Table des matières
1. L’arrière-plan
1.1. La situation en Allemagne avant la guerre
1.2. Les difficultés en France avant la guerre
1.3. Le point de départ de la guerre
1.4. Les autres pays européens n’interviennent pas
2. Le développement de la guerre
2.1. Les trois fautes graves de la France
2.1.1. Les défaites de Wissembourg, de Wörth et de Spichern
2.1.2. La défaite de Metz
2.1.3. La bataille de Sedan
3. La IIIe République
3.1. Les conséquences de Sedan
3.2. L’avancement des Allemands continue
3.3. Les négociations commenÇent
4. La Commune de Paris
4.1. La fin de la guerre
4.2. La Semaine sanglante
4.3. Les conséquences de la Semaine sanglante
5. Les conséquences de la guerre
5.1. La situation en France après la guerre
5.2. Les relations franco-allemandes après la guerre
Bibliographie
Table des matières
1. L’arrière-plan
1.1. La situation en Allemagne avant la guerre
1.2. Les difficultés en France avant la guerre
1.3. Le point de départ de la guerre
1.4. Les autres pays européens n’interviennent pas
2. Le développement de la guerre
2.1. Les trois fautes graves de la France
2.1.1. Les défaites de Wissembourg, de Wörth et de Spichern
2.1.2. La défaite de Metz
2.1.3. La bataille de Sedan
3. La IIIe République
3.1. Les conséquences de Sedan
3.2. L’avancement des Allemands continue
3.3. Les négociations commenÇent
4. La Commune de Paris
4.1. La fin de la guerre
4.2. La Semaine sanglante
4.3. Les conséquences de la Semaine sanglante
5. Les conséquences de la guerre
5.1. La situation en France après la guerre
5.2. Les relations franco-allemandes après la guerre
Bibliographie
1. L’arrière-plan
1.1. La situation en Allemagne avant la guerre
Les guerres couronnées de succès contre le Danemark en 1864 et contre l’Autriche en 1866 font intervenir la France dans la politique prussienne. La victoire de la Prusse sur l’Autriche à Sadowa le 3 juillet 1866 est une “défaite diplomatique franÇaise“[2] parce que la France ne peut pas menacer la Prusse d’une participation militaire et elle ne réussit pas à imposer les exigences de la compensation. Le 13 et 14 juillet, la France est la médiatrice entre l’Autriche et la Prusse concernant les conditions de paix faites par Bismarck pour l’Autriche. Il veut une réorganisation de l’Allemagne sans la participation autrichienne, une conféderation des Etats du Nord gouvernée par les Prussiens et une conféderation indépendante des Etats du Sud. Le 22 juillet, Napoléon III donne son consentement à l’annexion prusienne de Hanovre, de la principauté électrice de la Hesse, de Nassau et de Francfort-sur-le-Main. En retour, Bismarck limite provisoirement la prédominance de la Prusse à l’Allemagne du Nord. Mais en même temps, il y a un pacte secret entre le Nord et le Sud selon lequel le Sud doit lutter avec la conféderation des Etats du Nord en cas d’une guerre. Ce sont les “Schutz- und Trutzbündnisse“. De plus, il y a des nouveaux contrats concernant l’Union douanière qui attachent le Sud au Nord. La France ne le sais pas. Elle ne peut pas éviter l’essor de la Prusse en Allemagne et le changement des structures du pouvoir en Europe à son propre désavantage. A ce moment-là, la Prusse est une concurrente décisive au continent européen.[1]
1.2. Les difficultés en France avant la guerre
En France, il y a des difficultés concernant la politique intérieure. Napoléon III est très conservateur, il lutte contre “le monde moderne“[3] et son régime est autoritaire. En conséquence, les jeunes bourgeois sont contre sa politique et ils luttent pour une liberté et une égalité sociale. Aux élections en mai 1869, l’opposition, les républicains, gagne 1300000 voix et elle triomphe spécialement dans des grandes villes, par exemple à Paris, Lyon et Marseille. Les bonapartistes perdent un million de suffrage. Après cet échec, Napoléon III commenÇe les années libérales. Le 2 janvier 1870, le républicain conservateur Emile Ollivier devient premier ministre. Le régime de Napoléon est très ébranlé. A cause de ces problèmes, la France est contre un élargissement de la conféderation des Etats du Nord et une défaite diplomatique serait dangereuse pour le régime de Napoléon.
