Die vorliegende Bachelorarbeit wurde als Abschlussarbeit im Studiengang Internationale Kommunikation und Übersetzen an der Universität Hildesheim erstellt.
Sie beinhaltet eine kommentierte Übersetzung aus dem Französischen in die deutsche Sprache.
Der dafür zugrunde liegende Ausgangstext (im Folgenden des Öfteren mit AT abgekürzt) mit dem Titel "Famille: avoir un enfant tard" wurde dem Nachrichtenmagazin "L’Express" entnommen.
Der Text handelt von der steigenden Anzahl später Elternschaften in Frankreich und wurde bereits 1993 verfasst.
Ich entschied mich für diesen Artikel, da die Textthematik trotz ihres Alters auch heute noch aktuell ist.
1 Inhaltsverzeichnis
2 Vorwort
3 Aufgabenstellung
4 Ausgangstext
5 Ausgangstextanalyse
5.1 Textexterne Faktoren
5.1.1 Senderpragmatik
5.1.2 Senderintention
5.1.3 Empfängerpragmatik
5.1.4 Medium
5.1.5 Ortspragmatik
5.1.6 Zeitpragmatik
5.1.7 Kommunikationsanlass
5.1.8 Textfunktion
5.2 Textinterne Faktoren
5.2.1 Textthematik
5.2.2 Textinhalt
5.2.3 Präsuppositionen
5.2.4 Aufbau und Gliederung
5.2.5 Nonverbale Textelemente
5.2.6 Lexik
5.2.7 Syntax
5.2.8 Suprasegmentale Merkmale
6 Übersetzung
7 Kommentare und Erklärungen
8 Zeitebene des Ausgangstextes
9 Fazit
10 Quellenverzeichnis
2 Vorwort
Die vorliegende Bachelorarbeit wurde als Abschlussarbeit im Studiengang Internationale Kommunikation und Übersetzen an der Universität Hildesheim erstellt. Sie beinhaltet eine kommentierte Übersetzung aus dem Französischen in die deutsche Sprache. Der dafür zugrunde liegende Ausgangstext (im Folgenden des Öfteren mit AT abgekürzt) mit dem Titel Famille: avoir un enfant tard wurde dem Nachrichtenmagazin L’Express entnommen. Der Text handelt von der steigenden Anzahl später Elternschaften in Frankreich und wurde bereits 1993 verfasst. Ich entschied mich für diesen Artikel, da die Textthematik trotz ihres Alters auch heute noch aktuell ist.
Die Abschlussarbeit beginnt mit einem Aufgabenblatt, auf dem sämtliche für diese kommentierte Übersetzung relevanten Arbeitsaufträge aufgelistet sind. Dort wird auch der Übersetzungsauftrag thematisiert. In den beiden nächsten Kapiteln sind der Ausgangstext sowie dessen Analyse zu finden, wobei sich die Textanalyse an Christiane Nords Schema orientieren wird. Anschließend folgt die Übersetzung des Ausgangstextes. Diese richtet sich nach den adäquaten Translationsansätzen, wie sie beispielsweise von Katharina Reiß und Hans Josef Vermeer in der Skopostheorie formuliert wurden. Laut dieser ist für den Übersetzer entscheidend, welchen Zweck sein Translat haben soll, wie der Zieltextrezipient aussieht und in welcher Kultur oder Situation die Übersetzung stehen soll.[1] Diese Fragen sind auch für meine Translation ausschlaggebend. Textstellen, die eine nähere Erklärung erfordern, sind in der Übersetzung mit einem Sternchen (*) gekennzeichnet. Diese Erklärungen und Kommentare schließen sich im nächsten Teil an. Darauf folgen das achte und neunte Kapitel, in denen zum einen auf die Zeitebene des Ausgangstextes eingegangen wird und zum anderen ein kurzes Fazit enthalten ist. Den Schluss dieser Bachelorarbeit bilden das Quellenverzeichnis sowie die eidesstattliche Versicherung.
