L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) est une école qui forme les cadres de l’administration. La fin de chaque cycle de formation est sanctionnée par un mémoire que l’étudiant défend devant un jury. A cet effet, nous avons effectué trois mois de stage au Secrétariat Général du Ministère de l’Industrie du Commerce des Petites et Moyennes Entreprises. Ce temps passé au Secrétariat Général du Ministère (SGM) nous a permis de cerner les réalités du métier du secrétaire, d’acquérir certaines connaissances et de relever certains dysfonctionnements. Ainsi, de nos observations, nous avons identifié les problèmes suivants :
- insuffisance de matériels et d’équipements de travail ;
- prestation de travail peu efficace ;
- défaillance dans la prise de note.
La problématique que nous avons décidé de résoudre est celle liée à la défaillance dans la prise de note. Elle regroupe les problèmes spécifiques tels que : l’identification difficile des intervenants, la transcription difficile des débats, la prise de note peu rapide. Notre sujet est formulé ainsi : « l’importance de la sténographie à l’ère des Technologies de l’Information et de la Communication au SG du MICPME »
Pour résoudre ces problèmes, nous nous sommes fixée un certain nombre d’objectifs :
- mettre en place une méthode pouvant permettre d’identifier l’intervenant ;
- proposer l’acquisition de nouveaux appareils d’enregistrement des débats ;
- proposer aux secrétaires et aux rapporteurs une méthode efficace de prise de note.
Nous avons aussi supposé les causes et formulé des hypothèses relatives à chaque problème. Pour trouver des solutions à ces problèmes, nous nous sommes référés aux auteurs qui ont abordé notre sujet à travers une revue de littérature et nous avons élaboré un questionnaire qui nous a permis de vérifier nos hypothèses. Ainsi nous avons pu proposer des solutions et des recommandations à l’endroit du Secrétariat Général du MICPME
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE PREMIER: Cadre institutionnel de l’étude, observations de stage et ciblage de la problématique
Section 1 : Cadre physique de l’étude et observations de stage
Paragraphe 1 : Présentation de la structure d’accueil de stage
Paragraphe 2 : Etat des lieux sur les prestations de la structure en observation
Section 2 : Ciblage de la problématique, choix de la problématique
Paragraphe 1 : choix de la problématique et justification du sujet
Paragraphe 2 : spécification de la problématique et détermination des séquences de résolution de la problématique
CHAPITRE DEUXIEME : Du cadre théorique de l’étude, aux conditions de mise en œuvre des solutions
Section 1 : Cadre théorique et méthodologique de l’étude
Paragraphe 1 : Des objectifs de l’étude à la revue de littérature
Paragraphe 2 : Méthodologie de la recherche
Section 2 : Des enquêtes de vérification des hypothèses aux conditions de mise en œuvre des solutions
Paragraphe 1 : Enquêtes de vérification des hypothèses
Paragraphe 2 : approches de solutions et conditions de leur mise en œuvre
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
- A mon père, Paul NATA et à ma mère, Augustine FOUTI ; qui m’ont motivée, m’ont appris qu’un bon travail se fait avec patience et s’occupent de mon fils pour me permettre d’avoir mon Diplôme de Technicien Supérieur (DTS), que ce travail témoigne de ma gratitude envers vous ;
- A mon fils, Louis-Antoine SENA et à son père, Daniel SENA qui ont supporté tant bien que mal mon absence. Que ce travail soit le fruit de mon affection ;
- A tous mes frères et sœurs, que ceci vous serve d’exemple afin que vous puissiez suivre mes pas ou même de faire mieux que les miens.
