Bien que les partis politiques contribuent une place centrale dans tous les systèmes politiques, ils ont une mauvaise image, non seulement en France, mais aussi dans beaucoup de pays européens. Ils ne parviennent pas à convaincre leurs citoyens, qu’ils ne leur font pas confiance. Une démocratie ne peut pas fonctionner sans organisations politiques, qui concourent à structurer l’opinion publique et à articuler les demandes de ses membres. Ils représentent les médiateurs fondamentaux entre le peuple et le pouvoir aussi bien que les individus et la scène politique. En outre, ils expriment les conflits et les tensions d’une société, mais aident aussi à les réduire. Pour cette raison l’augmentation d’abstenir aux élections représente un véritable problème. La Présidentielle ainsi que la législative de 2002 ont bien montré que les partis politiques n’arrivent pas à mobiliser leurs citoyens aux élections. En ce qui concerne la littérature, le grand nombre de publications sur les partis politiques montre son importance au sein de la recherche de la politologie. Les nombreuses nouvelles parutions et éditions prouvent que le système politique français se transforme continuellement. Tous les systèmes politiques démocratiques se changent constamment dans le monde entier. Mais le paysage politique de la France est considéré comme l’exemple éclatant pour un système inconstant: Des scissions, dénominations ainsi que des nouvelles fondations ne sont pas rares. Au-delà de la multiplicité des partis, le paysage politique français est partagé depuis plus de deux siècles traditionnellement en deux grands camps: La droite et la gauche. C’est pourquoi on a souvent parlé de bipolarisation de l’électorat. Le clivage droite -gauche a pendant longtemps permit de comprendre les idéologies et les coalitions au sein du système des formations politiques. Toutefois, aujourd’hui son importance est souvent contestée. Mon devoir est divisé en trois partis : L’introduction, la présentation des partis les plus importants du côté gauche et droit et puis la conclusion. L’accent dominant de la partie principale est mis sur le développement historique et le programme des partis. Pareillement, je parlerai à la fin sur quelques aspects actuels des partis. Je ne vais pas inclure l’origine et l’organisation des partis aussi bien que leur financement, car cela romprait le cadre de ce devoir.
Table des matières
1 Introduction
2 Les partis politiques en France
2.1 Les partis de gauche
2.1.1 Le Parti socialiste: De la SFIO au PS
2.1.2 Les Verts
2.1.3 Le Parti radical de gauche: Du MRG au PRG
2.1.4 L´extrême gauche: Le Parti communiste français
2.2 Les partis de droite
2.2.1 Le Rassemblement pour la République
2.2.2 L’Union pour la démocratie française
2.2.3 L’Union pour un mouvement populaire
2.2.4 L’extrême droite: Front National et Mouvement national républicain
3 Conclusion
4 Bibliographie
1 Introduction
Bien que les partis politiques contribuent une place centrale dans tous les systèmes politiques, ils ont une mauvaise image, non seulement en France, mais aussi dans beaucoup de pays européens. Ils ne parviennent pas à convaincre leurs citoyens, qu’ils ne leur font pas confiance. Une démocratie ne peut pas fonctionner sans organisations politiques, qui concourent à structurer l’opinion publique et à articuler les demandes de ses membres. Ils représentent les médiateurs fondamentaux entre le peuple et le pouvoir aussi bien que les individus et la scène politique. En outre, ils expriment les conflits et les tensions d’une société, mais aident aussi à les réduire. Pour cette raison l’augmentation d’abstenir aux élections représente un véritable problème. La Présidentielle ainsi que la législative de 2002 ont bien montré que les partis politiques n’arrivent pas à mobiliser leurs citoyens aux élections.
En ce qui concerne la littérature, le grand nombre de publications sur les partis politiques montre son importance au sein de la recherche de la politologie. Les nombreuses nouvelles parutions et éditions prouvent que le système politique français se transforme continuellement. Tous les systèmes politiques démocratiques se changent constamment dans le monde entier. Mais le paysage politique de la France est considéré comme l’exemple éclatant pour un système inconstant: Des scissions, dénominations ainsi que des nouvelles fondations ne sont pas rares.
Au-delà de la multiplicité des partis, le paysage politique français est partagé depuis plus de deux siècles traditionnellement en deux grands camps: La droite et la gauche. C’est pourquoi on a souvent parlé de bipolarisation de l’électorat. Le clivage droite-gauche a pendant longtemps permit de comprendre les idéologies et les coalitions au sein du système des formations politiques. Toutefois, aujourd’hui son importance est souvent contestée.
Mon devoir est divisé en trois partis : L’introduction, la présentation des partis les plus importants du côté gauche et droit et puis la conclusion. L’accent dominant de la partie principale est mis sur le développement historique et le programme des partis. Pareillement, je parlerai à la fin sur quelques aspects actuels des partis. Je ne vais pas inclure l’origine et l’organisation des partis aussi bien que leur financement, car cela romprait le cadre de ce devoir.