3 Aufgabenstellung
1. Erstellen Sie eine übersetzungsrelevante Analyse des Ausgangstextes und nennen Sie dazugehörige übersetzungsstrategische Schlussfolgerungen.
2. Übersetzen Sie den Text Famille: avoir un enfant tard, erschienen am 11. November 1993 und zu finden unter http://www.lexpress.fr/informations/famille-avoir-un-enfant-tard_605994.html. Folgender Übersetzungsauftrag soll dabei zu Grunde liegen:
Der vorliegende Text soll für die Printausgabe der Zeitschrift Der Spiegel übersetzt werden. Der Artikel soll unter der Rubrik Gesellschaft veröffentlicht werden und eine zeitnahe Übersetzung des Originals sein.
3. Kommentieren Sie Übersetzungsentscheidungen, die von dem Übersetzungsauftrag, dem Zieltextrezipienten oder anderen relevanten Faktoren beeinflusst wurden.
4. Diskutieren Sie die Fragestellung, ob eine Veröffentlichung des Ausgangstextes auch im Jahr 2012 möglich wäre.
5. Erstellen Sie eine Bibliographie aller verwendeten Hilfsmittel.
4 Ausgangstext
FAMILLE : AVOIR UN ENFANT TARD
Par Léotard Marie-Laure de et Remy Jacqueline, publié le 11/11/1993
Un premier bébé à 40 ans ou presque? Hier coup de chance ou de malchance, c'est aujourd'hui le choix que font de plus en plus de couples, qui, après avoir privilégié leur carrière ou leur liberté, s'adonnent aux joies des petits pots. Pas évident, pourtant. Car, si la science peut aider à réaliser ce désir, il y a le reste à assumer: les questions des autres, l'avenir de l'enfant, un nouvel équilibre à trouver. Toute une aventure.
Caroline a 3 ans, un regard vif, des cheveux blonds et un rire en grelots. Elle ressemble à toutes les gamines du monde. Mais, pour ses parents et les médecins qui l'ont couvée, c'est un petit miracle ambulant, la réussite d'une vie, l'enfant de la dernière chance. On lui épargnera tous les chagrins, toutes les maladies, tous les échecs scolaires. Déjà, ses parents mettent de côté pour lui constituer un pécule, lui échafauder un avenir autonome. «Nous ne serons peut-être plus là», dit Geneviève, sa mère, qui a eu cet enfant, le premier, à 45 ans. Quand Caroline aura 20 ans, ses parents auront 65 et 68 ans. En sera-t-elle, pour autant, plus malheureuse ou plus heureuse?
En tout cas, elle ne sera pas la seule. En 1991, en France, près de 17 000 bébés sont nés de mères ayant passé la quarantaine, soit deux fois plus qu'en 1983 (source Ined), 25 000 de pères quadragénaires et au-delà. De plus en plus de femmes attendent quinze ans après leur puberté pour mettre en route leur premier enfant: l'âge moyen est passé de 26 ans en 1980 à près de 29 ans aujourd'hui. En dix ans, selon l'Insee, le nombre de naissances dues aux mères de plus de 35 ans a doublé, passant de 47 000 à 95 000, soit 13% des naissances en 1990.
Certes, il ne s'agit pas d'un raz de marée. Certes, autrefois aussi, les femmes donnaient le jour à des âges avancés. Mais c'était leur troisième, leur quatrième, voire leur cinquième mouflet. «En 1964, par exemple, 90 000 enfants sont nés chez les 35-39 ans, et 29 000 chez les 40-44 ans», raconte Henri Leridon, directeur de recherche à l'Ined. Puis la natalité a dégringolé, et la contraception a, grosso modo, rayé de la descendance les bébés non programmés. En 1978, les naissances chez les 35-39 ans étaient tombées à 33 000, et celles des 40-44 ans à 8 000. Depuis cette date, le taux de natalité ne s'est pas relevé, mais le chiffre de ces naissances-là, lui, ne cesse de remonter. Et l'effet de nombre provoqué par l'arrivée à ces classes d'âge des baby-boomers n'explique pas tout.