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire est l’aboutissement de trois années de formation rendue possible grâce à la participation de diverses personnes. A travers ce mémoire, nous témoignons, notre sincère gratitude à :
- Monsieur le Directeur de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) pour nous avoir acceptée dans son école ;
- Tous les enseignants de l’ENAM en particulier ceux de la SD pour la formation et les leçons de vie qu’ils nous ont donnée ;
- Messieurs les membres du jury qui ont sacrifié leur temps pour apprécier ce travail ;
- Madame Léontine DAANON, qui a sacrifié son précieux temps pour assurer le suivi de ce travail ;
- Monsieur ADJAHOUINOU Bertrand, Coordonnateur de la filière SD, pour sa contribution et ses précieux conseils ;
- Monsieur ODOUNLAMI Théophile, Secrétaire Général du MICPME pour nous avoir accueillie dans la structure dont il a la charge ;
- Madame YEDO AHEHEHINNOU Christelle, notre Directeur de stage, pour son encadrement et ses conseils ;
- tout le personnel du Secrétariat Administratif pour leur accueil ;
- Messieurs TOTIN Bérenger, HOLLO Guillaume, AHOUANGANSI Alain, pour leur suivi et leur soutien ;
- Madame SENA N’DA Marie, pour son assistance et son soutien ;
- Monsieur SENA Guy-Joël, et son épouse pour leur affection ;
- Mes amis spécialement à YACOUBOU Mohamed, SAGBOSSINON Jean Eric pour les échanges enrichissants tout au long de notre formation ;
Je tiens aussi à exprimer ma reconnaissance à tous ceux dont les noms n’ont pas pu être cités et qui ont permis d’améliorer le présent document.
LISTE DES SIGLES
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LISTE DES TABLEAUX
1. Récapitulatif du personnel du MICPME par statut sexe et catégorie socioprofessionnelle
2. Regroupement des problèmes par centres d’intérêts
3. Tableau de bord de l’étude
4. Synthèse des approches théoriques par problème
5. Enquête relative à l’identification difficile des intervenants
6. Enquête portant sur la transcription difficile des débats
7. Enquête relative à la prise de note
LISTE DES FIGURES
1. Répartition du personnel selon leur statut
2. Répartition des prises de note utilisées par les secrétaires
RESUME
L’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) est une école qui forme les cadres de l’administration. La fin de chaque cycle de formation est sanctionnée par un mémoire que l’étudiant défend devant un jury. A cet effet, nous avons effectué trois mois de stage au Secrétariat Général du Ministère de l’Industrie du Commerce des Petites et Moyennes Entreprises. Ce temps passé au Secrétariat Général du Ministère (SGM) nous a permis de cerner les réalités du métier du secrétaire, d’acquérir certaines connaissances et de relever certains dysfonctionnements. Ainsi, de nos observations, nous avons identifié les problèmes suivants :
- insuffisance de matériels et d’équipements de travail ;
- prestation de travail peu efficace ;
- défaillance dans la prise de note.
La problématique que nous avons décidé de résoudre est celle liée à la défaillance dans la prise de note. Elle regroupe les problèmes spécifiques tels que : l’identification difficile des intervenants, la transcription difficile des débats, la prise de note peu rapide. Notre sujet est formulé ainsi : « l’importance de la sténographie à l’ère des Technologies de l’Information et de la Communication au SG du MICPME »
Pour résoudre ces problèmes, nous nous sommes fixée un certain nombre d’objectifs :
- mettre en place une méthode pouvant permettre d’identifier l’intervenant ;
- proposer l’acquisition de nouveaux appareils d’enregistrement des débats ;
- proposer aux secrétaires et aux rapporteurs une méthode efficace de prise de note.
Nous avons aussi supposé les causes et formulé des hypothèses relatives à chaque problème. Pour trouver des solutions à ces problèmes, nous nous sommes référés aux auteurs qui ont abordé notre sujet à travers une revue de littérature et nous avons élaboré un questionnaire qui nous a permis de vérifier nos hypothèses. Ainsi nous avons pu proposer des solutions et des recommandations à l’endroit du Secrétariat Général du MICPME.
INTRODUCTION GENERALE
La prise de note est un élément indispensable dans l’établissement d’un compte rendu, à l’occasion des réunions, des séminaires et de toute autre séance de travail. Il est alors nécessaire qu’elle soit au rythme de la parole. Il existe plusieurs méthodes de prise de note. Mais la plus rapide reste et demeure la sténographie. Que pouvons-nous comprendre par le mot sténographie.
