« Outre son importance économique, il [le secteur audiovisuel] joue un rôle social et culturel fondamental : la télévision est la plus important source d’information et de distraction dans les sociétés européennes puisque 98% des foyers sont équipées de téléviseurs et que le citoyen européen moyen regarde la télévision plus de 200 minutes par jours. »
Suivant cette citation l e secteur audiovisuel est très important dans la politique culturelle. La télévision est la plus influente des médias parmi les médias audiovisuels . À la suite je considérerai donc les relations et la collaboration dans le domaine du audiovisuel entre la France et l’Allemagne. D’abord j’ébaucherai le développement de la politique culturelle de l’Union européenne, car la politique franco-allemande ne peut pas être analysée sans prendre en compte une perspective européenne.
L’étude de la chronique de la politique culturelle soulève quelques questions : Quelle intensions dirigent cette politique ? Quelle relation existe entre l’audiovisuel et les identités en Europe ? Existe-t-il ou veut-on construire une identité commune? Quelles difficultés envisage la politique européenne vis-à-vis l’audiovisuel ? Après avoir travailler sur les questions précédents, je présenterai dans la deuxième Partie la politique audiovisuelle entre la France et l’Allemagne. À la suite c’est la cha îne franco-allemande « Arte » qui est au centre de mes études : sa fondation, son objet, sa programmation et son public. Puisque le côté économique n’a pas d’influence sur l’épanouissement d’une culture spécifique, les aspects financiers seraient laissés à côté.
Pour conclure, j’essayerai de répondre aux questions posées au début de mes recherches.
Table des Matières
Préface
1er Partie
1. Chronologie
2. L’Identité et l’Audiovisuel
3. Difficultés de l’Uniformisation du Audiovisuel Européen
3.1. Les Langues
3.2. Le Goût National
3.3. Prime Time
3.4. La Prédominance des Programmes Américaines
Conclusion du 1er Partie
2ème Partie
1. La Coopération Franco-allemande dans le Secteur du Audiovisuel
2. Arte
2.1. Chronologie
2.2. L’Objet
2.3. Le Programme
2.4. Le Public
Conclusion du 2ème Partie
3ème Partie
Conclusion
Sources
Bibliographie
Préface
„Outre son importance économique, il [le secteur audiovisuel] joue un rôle social et culturel fondamental : la télévision est la plus important source d’information et de distraction dans les sociétés européennes puisque 98% des foyers sont équipées de téléviseurs et que le citoyen européen moyen regarde la télévision plus de 200 minutes par jours. »[1]
Suivant cette citation le secteur audiovisuel est très important dans la politique culturelle. La télévision est la plus influente des médias parmi les médias audiovisuels. À la suite je considérerai donc les relations et la collaboration dans le domaine du audiovisuel entre la France et l’Allemagne.
D’abord j’ébaucherai le développement de la politique culturelle de l’Union européenne, car la politique franco-allemande ne peut pas être analysée sans prendre en compte une perspective européenne.
L’étude de la chronique de la politique culturelle soulève quelques questions : Quelle intensions dirigent cette politique ? Quelle relation existe entre l’audiovisuel et les identités en Europe ? Existe-t-il ou veut-on construire une identité commune? Quelles difficultés envisage la politique européenne vis-à-vis l’audiovisuel ?
Après avoir travailler sur les questions précédents, je présenterai dans la deuxième Partie la politique audiovisuelle entre la France et l’Allemagne. À la suite c’est la chaîne franco-allemande « Arte » qui est au centre de mes études : sa fondation, son objet, sa programmation et son public. Puisque le côté économique n’a pas d’influence sur l’épanouissement d’une culture spécifique, les aspects financiers seraient laissés à côté.
Pour conclure, j’essayerai de répondre aux questions posées au début de mes recherches.