Avoir un bébé à 40 ans, hier, c'était un coup de chance ou de malchance. On pouvait s'en réjouir ou s'en désoler. Aujourd'hui, c'est un effet du désir, le fruit de la maturité, un acte pesé, bref, une aventure choisie. Si la nature le refuse, on l'exige de la science. C'est un droit, presque un dû. A 40, à 44, et pourquoi pas à 54 ans? revendique Jane Fonda. Quand naissent ces enfants de l'extrême, on aurait même envie de s'en vanter comme d'un exploit, à la façon de ces stars atteintes de «jeunisme», qui exhibent leur rejeton devant les caméras. Le bébé à 50 ans ou à 70 ans est devenu un argument de promo, depuis les exploits de Chaplin (73 ans), Bazin (74 ans), Gainsbourg (57 ans), Montand (67 ans). Et c'est Michel Fugain (51 ans) qui explique que la jeunesse est une affaire de cœur ou Jean Rochefort (63 ans) qui lance cet émouvant appel dans «Match»: «Je conseille à tous les hommes d'avoir un enfant assez tard.»
Ils sont encore marginaux, ces nouveaux parents tardifs, mais ils pourraient bien faire la mode. Car ils ressemblent davantage à une avant-garde qu'à une queue de peloton. On a peu d'informations sur les pères, qui existent à peine dans les statistiques. Mais des mères, on sait qu'elles se recrutent plutôt dans les milieux intellectuels ou nantis et surtout dans les grandes villes. «Le critère le plus déterminant est sans doute le niveau d'instruction, avance Leridon. Ce sont les femmes les plus diplômées qui ont le plus de chances de se marier tard, ou de ne pas se marier, d'avoir des enfants tard ou, d'ailleurs, de ne pas en avoir.»
«JE ME SENS ADULTE»
Ces femmes-là n'ont pas mesuré la réussite de leur vie à l'aune de la maternité. Elles ont souvent voulu prouver, d'abord, leur indépendance et l'utilité de leurs études. Il leur a parfois fallu du temps pour se réconcilier avec l'image de leur mère, hier décriée. Les hommes, eux, se sont condamnés à l'adolescence à perpétuité en repoussant l'idée d'endosser le rôle d'un père contre lequel ils s'étaient parfois révoltés. En gros, c'est l'histoire d'une génération qui a érigé l'immaturité en valeur positive, au nom de l'individualisme et de la liberté. Et qui finit par en revenir. Tard.
«Moi d'abord»: de ce cri de guerre, en 1979, Katherine Pancol fait un best-seller. Mais, comme on se lasse de soi-même, elle finira par rencontrer le «prince charmant», selon son expression, et fera son premier bébé à 37 ans. En 1986, Danièle Laufer écrit «Le Livre des nouvelles célibataires», défense et illustration du droit au bonheur hors du couple. Quatre ans plus tard, à 40 ans, elle donnera naissance à une fille et enterrera sa vie de célibataire en publiant un essai-reddition: «40 Ans: la fin d'une adolescence?».
A son tour, Michel-Antoine Burnier, l'un des cofondateurs d' «Actuel», abdique publiquement, à 51 ans. Il vient de publier un livre - «A ma fille» (Laffont) - dans lequel il explique à sa petite «pourquoi tu es arrivée si tard dans ma vie, alors que depuis trente ans j'aurais pu être père». Pourquoi? Parce que la liberté, Simone de Beauvoir, l'époque, et Sartre: «Ou bien on fait un enfant ou bien on fait une œuvre.» Pour Burnier, ce furent les nuits blanches, l'imprimerie, le magazine, «tous les mois, une petite naissance», dit-il. Quand ses fiancées lui «réclamaient» un bébé, il les prenait pour des folles. «J'ai fini par capituler par amour pour ma femme», dit-il. Et après? «Après, j'ai été heureux de l'enfant. Après, elle est jolie, elle est drôle, elle est blonde, elle a des yeux bleus incroyables, elle commence à déchiffrer les lettres, elle aime la campagne, peut-être par gentillesse pour moi, mais je ne crois pas...»