La sténographie est l’art d’écrire aussi rapidement que la parole à l’aide des signes conventionnels. C’est cette méthode qui permet de transcrire fidèlement tout ce qui a été dit lors d’une réunion.
Depuis quelques années, la sténographie à été délaissée au profit des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il s’agit en général des ordinateurs ou des magnétophones. Certes, ces machines ont non seulement une capacité à enregistrer tout ce qui se dit lors des réunions, mais aussi tout ce qui se produit comme bruit tel que les murmures, les rires, les chuchotements. Ces appareils sont aussi dépendants d’un facteur très important qui est l’énergie électrique.
Au cours de notre stage, nous avons remarqué que plusieurs autres facteurs tels que la qualité du son et la qualité de ces appareils font défaut pour un compte rendu réussi. Malgré ces difficultés, la sténographie est toujours abandonnée à son triste sort. Avec l’avancé de la technologie nous ne pouvons utiliser uniquement la sténographie. Mais vu les nombreux limites des appareils utilisés pour l’enregistrement des débats, et compte tenu de nos observations de stage, nous avons choisi aborder le thème « l’importance de la sténographie à l’ère des Technologies de l’Information et de la Communication au SG du MICPME »
A travers ce thème, nous présenterons d’abord la structure qui nous a accueillie ensuite, sur la base de nos observations de stage, nous élaborerons la problématique et préciserons nos objectifs et hypothèses ; enfin, à partir de ces objectifs et hypothèses nous réaliserons une enquête afin de proposer les solutions pour un meilleur rendement du travail.
Le plan de notre travail s’articulera autour de deux (02) grands axes. Le premier chapitre décrit le cadre institutionnel de l’étude, ensuite aborde les observations de stage et permet de cibler la problématique. Le deuxième chapitre aborde le cadre théorique de ladite étude et aboutit aux conditions de mise en œuvre des solutions.
CHAPITRE PREMIER
CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE, OBSERVATIONS DE STAGE ET CIBLAGE DE LA PROBLEMATIQUE
Ce premier chapitre est subdivisé en deux sections : dans la section 1, nous aurons le cadre physique de l’étude et les observations de stage et dans la section 2, le ciblage de la problématique de l’étude.
SECTION 1 : CADRE PHYSIQUE DE L’ETUDE ET OBSERVATIONS DE STAGE
Pour mieux appréhender les missions et les attributions du Ministère de l’Industrie du Commerce des Petites et Moyennes Entreprises (MICPME) qui a été le cadre institutionnel de la présente étude, il est nécessaire de faire sa présentation. Ainsi, le paragraphe 1er nous permettra de présenter la structure d’accueil de stage et le paragraphe 2 abordera les états des lieux.
PARAGRAPHE 1 : Présentation de la structure d’accueil de stage
Géographiquement, le Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises (MICPME) se trouve au quartier Cadjèhoun en face de l’ambassade d’Egypte sur l’avenue Jean Paul II en venant du Ministère des Affaires Etrangères de l’Intégration Africaine de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur (MAEIAFBE). C’est un immeuble à quatre niveaux et est cumulé avec le Ministère de la Culture de l’Alphabétisation de l’Artisanat et du Tourisme (MCAAT).
I. Historique du MICPME
La naissance de ce département ministériel remonte aux années 1957. A cette époque, il se dénommait Ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI). Il a été, par la suite, il a été regroupé avec d’autres départements tels que l’économie et le tourisme.
En 1980, le Ministère du Commerce (MC) a été séparé de celui de l’industrie pour s’unir en 1984 a celui de l’artisanat et du tourisme jusqu’en 1990. Le Ministère de l’Industrie se retrouva avec l’énergie et les entreprises publiques et devint le Ministère de l’Industrie de l’Energie et des Entreprises Publiques (MIEEP) en 1991.