2 Les partis politiques en France
2.1 Les partis de gauche
2.1.1 Le Parti socialiste: De la SFIO au PS
Le socialisme a une longue tradition en France. Le Parti socialiste, est issu de la vieille Section française de l’internationale ouvrière (SFIO) de Jean Jaurès et Jules Guesde et conduit par Léon Blum. Elle se constitue en 1905, proche de l’idéologie marxiste, sous la pression de l’Internationale socialiste (IIe Internationale). Sous la IVe République, la SFIO suit une politique d’alliances avec les partis du centre droit et brouille son image traditionnelle. En 1969 la SFIO est remplacée par un «nouveau » Parti socialiste. Le processus de création d’un nouveau parti s’achève aux congrès d’Epinay en 1971. Des anciens membres de la SFIO, des militants des clubs et des mouvements de gauche comme la Convention des institutions républicaines, se retrouvent dans le nouveau parti. François Mitterrand devient le premier secrétaire et prend alors la direction du PS. La fondation de ce nouveau parti implique un certain stratégie: En romprant les alliances à droite au profit de l’union de la gauche, le Parti socialiste devient ainsi non seulement le parti le plus important de gauche, mais aussi la force majoritaire de la France. En mai 1981, François Mitterrand, élu comme Président de la République, entre au palais d’Élysée. « Zum ersten Mal in der Geschichte der V. Republik gab es einen sozialistischen Präsidenten und eine aus Sozialisten und Kommunisten gebildete Regierung».[1] Le PS remporte plus de 36% des voix aux élections législatives et obtient la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale. Le parti remporte ce grand succès par un électorat relativement jeune et se composant des cadres, des employés, des techniciens, mais également du monde ouvrier. Mais bien qu’il enregistre cette ascension, le Parti socialiste a des difficultés à construire une organisation solide et efficace. Il est associé aux radicaux de gauche et au parti communiste, qui a subi un fort recul électoral. À partir de 1982, les contraintes économiques, qui se sont accompagnées de l’inexpérience gouvernementale des socialistes, causent des difficultés énormes. Tout en adoptant une politique de rigueur économique, le chômage persiste. En 1986, le PS remporte un score élevé, en effet, mais c’est la droite, qui, néanmoins, gagne les élections législatives. Mais deux années plus tard, en 1988, Mitterrand réussit à revenir au pouvoir, sans toutefois disposer d’une majorité solide.
Mais le congrès de Rennes en 1990 donne du PS une image désastreuse et de plus le parti est touché par des affaires financières. « Für die Verstärkung der Krise spielte die Darstellung der Medien eine erhebliche Rolle. Politiker, deren persönliche Ambitionen wichtiger als politische Inhalte schienen (…), ließen das Bild einer sozialistischen Partei entstehen, die sich ihres eigenen moralischen Fundaments beraubte – was in den Medien genüßlich ausgeschlachtet wurde».[2] Au début des années 90, une série d’échec commence: Aux élections législatives, en 1993, le PS ne remporte que 19% des voix et redevient, par conséquence, un parti d’opposition. En 1994, l’effondrement continue avec les élections européennes où le PS se trouve alors au plus bas depuis sa fondation, tombant à 15%. La candidature de Lionel Jospin à l’élection présidentielle en 1995 recueille un résultat honorable. Mais bien qu’il obtienne 23,3% au premier et 47,3% au second tour, il est battu par Jaques Chirac. En 1997, François Hollande devient le premier secrétaire du parti.[3] L’élection présidentielle de 2002 présente un autre échec pour le PS, quand, pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, le deuxième tour n’est pas un affrontement du bloc gauche et droit. Aux élections législatives et européennes en 2004, le PS peut de nouveau enregistrer un développement très positif.[4]
Concernant l’idéologie du Parti socialiste, il respecte tous les grands principes démocratiques. Les socialistes veulent développer et garantir la justice sociale. Il est particulièrement attentif aux intérêts des salariés et les droits de l’homme marquent la base des actions. Le PS est attaché à la laïcité de l’État et en outre, au niveau international, le PS soutient le renforcement de la communauté européenne.
2.1.2 Les Verts
En comparaison avec l’Allemagne, le mouvement écologiste en France naît déjà dans la première moitié des années 70, suite aux événements de mai 1968 et aux chocs pétroliers. La première phase commence à un faible niveau. « Die erste Teilnahme eines grünen Kandidaten an Wahlen fand bei den Präsidentschaftswahlen 1974 statt. (…)
[...]
[1] Ruß, Sabine / Schild, Joachim / Schmidt, Jochen / Stephan, Ina (Hrsg.): Parteien in Frankreich, p. 153
[2] Idem. P. 155
[3] Platone, François : Les partis politiques en France, p. 20-23
[4] Idem. P. 20-21
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- Julia Kahl (Autor:in), 2005, Les partis politiques francaises, München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/40194
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