Ne dites pas à ces nouveaux vieux parents qu'il est normal d'être gâteux, à leur âge. «J'ai toujours l'impression d'avoir 25 ans», disent-ils, en leitmotiv. «J'ai du mal à penser que ma fille aînée est la mienne, il faut que je me force un peu», murmure Marie-France, qui, déjà mère à 23 ans, a recommencé à 43 ans. Et Marie-José Fuks, mère pas vraiment précoce d'Esther et d'Anna, raconte: «Depuis leur naissance, seulement, je me sens adulte.» A 43 ans!
COMME DES EXTRATERRESTRES
Leur interminable adolescence était une aventure. De leur paternité tardive, ils feront une épopée. Il faut entendre ces jeunes papas de 60 ans s'émerveiller: «Lorsque le bébé pleure, nous le glissons dans notre lit. Je me mets à quatre pattes pour jouer avec lui. C'est une expérience passionnante, indicible!» En effet. Il faut écouter ces ex-career women entonner, garde baissée, l'hymne aux petits rots et aux charentaises: «Avec un bébé, il y a toute une intendance épuisante, répétitive, mais quel équilibre! Je n'imaginais pas que regarder la télé, avec un enfant dans la pièce à côté, me rendrait si heureuse!» Ces parents déboulent comme des extraterrestres, dix, vingt ans après les autres, dans l'univers impitoyable des poussettes-cannes et des tétines à deux vitesses, et ils croient faire de l'innovation sociale: «Depuis six mois, j'étudie la tronche des bébés selon leur position dans le porte-bébé, pour vérifier s'ils sont mieux sur le ventre ou sur le dos», raconte Jean, futur père de 44 ans. Désarmants, ils s'appliquent comme des bleus, avec des exigences de vieux pros qu'on n'a pas à 25 ans.
Et c'est bien là le danger. Ils le disent tous: «On a tendance à vouloir être les géniteurs parfaits d'enfants parfaits: c'est épuisant.» Ces gamins-là ne manquent de rien - on a plus d'argent à 45 qu'à 30 ans. Leurs parents ont lu tous les livres de puériculture. Ils sont prêts à donner toute leur attention, tout leur temps, quitte à sacrifier leurs sorties - «On a bien vécu avant» - et à élaguer leur vie professionnelle. Josiane, linguiste, a ainsi supprimé ses missions à l'étranger: «Ce n'est pas grave, à mon âge. Je n'ai plus rien à prouver.» Nathalie Choay, 43 ans, espère bien un second enfant: «La maturité est un très beau moment. On a réglé ses conflits intérieurs. On a une énergie terriblement créatrice.» Certains psychanalystes sont franchement méfiants à l'égard de ces parents tardifs: «Leurs enfants sont hyperattendus, hypergâtés, hyper-mal élevés, car ils sont soumis à moins de frustrations que les autres, prévient Monique Bydlowski. Ce qui ne signifie pas qu'ils soient plus malheureux.» Une opinion que ne partage pas le Dr Annie Pappo, pédiatre aux Lilas: «Ces parents ont une certaine distance à l'égard de leurs enfants, qu'ils accueillent comme des cadeaux et qu'ils prennent comme ils sont. Ils se projettent moins sur eux. Ils leur fichent la paix.»