De 1991 à 2001, le Ministère de l’Industrie (MI) a été séparé de l’Energie pour s’allier aux Petites et Moyennes Entreprises Publiques (MIEPME). Le département du commerce abandonna l’artisanat et resta le Ministère du Commerce et du Tourisme (MCT) de 1991 à 1998. Les deux départements ministériels, c'est-à-dire le commerce et l’industrie faisaient leur retrouvaille lorsque le gouvernement du Bénin a axé son développement économique sur un secteur dynamique en vue de développer l’Industrie et le Commerce d’une part et de promouvoir le secteur privé d’autre part en 2001 par le décret n° 2001-350 du 06 septembre 2001 et forma le Ministère de l’Industrie du Commerce de la Promotion de l’Emploi (MICPE).
Pour évoluer dans ses stratégies de perfectionnement et du développement du Bénin, il a été pris le décret n° 2008-515 du 08 septembre 2008 portant attributions, organisation et fonctionnement du Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) à la suite de la formation du Gouvernement du 02 novembre 2007. Mais le désir de mieux faire en matière de commerce et d’industrie et afin d’opérer un changement à travers la promotion d’entreprise, le remaniement ministériel du 27 octobre 2008, par le décret n° 2009-180 du 05 mai 2009, a procédé à la séparation de ces différentes composantes constituant ainsi trois ministères à savoir : Ministère de l’Industrie, le Ministère du Commerce et le Ministère chargé des Petites et Moyennes Entreprise et de la Promotion du Secteur Privé.
Mais en 2011, le Gouvernement a procédé à la fusion de ces trois ministères en Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises (MICPME). Le décret consacrant cette fusion a été établi mais il n’est pas encore signé ni publié. Le ministère fonctionne conformément au dit décret.
II. Mission et attributions du MICPME
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises a pour mission de concevoir et de mettre en œuvre la politique du Gouvernement dans les domaines de l’industrie, du commerce, et de la promotion des petites et moyennes entreprises et du secteur privé. A ce titre, il est chargé de :
- définir, en liaison avec les autres ministères concernés et sous son contrôle, les politiques industrielles, commerciales et de promotion des petites et moyennes entreprises et du secteur privé ;
- contribuer, en relation avec les autres ministères concernés, à l’amélioration continue de l’environnement réglementaire, institutionnel et économique des entreprises et de l’investissement dans les domaines de l’industrie, du commerce, de la promotion des petites et moyennes entreprises et du secteur privé ;
- favoriser par divers mécanismes existants et/ou à promouvoir, le développement des échanges commerciaux avec l’extérieur en vue d’améliorer la balance commerciale du Bénin ;
- prendre des dispositions pour plus de modernisation du commerce intérieur en vue d’assurer à ses acteurs plus de bien-être et contribuer plus significativement à la réduction de la pauvreté ;
- assurer le suivi des entreprises industrielles et commerciales privatisées ou mises en location-gérance et veiller au respect par elles, des obligations contractuelles portant notamment sur l’utilisation des matières premières locales et la réalisation de nouveaux investissements en liaison avec la structure nationale chargée des opérations de dénationalisation ;
- contribuer à l’adoption d’une fiscalité favorable au développement des entreprises ;
- assurer la représentation et la défense des intérêts de la République du Bénin au sein de divers organismes internationaux œuvrant pour le développement des activités industrielles, commerciales et de promotion des petites et moyennes entreprises et du secteur privé ;
- susciter, définir ou assurer la fonctionnalité de divers mécanismes de concertation et de collaboration avec les acteurs concernés, dans le cadre de la promotion et de la dynamisation des secteurs de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises et du secteur privé ;
- appuyer le développement du secteur privé, en relation avec les autres ministères concernés ;
- assurer la promotion de toutes activités de transformation industrielle de matières premières brutes ou semi-ouvrées, locales ou importées, particulièrement des activités de transformation des matières premières d’origine agricole et minière ainsi que leur commercialisation, en relation avec les autres Ministères concernés ;
- encourager la croissance et le développement des entreprises nationales vers les marchés régionaux et internationaux et les accompagner dans leurs efforts ;
- contribuer à éliminer les obstacles d’ordres politique, administratif, réglementaire, technique et logistique qui entravent le développement et les initiatives locales dans les domaines de l’industrie, du commerce et de la promotion des petites et moyennes entreprises et du secteur privé ;
- appuyer et accompagner les entreprises dans la recherche de financement ou dans les négociations sur les plans national, régional et international ;
- promouvoir le développement de l’entrepreneuriat dans les domaines du commerce et de l’industrie en collaboration avec les autres départements ministériels concernés, notamment avec le Ministère chargé de la micro finance ;
- œuvrer à la mise en place et au respect des normes sanitaires et phytosanitaires qui régissent le commerce international ;
- promouvoir l’utilisation de capacités productives jusqu’alors sous utilisées dans les entreprises ;
- contribuer à assurer la cohérence des politiques qui sont menées dans les autres secteurs avec celles qui relèvent du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises ;
- contribuer à la définition et à la mise en œuvre d’une politique nationale d’intégration régionale.
