d'un pays exprimé par rapport à la monnaie d'un autre pays : c'est le prix qui permettant d'évaluer l'évolution de la situation économique. (Mondher Chérif, 2004).
Le taux de change est le prix de la monnaie lorsqu’il est exprimé dans une autre monnaie en d’autre terme c’est les prix relatif d’une monnaie par rapport à une autre.8
Pour André PAGE (1986), le taux de change est le prix de la monnaie nationale en termes de monnaie étrangère. Cette définitions se ressemble un peu avec celle de L.DOHNI et C. HAINAUT, dans leur ouvrage sur « le taux de change : déterminant, opportunités et risques » ou ils définissent ce dernier comme étant le prix d’une devise par rapport a l’autre9.
En effet, les taux de change jouent un rôle important dans le commerce international, car ils permettent de comparer les biens et services produits dans les différents pays.
I.2.2. REGIME DES CHANGES
Le régime des changes et la réglementation de change sont les deux composantes de la politique de change. La politique d’échange s’exerce sur la contrepartie des avoirs nets extérieurs « ANE » qui ne sont rien d’autres que le solde des avoirs extérieurs soustrait des engagements. Elle jouer sur la contrainte extérieure alors que le régime de change se réfère aux modalités de détermination du taux de change, d’intervention de la Banque Centrale sur le marché des changes et de constitution des réserves de change.
Généralement, on distingue deux régimes des changes : le régime des changes fixes et le régime des changes flottants.
I.2.2.1. REGIME DES CHANGES FIXES
Un pays a un régime des taux de change fixe s’il rattache sa monnaie a un taux de change donné et tient prêt de défendre ce taux les autorités monétaires et ou gouvernementales de ce pays définissent leur monnaie de référence a un montant fixe d’or quand il s’agit de l’étalon d’or qui était le plus courant vers les années 1880-1913.
L’or était ainsi la devise commune a tous les pays, c’est-a-dire au monde entier. Le paiement se faisait moyennant de l’or tant dans le niveau national qu’international. La monnaie utilisée qu’a l’intérieur de la nation. Rattache ainsi à l’or, la valeur de la monnaie nationale changeait en fonction de la variation du prix d’or.
Ainsi, pour les pays, le taux de change fixe sur l’étalon d’or ; les taux de change fixe appelés également « pairs » ou « parités » de différentes monnaies étaient déterminés par le contenu en or de leurs unités monétaires. Les taux de change n’étaient pas exactement fixes mais la marge de fluctuation était étroite. Cette marge était appelée « serpent monétaire ».
« C’est donc un système mis en place par les pays de la communauté économique européenne (CEE) en avril 1972 afin de limiter l’instabilité croissance des changes au sein de la communauté malgré l’instabilité monnaies des pays des membres de la CEE par rapport au dollar en limitant a 2,25% du cours central l’écart maximal instantané entre deux monnaies. Le flottement général des monnaies a partir de 1973 a soumis le serpent monétaire de plus en plus fort de sorte qu’il se peu à peu réduit à une zone mark. C’est cette situation qui a conduit à la mise en place du système monétaire européen »10.
Quand le taux de change est fixé de manière institutionnelle, les autorités monétaires et politiques déterminent le taux de change officiel et interviennent sur le marché de change afin de maintenir le niveau choisi, avec plus ou moins de succès. La hausse ou la baisse du taux de change est décidée par l’autorité monétaire.
1. La dévaluation : la dévaluation est la décision que prend l’autorité monétaire pour diminuer la valeur de sa monnaie par rapport a une devise.
2. La surévaluation: la surévaluation est une décision des autorités monétaires d’un pays consistant à augmenter la parité officielle de la monnaie nationale. Elle n’a de sens qu’en système de change fixe.
I.2.2.2. REGIME DES CHANGES FLOTTANTS (flexible)
« Un système de taux de change flexibles est celui dans lequel le taux de change est principalement déterminé par les forces du marché de l’offre et de la demande »11.