Le débat est loin d'être clos. Les parents tardifs se savent jaugés, jugés. S'ils n'ont pas l'impression d'avoir transgressé un interdit, d'autres s'emploieront à le leur faire sentir. Lorsqu'elle a annoncé sa grossesse à sa mère, Marie-José s'est fait semoncer: «Si tu n'es pas capable d'être grand-mère à ton âge, ce n'est pas la peine d'essayer d'être mère!» Philippe, 62 ans, s'est vu passer un savon par son propre fils de 37 ans, issu d'un premier mariage: «Il ne sait pas comment se situer par rapport à mon bébé. Il estime que je n'ai pas le droit de faire des enfants à l'âge d'être grand-père». Il est vrai que ce médecin à l'allure pépère a déjà trois petits-enfants.
On leur reproche sourdement de brouiller l'ordre des générations. Mais l'on s'abrite derrière des arguments médicaux. «Les gens ne cessent de me demander si je ne suis pas inquiète, si l'accouchement va bien se passer, c'est insupportable!» explose Renée, gynécologue, enceinte à 40 ans. Le Pr Michel Tournaire, chef de service à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul, confirme: «Le seul vrai problème des futures mères de 40 ans, c'est l'opprobre social. Toutes les méchancetés sont bonnes à dire aux femmes enceintes. Mais celles-là, on les maltraite carrément.»
GROSSESSES «PRÉCIEUSES»
On les accuse de prendre des risques inconsidérés pour elles-mêmes et pour l'enfant. Et c'est vrai que l'hypertension, le diabète gestationnel, les problèmes d'hémorragie augmentent à partir de 35 ans. Mais de façon peu sensible. Le risque de fausse couche, lui, s'aggrave nettement avec l'âge. Après 40 ans, la mortalité maternelle - faible - est tout de même multipliée par six par rapport aux moins de 30 ans. Mais la grande menace, c'est l'anomalie chromosomique - 2,5% chez les 40-44 ans - qu'on dépiste aujourd'hui systématiquement chez les femmes à partir de 38 ans, grâce à un caryotype fœtal, et qu'on commence à rechercher dès 35 ans, au moyen de dosages d'une hormone placentaire. Bref, ces grossesses qu'on dit «précieuses» dans les maternités sont désormais si surveillées qu'elles présentent peu de dangers. «Je les adore, ces femmes-là, dit le Pr Tournaire. Elles sont équilibrées. Elles ont dépassé leurs problèmes de couple et de carrière, et elles assument mieux. Je me sens plus à l'aise avec elles qu'avec des filles de 20 ans complètement perdues dans la vie.»
En réalité, le seul vrai grand risque auquel s'exposent les parents tardifs, c'est de ne pas avoir d'enfant du tout. «La fertilité des femmes baisse à partir de 30 ans et elle chute très nettement à partir de 37, explique le Dr Joëlle Belaisch-Allart, chef de service à l'hôpital de Sèvres. D'où le danger de glorifier les grossesses tardives: d'une certaine façon, on a trompé ces femmes qui enlèvent leur stérilet à 41 ans et s'étonnent de ne rien voir venir.» Le Dr Belaisch-Allart accuse aussi cette «société machiste» de contraindre les femmes qui font carrière à occulter longtemps leur désir de grossesse: «30-35 ans, c'est un bon âge pour faire un enfant, même si on est une career woman».
SOUDAIN, LE DÉCLIC
L'estimation de la fertilité des femmes selon l'âge est l'objet d'infinies controverses. Susan Faludi, l'auteur à succès de «Backlash: la guerre froide contre les femmes», en fait même l'un de ses chevaux de bataille, accusant les médecins de la sous-estimer par esprit policier. Il reste qu'on a moins de chances de concevoir un enfant à 38 ans qu'à 28. Certaines en ont fait l'amère expérience. «Je menais une vie de célibataire tourbillonnante, raconte Geneviève Diot. A 39 ans, je me suis dit qu'il fallait que je rencontre un homme sérieux. Je me suis mariée à 41 ans. J'ai vécu un cauchemar avant de réussir ma fille, à 45 ans.» Marguerite aussi s'est réveillée à 39 ans: «Jusqu'alors, je considérais les enfants comme des gêneurs. Soudain, le déclic s'est fait et ça n'a pas marché. C'est devenu de la rage. Je ne pouvais plus voir un bébé sans fondre en larmes.» Elle se livrera à tous les traitements avant de finir par adopter, à 46 ans, sa Juliette. «A 25 ans, je trouvais idiot de se faire voler sa jeunesse par un enfant», dit Josiane, qui n'a songé à devenir mère qu'à 33 ans. En vain. Elle a fini par adopter, seule, à 44 ans, un petit garçon. Parfois, elle songe avec un peu de nostalgie à l'enfant dont elle a avorté: «Il aurait 18 ans aujourd'hui.»