III. Organisation et fonctionnement du MICPME
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce des Petites et Moyennes Entreprises comprend :
- l’Inspection Générale du Ministère ;
- le Secrétariat Général du Ministère ;
- les Directions Centrales ;
- les Directions Techniques ;
- les Directions Départementales de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises ;
- les Organismes et entreprises sous tutelle ;
- les Organes consultatifs et délibératifs nationaux. (Annexe 1)
- Le Ministre
Le Ministre de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises est le premier responsable de l’exécution des décisions et instructions du Gouvernement dans les domaines de l’industrie, du commerce et de la promotion des petites et moyennes entreprises et du secteur privé.
Il a la responsabilité du leadership politique, institutionnel ainsi que la bonne gouvernance dans les domaines de l’industrie, du commerce et de la promotion des petites et moyennes entreprises et du secteur privé.
Le Ministre de l’Industrie, du Commerce des Petites et Moyennes Entreprises exerce ses fonctions sous l’autorité et par délégation du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement. A ce titre :
- il dirige l’ensemble des structures qui sont sous ses ordres et représente l’Etat pour ce qui concerne son ministère et son administration au sein du gouvernement. Il est responsable de la bonne exécution des services qu’il dirige ;
- il aide, avec ses collègues membres du Conseil des Ministres, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement à s’acquitter de son mandat par l’élaboration et la conduite des politiques, programmes, projets et budgets relevant de son secteur ;
- il veille à la solidarité gouvernementale et à la synergie interministérielle en faisant jouer les mécanismes de coopération, de concertation et de coordination de l’action gouvernementale et ce, conformément à la charte du gouvernement ;
- il assure la cohésion, la coopération, la complémentarité et la synergie nécessaires entre son Cabinet et le Secrétariat Général du Ministère ;
- il soumet au Conseil des Ministres les propositions de textes déterminant la politique de son secteur, les projets de lois, les ordonnances et les décrets ;
- il administre le budget de son département pour les crédits non gérés directement par le Ministre chargé des Finances.
Le Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises a l’obligation de rendre compte au Chef du Gouvernement, de l’évolution des résultats, des performances et de la qualité de la gouvernance dans son secteur et d’en faire une communication appropriée.
- Des Services et Personnes Directement Rattachés au Ministre
Les services et personnes directement rattachés au Ministre sont :
- le Secrétariat Particulier du Ministre ;
- la Cellule de Communication du Ministère ;
- la Cellule de Contrôle des Marchés Publics ;
- le Chargé de Mission du Ministre ;
- l’Assistant du Ministre ;
- l’Attaché de Cabinet ;
- le Chargé de Protocole du Ministre ;
- le Garde de Corps ;
- les chauffeurs du Ministre.