1er Partie
1. Chronologie
Dans les traitées fondateurs de la Communauté Européenne, les traités de Rome, le rôle de la culture n’est pas évoquer. Depuis les années soixante-dix et le sommet de Copenhague la politique culturelle et avec celle-ci la politique audiovisuelle étaient déclarées comme des facteurs économiques importants au marché européen communautaire.[2] La libre circulation des marchandises, du capital et des services sociaux était constatée comme y dépendant.[3] 1974 la jurisprudence « Sacchi » transférait des compétences dans le domaine d’audiovisuel aux institutions européens pour empêcher des restrictions discriminatoires dans ce secteur.[4]
Pendant les années quatre-vingt une commission européenne élaborait le livre vert, qui est aussi connue sous le titre de la «directive télévision sans frontières ». Le but de cette directive était d’abord de contrôler le marché audiovisuel pour protéger et soutenir la production audiovisuelle européenne par rapport à la production d’extérieur de l’Europe.[5] Durant le procès d’adoption le Parlement européenne critiquait le manque du sens culturel dans le livre vert. Tout de même le Conseil « Affaires Générales » adoptait la directive « télévision sans frontières » en octobre 1989.[6]
Depuis 1991 des programmes (MEDIA I, II et MEDIA PLUS) étaient lancée comme soutien économique de la production audiovisuelle européenne.[7]
La position envers la politique culturelle et audiovisuelle a fortement changé aux années quatre-vingt-dix. Ce changement s’est manifesté dans le traité de Maastricht de 1992, où la culture n’est plus long traitée comme facteur économique. L’épanouissement d’ »héritage culturel commun » est mis en avance dans la politique culturelle.[8] L’article 128 T. Maastricht précise la nouvelle position qui entraîne cette politique :
" Die Gemeinschaft leistet einen Beitrag zur Entfaltung der Kulturen der Mitgliedstaaten unter Wahrung ihrer nationalen und regionalen Vielfalt sowie gleichzeitiger Hervorhebung des gemeinsamen kulturellen Erbes."[9]
Suivant cet article, l’Union européenne entreprend des projets qui préservent et favorisent la variété des cultures européennes.[10] Wolfgang Thierse exprimait son espoir que aussi les autres domaines politiques seront vus et traité sous des points de vus culturels.[11]
En 1996 les aspects économiques devient de moins en moins important. Après l’article 151 du traité d’Amsterdam « la Communauté contribue à l’épanouissement des cultures des Etats membres dans le respect de leur diversité nationale et régionale, tout en mettant en évidence l’héritage culturel commun »[12]. Au même temps il est mis en avance qu’il faut « respecter et promouvoir la diversité de ses [Union européenne] cultures ».[13]
Aujourd’hui il n’est plus question que la politique culturelle, et donc aussi le domaine du audiovisuel, est un facteur important concernant l’intégration et la communication[14] dans l'Union européenne ainsi pour l’émergence d’un sentiment d’appartenance commun[15], surtout depuis l’élargissement du Mai 2004.
[...]
[1] L’ACTIVITÉ de l’Union européenne, Audiovisuel, http://europa.eu.int/comm/avpolicy/intro_fr.htm 02.05.2005
[2] RELAIS culture Europe, Les financements culturels européens. Paris, La Documentation Française, ³2001.
[3] THIERSE, Wolfgang, Europa der kulturellen Vielfalt – Perspektiven europäischer Kulturpolitik, Rede des Bundestagspräsidenten, 1999.
[4] REGOURD, Serge, La télévision des Européens. Paris, La Documentation Française, 1992.
[5] ibidem
[6] VANDERSANDEN, Georges (dir.), L’espace audiovisuel européen. Bruxelles 1991.
[7] RELAIS culture Europe, Les financements culturels européens. Paris, La Documentation Française, ³2001.
[8] RELAIS culture Europe, Les financements culturels européens. Paris, La Documentation Française, ³2001.
[9] THIERSE, Wolfgang, Europa der kulturellen Vielfalt – Perspektiven europäischer Kulturpolitik, Rede des Bundestagspräsidenten, 1999.
[10] ibidem
[11] ibidem
[12] Article 151 §2 du traité d’Amsterdam. In : RELAIS culture Europe, Les financements culturels européens. Paris, La Documentation Française, ³2001, S.358.
[13] ibidem
[14] WOLTON, Dominique (dir.), La cohabitation culturelle en Europe. Regards croisés des Quinze, de l’Est et du Sud. Paris, CNRS Éditions, 1999.
[15] RELAIS culture Europe, Les financements culturels européens. Paris, La Documentation Française, ³2001.
- Arbeit zitieren
- Sophia Freund (Autor:in), 2005, Uniformisation Culturelle vs. Diversité des Cultures. La politique audiovisuelle franco-allemande, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/49276
-
Laden Sie Ihre eigenen Arbeiten hoch! Geld verdienen und iPhone X gewinnen. -
Laden Sie Ihre eigenen Arbeiten hoch! Geld verdienen und iPhone X gewinnen. -
Laden Sie Ihre eigenen Arbeiten hoch! Geld verdienen und iPhone X gewinnen. -
Laden Sie Ihre eigenen Arbeiten hoch! Geld verdienen und iPhone X gewinnen. -
Laden Sie Ihre eigenen Arbeiten hoch! Geld verdienen und iPhone X gewinnen. -
Laden Sie Ihre eigenen Arbeiten hoch! Geld verdienen und iPhone X gewinnen.