Ces femmes, apparemment, auraient pu s'y prendre plus tôt. Avaient-elles vraiment le choix? Dans un beau livre («Le Voile noir»), la comédienne Anny Duperey raconte comment sa stérilité a fini par se lever mystérieusement. A priori, Catherine, elle, avait choisi son camp. «J'ai pris la pilule quand j'étais encore vierge. J'ai milité activement pour la libéralisation de l'avortement. Je croyais dur comme fer que l'instinct maternel n'existait pas, selon l'expression d'Elisabeth Badinter.» Vers 38 ans, elle songe à un enfant. Mais il lui faudra, au prix d'une psychanalyse, résoudre de vieux problèmes avec sa mère, si peu maternelle, pour parvenir à se décider. Elle aura 41 ans quand Antoine naîtra. Son refus d'enfant correspondait à un vieux blocage maquillé d'alibis idéologiques.
Pour beaucoup de parents tardifs, la contraception a fonctionné comme un piège. Ce n'est pas si facile de programmer un enfant quand le chômage guette, quand les couples explosent et quand on doit se coltiner ses propres ambivalences. «Les filles qui ont un développement psychique sain sont mûres pour avoir un enfant avant 30 ans et se débrouillent pour le faire, dit Monique Bydlowski. Celles qui attendent si tard ont généralement un problème à régler au niveau psycho-affectif. Et quand le corps refuse, il nous faut les aider à faire le deuil».
Quand le corps refuse, les couples s'adressent à des consultations spécialisées en procréation médicalement assistée (PMA), où les médecins voient déferler, outre les jeunes couples stériles, les Belles au bois dormant de la maternité. Elles arrivent à 38, 42 ans et, parfois, 50. Alors, la question se pose: jusqu'à quel âge doit-on les aider? «Certaines femmes sont si en forme physiquement, si jeunes d'esprit, si enthousiastes qu'on se laisse parfois entraîner au-delà du raisonnable», reconnaît le Dr Raymonde Carpentier, gynécologue. Dans le secret de son cabinet, le Dr Belaisch-Allart se retrouve confrontée à des choix qu'elle préférerait, parfois, partager avec cette commission des sages dont elle souhaite la création: «J'ai une patiente de 42 ans qui demande un don d'ovocyte pour un troisième enfant avec un troisième conjoint plus jeune. Que faire? J'ai refusé une demande de prise en charge à 100% à une femme de 40 ans qui a déjà sept filles. Son mari voulait un garçon. Je reconnais que je ne suis pas sûre que ce soit une bonne attitude.» Qui doit décider? La femme, qui a son désir pour argument? Le médecin, qui possède la technique? La société, qui paie cher ces enfants PMA? La Caisse nationale d'assurance-maladie ne donne pas de consignes en fonction de l'âge. Mais certains médecins-conseils, à titre individuel, refusent ou discutent des avis favorables à des femmes qu'ils jugent trop âgées, surtout si elles sont déjà mères. Mais où placer la limite? Et au nom de quelle morale?