- Le Cabinet du Ministre
Le Cabinet du Ministre, véritable conseil de surveillance de l’accomplissement de la mission de sauvegarde de l’intérêt général confiée au Ministre, est chargé d’assister celui-ci en vue d’assurer l’orientation, la gouvernance, le leadership et la performance globale du Ministère. Il est composé comme suit :
- un (01) Directeur de Cabinet ;
- un (01) Directeur Adjoint de Cabinet ;
- cinq (05) Conseillers Techniques dont un Conseiller Technique Juridique;
- un (01) Assistant du Directeur de Cabinet.
- L’Inspection Générale Du Ministre
L’Inspection Générale du Ministère a pour mission d’assister le Ministre dans son rôle de contrôle du fonctionnement régulier et des performances des structures du ministère et des organismes sous tutelle. L’Inspection Générale du Ministère comprend :
- un (01) Secrétariat ;
- le Service d’Inspection et d’Appui à la Gestion Administrative, Comptable et Financière (SIAGACF) ;
- le Service Audit et de Contrôle Interne (SACI)
- Le Secrétariat Général du Ministère
Le Secrétariat Général du Ministère comprend :
- le Secrétaire Général du Ministère ;
- le Secrétaire Général Adjoint du Ministère ;
- l’assistant du Secrétaire Général du Ministère ;
- le Secrétariat Administratif du Ministère ;
- la Cellule Juridique ;
- la Personne Responsable des Marchés Publics ;
- la Commission de Passation des Marchés Publics ;
- le Service du Protocole du Ministère ;
- la Cellule Sectorielle de Pilotage des Réformes Administratives et Institutionnelles (CSPRAI).
- Des Directions Centrales
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises comprend les Directions Centrales ci-après :
- la Direction des Ressources Humaines (DRH) ;
- la Direction des Ressources Financières et du Matériel (DRFM);
- la Direction de la Programmation et de la Prospective) (DPP) ;
- la Direction de l’Informatique et du Pré-archivage (DIP).
- Des Directions Générales et Techniques
Les Directions Techniques du Ministère sont regroupées au sein des quatre (04) Directions Générales ci-après :
- la Direction Générale du Développement Industriel (DGDI) ;
- la Direction Générale du Commerce Intérieur (DGCI) ;
- la Direction Générale du Commerce Extérieur (DGCE) ;
- la Direction Générale des Petites et Moyennes Entreprises et du Secteur Privé (DGPMESP).
- Les Directions Départementales de l’Industrie,
Du Commerce des Petites et Moyennes Entreprises
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises dispose dans chaque département territorial d’une structure déconcentrée appelée Direction Départementale de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises.
Chaque Direction Départementale de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises comprend :
- un (01) Secrétariat ;
- un (01) Service Administratif, Financier et du Matériel (SAFM) ;
- le Service chargé des Activités Industrielles (SAI) ;
- le Service chargé des Activités Commerciales (SAC) ;
- le Service chargé des PME (SPME) ;
- le Service chargé de la Programmation, du Suivi et de l’Evaluation (SPSE) ;
- le Service chargé de la Métrologie et de la Qualité (SMQ) ;
- les Bureaux Communaux de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises (BCICPME).
- Des Organismes et Entreprises sous Tutelle
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises dispose sous sa tutelle des Organismes ci-après :
- l’Agence Nationale de la Propriété Industrielle (ANaPI) ;
- le Centre de Perfectionnement et d’Assistance en Gestion (CEPAG) ;
- l’Agence Béninoise de Normalisation et de Gestion de la Qualité (ABeNOR) ;
- l’Agence Béninoise de Métrologie et de Contrôle de la Qualité (ABMCQ) ;
- le Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau des Entreprises (BRMN) ;
- le Fonds d’Investissement et de Développement Industriel (FIDI) ;
- l’Agence Béninoise de Promotion des Echanges Commerciaux (ABePEC) ;
- l’Agence Nationale des Petites et Moyennes Entreprises (ANPME) ;
- la Cellule d’Appui Technique (CAT) aux programmes de développement du secteur privé ;
- la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) ;
- le Guichet Unique de Formalisation des Entreprises.