1.3. Le point de départ de la guerre
Mais le point de départ le plus important, c’est la question concernant la succession au trône en Espagne. Depuis septembre 1868, l’Espagne cherche un successeur pour la reine Isabella qui a été renversée par l’armée et par la marine dans la révolution. En 1869, le maréchal Prim offre le trône au prince héritier Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, une ligne collatérale de la famille Hohenzollern. Bismarck, le chancellier du roi, est pour la candidature de Léopold parce qu’il en voit des avantages. L’Espagne pourrait être une alliée de la Prusse et un marché pour l’industrie allemande. Par cette candidature, la famille Hohenzollern deviendrait une puissance éminente en Europe. Le roi Guillaume I ne le sait pas premièrement, mais quand il en apprend, il est contre la candidature d’un membre de la famille Hohenzollern-Sigmaringen parce que les conséquences seraient trop dangereuses pour sa famille et la Prusse. Mais Bismarck essaie deux fois de persuader Léopold d’accepter le trône. La France est contre cette candidature parce qu’elle craint que la Prusse reÇoive une hégémonie en Europe. A cause de cela, la France menace la Prusse d’une guerre si Léopold ou un autre membre de cette famille accepte le trône espagnol. Le 12 juillet 1870, Léopold rejète le trône. Mais la France n’est pas encore contente. Napoléon III exige de la Prusse la promesse qu’elle n’acceptera jamais le trône espagnol. Benedetti, l’ambassadeur franÇais se rend à Bad Ems en Hesse où Guillaume I fait une cure. Mais le roi refuse cette promesse. Le 13 juillet, le roi donne un rapport de cette conversation à Bismarck qui se trouve à Berlin à ce moment-là. Celui abrège la dépêche et la donne à la presse. Cette dépêche, qu’on appele “la dépêche d’Ems“[4], donne l’impression que le roi a refusé de recevoir l’ambassadeur de la France d’une manière offensante et que la demande de la France est un ultimatum. A cause de ce changement du sens, la France se sent ridiculisée et provoquée et en conséquence, elle déclare la guerre à la Prusse le 19 juillet.
1.4. Les autre pays européens n’interviennent pas
Tous les deux pays veulent cette guerre pour plusieurs raisons. La France espère pouvoir diminuer la Prusse et la Prusse veut obtenir l’Union allemande sous sa direction parce que le Sud doit lutter avec le Nord contre la France à cause des “Schutz- und Trutzbündnisse“. La France lutte seule contre la Prusse. Les Italiens ne l’aident pas parce qu’il y a encore des troupes franÇaises à Rome pour protéger le Pape contre l’Etat italien. Napoléon III refuse de retirer ses troupes et d’abandonner l’état du pape. En Angleterre et en Russie, on est contre une hégémonie de la France. La Russie espère que la France annule le traité concernant la mer Noire si la France perd cette guerre.
[...]
[1] cf. L’Hospice, La Guerre de 70 et la Commune en 1000 Images, 316 p.
cf. Plessis, Nouvelle histoire de la France contemporaine; De la fête impériale au mur des fédérés (1852-
1871), p.202-236
[2] cf. ibid., p.214
[3] cf. ibid., p.203
[4] cf. Plessis, Nouvelle histoire de la France contemporaine; De la fête impériale au mur des fédérés (1852-
1871), p.222
- Arbeit zitieren
- Sylvia Hadjetian (Autor:in), 2001, La Guerre de 1870/71 entre l'Allemagne et la France, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/44039
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