«C'est une responsabilité énorme de fabriquer des enfants de vieux, dénonce Maïté Jacquet, sage-femme et coauteur d' »Une année dans la vie d'une femme». Autrefois, la cellule familiale récupérait les orphelins. Mais aujourd'hui?» Certes, l'espérance de vie s'est allongée: 73 ans pour les hommes, 81 ans pour les femmes. Pourtant, Henri Leridon a fait ses calculs: «Si on prend une femme de 30 ans et un homme de 32 ans, la probabilité pour l'enfant de perdre l'un de ses parents avant 20 ans est de 10%. Si on prend les mêmes à 40 et 42 ans, elle est de 20%. Une femme de 30 ans et un père de 55 ans? 40%. Une femme de 30 ans et un père de 60 ans? 50%» Dur de penser à sa mortalité, lorsqu'on a, comme ce cadre en préretraite, fait deux petits avec une nouvelle femme pour «rebondir». Ces parents tardifs paieront-ils un jour leur refus de vieillir? Réponse à l'adolescence de leurs rejetons.
5 Ausgangstextanalyse
In diesem Kapitel wird der Ausgangstext nach Christiane Nords Analyseschema aus dem Buch Textanalyse und Übersetzen untersucht. Unterschieden werden hierbei die textexternen und textinternen Faktoren, die jedoch lediglich aus Gründen der Übersicht getrennt voneinander behandelt werden. Denn Nord betont, dass es sich hier um ein beiderseitiges Zusammenspiel handele und daher beispielsweise von textexternen auf textinterne Informationen geschlossen werden könne oder umgekehrt.[2] Die Ausgangstextanalyse ist so aufgebaut, dass zuerst der entsprechende Faktor untersucht wird und anschließend übersetzerische Schlussfolgerungen beschrieben werden.
5.1 Textexterne Faktoren
Laut Nord ist es sinnvoller, die textexternen vor den textinternen Faktoren zu analysieren, da schließlich auch die Situation vor dem Text selbst vorhanden war. Es geht bei den textexternen Faktoren darum, wer wozu, wem, über welches Medium, wo, wann und warum einen Text mit welcher Funktion übermittelt.[4] Diese Fragen werden nun nacheinander unter den entsprechenden Bezeichnungen von Nord beantwortet.[3]
5.1.1 Senderpragmatik
Der Sender des Artikels ist das französische Nachrichtenmagazin L’Express. Es wurde 1953 gegründet und gehört zur belgischen Express-Roularta-Gruppe.[5] Mit einer Auflage von 568.000 Stück[6] gehört die wöchentlich erscheinende Zeitschrift zu den absatzstärksten in Frankreich.[7] Der Express wird auch im Ausland verkauft. In diesem Fall ist der Sender nicht gleich der Textproduzent, denn dies sind die beiden Autorinnen Marie-Laure de Léotard und Jacqueline Remy. Letztere arbeitete bis 2007 bei dem beschriebenen Nachrichtenmagazin und hat dort die Rubrik Société geleitet.[8] Sie veröffentlichte einige Bücher, unter anderem eines über die politische und soziale Bedeutung der Frau (La République des femmes) und eines über die Kinder der Babyboomer-Generation (Nos enfants nous haïront).[9] Über de Léotard erhielt ich leider keine Informationen, ob sie auch heute noch Journalistin bei L’Express ist. Bis 2001 hatte sie dort zumindest die Rolle der Spécialiste de l’éducation inne.[10] Auch sie ist Autorin eines Buches, dieses hat jedoch thematisch nichts mit dem zu übersetzenden Artikel gemein.[11]
Die Zeitschriften Der Spiegel und L’Express ähneln sich in ihrem Aufbau und ihrer gesellschaftlichen Bedeutung. Beide bevorzugen eine umfassende Berichterstattung und keine Artikel, in denen Fotos dominieren.[12] Demnach ist anzunehmen, dass die Magazine gleichwertig sind und eine Veröffentlichung der übersetzten Version von Famille: avoir un enfant tard durchaus realistisch ist, zumal beide sogar die Rubrik Gesellschaft führen. Das Sprachniveau des Ausgangstextes sollte im Allgemeinen in der Translation beibehalten werden können. Redewendungen oder Sprichwörter, die den französischen Zeitungsartikel interessanter gestalten sollen, sind zu erwarten und müssen eventuell recherchiert werden.