Sont également placées sous la tutelle du Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises les entreprises ci-après :
- le Complexe Sucrier de Savè (CSS) ;
- la Société des Industries Textiles du Bénin (SITEX) ;
- la Compagnie Béninoise des Textiles (CBT) ;
- le Complexe Textile du Bénin (COTEB) ;
- la Société Nationale pour la Commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP-SA).
- Des Organes Consultatifs et Délibératifs Nationaux
Le Ministère de l’Industrie, du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises assure la présidence ou le secrétariat des organes consultatifs et/ou délibératifs nationaux ci-après :
- la Commission Tarifaire des Médicaments (CTM) ;
- la Commission Nationale d’Assainissement du Marché Intérieur des Produits Pétroliers (CONAMIP) ;
- la Commission Interinstitutionnelle chargée de la mise en application des accords de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) ;
- la Commission Nationale chargée des relations de coopération entre les Pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et ceux de l’Union Européenne (UE) ;
- la Commission Nationale des Foires et Expositions (CNFE) ;
- la Commission de Commercialisation des Aides Alimentaires ;
- la Commission de Contrôle des Investissements ;
- la Cellule de Viabilisation des Zones Industrielles du Bénin ;
- la Commission Permanente d’Approvisionnement en Facteurs de Production, de Commercialisation des Produits Agricoles et du Commerce Général ;
- la Commission Nationale de fixation des prix des produits pétroliers ;
- la Mission de Suivi de la Charte Nationale des PME/PMI ;
- la Commission Nationale d’Agrément à la Taxe Préférentielle Communautaire (TPC/UEMOA) et au Schéma de Libéralisation des Echanges de la CEDEAO.
TABLEAU 1 : Récapitulatif du personnel du MICPME par statut, sexe et catégorie socioprofessionnel.
Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten
Source : Direction des Ressources Humaines du MICPME (septembre 2012).
Ce tableau récapitule le statut, la catégorie et le sexe du personnel. On constate que plus de la moitié des agents sont des APE (68 %). Cette répartition sera mise en exergue par le graphique ci-après :
GRAPHIQUE 1 : Répartition du personnel selon leur statut.
Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten
Source : nous-mêmes
PARAGRAPHE 2 : Etat des lieux sur les prestations de la structure en observation
Ce paragraphe est consacré à la restitution des observations faites et des données collectées au Secrétariat Général du Ministère pendant le stage.
I. Mission et Attributions du SGM
Le Secrétariat Général du Ministère est l’organe exécutif de la mission de transformation de la vision du Gouvernement en résultats pour les citoyens. Il assure la continuité de l’administration et des organismes sous tutelle du Ministère.
A ce titre, il assure et veille, sous l’autorité du Ministre, à :
- proposer à ce dernier, en liaison avec son Cabinet, les orientations stratégiques destinées à traduire la vision, les politiques et les stratégies du Gouvernement, dans les secteurs de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises ;
- mettre en œuvre le Programme d’Action du Gouvernement et les orientations stratégiques du département en liaison avec le Cabinet du Ministre ;
- aligner toutes les Directions Centrales, Directions Techniques et Directions Départementales ainsi que leurs services sur les orientations stratégiques et les priorités gouvernementales ;
- diffuser, appliquer et faire vivre les valeurs républicaines, l’éthique, les principes, les normes et les bonnes pratiques de management public et de service public au sein du Ministère ;
- élaborer, mettre en œuvre et évaluer un plan de développement du leadership, et de la coordination au sein du Ministère, notamment par la qualité de la supervision et de la standardisation des méthodes de travail et des services fournis ;
- élaborer, mettre en œuvre et évaluer un plan d’amélioration de la performance globale du Ministère, de ses politiques et de ses services, notamment la satisfaction des clients/usagers et du personnel du Ministère ;
- faire de l’atteinte des résultats une réalité au sein du Ministère, en recentrant notamment les priorités sur les résultats/impacts et non sur les ressources/intrants et les activités ;
- développer, en liaison avec le Cabinet du Ministre, les partenariats, les réseaux, les concertations et les liaisons avec les autres départements ministériels, le secteur privé, la société civile, les clients/usagers, les partenaires techniques et financiers aux plans national et international ;
- élaborer, mettre en œuvre et évaluer un plan de réforme, de modernisation et de transformation de la culture organisationnelle au sein du Ministère ;
- émettre un avis technique motivé sur les dossiers soumis à l’étude et à la décision du Ministre ;
- suivre les organismes sous tutelle ;
- exécuter toutes autres tâches que le Ministre pourrait lui confier dans le strict respect des attributions du Cabinet du Ministre.