Au sein de cette catégorie, deux types importants se distinguent : il s’agit du flottement pur et du flottement impur autrement appelé flottement administré. C’est le degré d’intervention de l’Etat qui les distinguent l’un de l’autre. L’Etat intervient en vue d’influencer le taux de change par rapport aux objectifs qu’il envisage sur le plan macroéconomique. Selon que le taux de change est supérieur ou inferieur a celui qui est désirable.
a) Le flottement pur
Le taux de change est dit flottant pur quand il fluctue librement pour se déterminer sans aucune intervention de l’Etat et donc seules les forces du marché agissent. Le plus souvent, le régime de change est de type intermédiaire : le marché joue le rôle prépondérant, mais rares sont les autorités monétaires qui se désintéressent totalement de la valeur de leur monnaie. L’intervention régulière des banques centrales sur le marché monétaire vise à agir sur les cours et on parle dans ce cas de flottement impur.
b) Le flottement impur ou administré
Le taux de change flottant impur ou administré est le système dans lequel l’Etat intervient sur le taux de change. En pratique peu des pays laissent flotter librement leurs monnaies, ils interviennent au contraire pour empêcher d’importantes fluctuations des taux de change et pour maintenir la parité, car le taux de change est un indicateur important pour l’équilibre de la balance des paiements dont l’analyse se focalise tant sur l’offre que sur la demande de monnaie.
Les autorités monétaires observent le taux de change a court terme mais le laissent pas trop s’écarter, elles interviennent à long terme pour l’ajuster de temps en temps. Nous l’avons déjà dit, presque tous les pays ont tendance à intervenir soit quand le marchés deviennent turbulents soit quand les taux de change correspondant aux niveaux des prix et des flux commerciaux actuels.
Le flottement administre ou contrôlé est donc ce système qui ne constitue un mélange de différentes composantes, nous l’appelons aussi système hydride.
C’est aussi le système qui avait prévalu depuis la seconde guerre mondiale jusqu'en 1971. On l’appelé le système de Bretton Wood et il a permis aux nations de déterminer des parties fixes entre elle donc des taux de change stable. Des mesures étaient prises par les nations afin de défendre l’éventail des taux de change. Si parfois les taux de change s’éloignent vraiment des taux officiels, les nations modifiaient les parités officielles. Le fait que le taux de change ont été fixé c’est-a-dire, fixés a court terme mais ajustables a long terme a constitué l’essence du système de Bretton Wood.
[...]
1 Extrait de F.KABUYA KALALA et MATATA MPONYO, l’espace monétaires Kasaiens : crise de légitimité et de souveraineté monétaire en periode d’hyperinflation au Congo (1993 – 1997), harmattan, paris 1999, pp 49-51
2 SASSE Kembe et LUNGELA Ndiangani, « volatilité de taux de change et dynamique inflationniste en RDC » in lettre de l’ires, N°. S25 – 26/2004, Université de Kinshasa octobre 2004, pp 1-27
3 Crispin MALINGUMU SYOSYO, « incidence de la persistance de l’hyperinflation de comportement patrimonial des agents économiques du Congo Kinshasa » in cahier Congolais de sociologie anthropologie, N°.S12-13. Université de Kinshasa, Mars 2006, pp 196-227
4 SINGOSAKU, flexibilité du taux de change et rigidité relative des prix, in notes de conjoncture N°15, Kinshasa, juillet 1994, P.2
5 DSRP 2006
6 http://www.wikiberal.org/wiki/monnaie, 11/7/2018 à 20h20
7 http://joandj.free.fr/site logiciel/STG Economie/ synthese PDF/E01 synthese.pdf, le 28/08/2018
8 http:// www.apbt.org.tn
9 L. DOHNI et C. HAINAUT, les taux de change, De Boeck UNIVERSITE, Bruxelles, 2004, p.14
10 SAMUELSON P.A et W ;NORDHAUS, op. cit.p.989
11 SAMUELSON P.A et W ;D ; NORDHAUS, op. Cit. p. 989
- Citation du texte
- Franck Kazadi Kitenge (Auteur), 2018, L'impact de la variation du taux de change sur l'inflation en République Démocratique du Congo, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/541290
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