Le Secrétariat Général est dirigé par un Secrétaire Général assisté d’un Secrétaire Général Adjoint.
Les Directeurs Centraux, Directeurs Techniques, Directeurs Départementaux et les responsables des Organismes sous tutelle sont sous son autorité.
Le Secrétaire Général du Ministère est placé sous l’autorité directe du Ministre. Il assiste le Ministre dans l’administration, la coordination et la gestion du Ministère en conformité avec les textes officiels et dispositions en vigueur. A ce titre, il est chargé de :
- superviser la formulation, la mise en œuvre et l’évaluation des orientations stratégiques, des priorités d’action, des politiques, des plans, des programmes et des projets du Ministère ;
- planifier, organiser, diriger et contrôler les activités de l’ensemble des directions techniques, directions départementales et directions centrales;
- établir à partir d’une analyse des forces, faiblesses, opportunités, menaces et risques : les plans de travail, d’amélioration de la qualité et de la performance globale d’une part ; les plans d’effectifs, de financement, de consommation de crédit, de passation de marché, de carrière, de formation et de communication du ministère d’autre part;
- veiller régulièrement à la satisfaction de toutes les parties prenantes aux domaines de compétence du Ministère ;
- prendre, en liaison avec le Directeur de Cabinet du Ministre, les initiatives et les dispositions en vue de développer les partenariats susceptibles d’améliorer les ressources, les activités et la performance globale du Ministère ;
- élaborer les projets de lettres de missions (ou contrats d’objectifs) et de modèles de rapports mensuels, trimestriels et annuels pour les principaux postes de responsabilité au sein du Ministère ;
- apporter au Ministre l’appui technique, les idées, les conseils et avis pour le succès de sa mission et ce, dans un esprit d’objectivité et de loyauté ;
- prévenir et gérer les crises et les conflits entre structures du Ministère ;
- améliorer l’image et la performance globale du Ministère, par le biais d’un dispositif de suivi-évaluation comprenant notamment, des tableaux de bord et des rapports trimestriels et annuels ;
- assurer la présidence de la Cellule de Pilotage des Reformes Administratives et Institutionnelles.
Le Secrétaire Général Adjoint assiste le Secrétaire Général du Ministère. Il le supplée en cas d’absence ou d’empêchement.
Sur proposition du Secrétaire Général du Ministère, le Ministre définit, par Arrêté, les affaires dont le Secrétaire Général Adjoint assure la gestion permanente au sein du Ministère.
II. Organisation DU SGM
§ Le Secrétariat Administratif
Le Secrétariat Administratif du Ministère est l’organe central de gestion du courrier ordinaire.
Le Chef du Secrétariat Administratif réceptionne, enregistre, soumet à l’appréciation du Secrétaire Général du Ministère, le courrier ordinaire au départ et à l’arrivée, et assure sa ventilation, en cas de besoin, sur instructions du Secrétaire Général.
Le Secrétariat Administratif du Ministère est dirigé par un Chef de Secrétariat qui a rang de Chef de service.
§ La Cellule Juridique
La Cellule Juridique du Ministère exerce la triple fonction de conseil, d’information et de rédaction des documents juridiques. A ce titre, elle est chargée de :
[...]
- Arbeit zitieren
- Orlane Clarence Nata (Autor:in), 2013, L’ importance de la sténographie à l’ère des Technologies de l’Information et de la Communication au Secrétariat Général du MICPME, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/441362
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