Aufgrund der Informationen, die ich über die Textproduzentinnen erhielt, nehme ich an, dass die beiden Autorinnen für diesen Artikel ausreichend qualifiziert waren und die Fakten dementsprechend gründlich geprüft haben. Zumindest für Remy ist die Thematik nicht vollkommen unbekannt, da sie sich bereits in ihren Büchern mit Feminismus, Kindern und der Babyboomer-Generation auseinandergesetzt hatte.
5.1.2 Senderintention
Die primäre Intention des Express ist es, seine Leser über eine momentane Entwicklung im französischen Gesellschaftsleben zu informieren. Da zahlreiche Personen in diesem Online-Artikel zu Wort kommen, darunter Ärzte und Institutionsleiter, soll möglicherweise auch Aufklärungsarbeit geleistet und auf diesem Wege manches Vorurteil abgebaut werden. Denn das späte Kinderbekommen ist ein brisantes Thema, das nicht ausschließlich die Eltern betrifft, sondern auch die Familienangehörigen, die sich im Todesfall um die Kinder kümmern müssen sowie die Gesellschaft, für die zusätzliche Kosten entstehen. Daher kann es nur von Vorteil sein, über die Motive und Wünsche der späten Eltern Bescheid zu wissen und auch aus ärztlicher Sicht über dieses Thema informiert zu werden.
Außerdem ist der Ausgangstext so konzipiert, dass er zum Nachdenken über die Thematik anregen soll. Männer oder Frauen über 40, die momentan überlegen, ob sie noch ein Kind bekommen sollen oder nicht, erhalten in diesem Artikel einige Denkanstöße in die verschiedensten Richtungen. So könnte es nicht nur zu gesundheitlichen Problemen bei Mutter und Kind kommen (Z. 138-143 AT), sondern auch das gesellschaftliche Ansehen könnte leiden (Z. 135 AT). Insbesondere der letzte Absatz könnte noch unentschlossenen älteren Paaren die Entscheidung erleichtern, denn viele wird die Vorstellung abschrecken, ihre eigenen Kinder vergleichsweise früh zu (Halb-)Waisen zu machen. Doch auch Leser, die das späte Kinderbekommen nicht in Betracht ziehen, sollen zum Nachdenken animiert werden. Die beiden letzten Sätze des Artikels zum Beispiel bilden ein offenes Ende, da es zu dem damaligen Zeitpunkt noch keine Antwort auf die Frage nach dem Preis für die Eltern gab. Der Leser wird dazu angeregt sich vorzustellen, wie die Situation in zwölf bis 13 Jahren aussehen könnte.
Eine weitere Intention des Senders ist es, den Leser möglichst lange auf der Internetseite zu halten. Dazu sind im Online-Artikel diverse Personen verlinkt, wie zum Beispiel Dr. Michel Tournaire (Z. 133 AT) oder Henri Leridon (Z. 33 AT). Klickt der Leser auf diese Namen, werden ihm weitere Artikel aufgelistet, in denen sie vorkommen. Auch werden ihm mit diesen Personen verwandte Themen vorgeschlagen. So steigt die Wahrscheinlichkeit, dass der Rezipient nicht nur diesen einen, sondern noch weitere Berichte auf der Internetseite lesen wird.
Die Senderintentionen des französischen sowie des deutschen Nachrichtenmagazins sind ähnlich. Auch Der Spiegel will seine Leserschaft mit diesem Bericht informieren, aufklären und zum Nachdenken anregen, weswegen diesbezüglich keine großen Veränderungen in der Übersetzung vorgenommen werden müssen. Lediglich die Namensverlinkungen und das dadurch gewünschte Lesen anderer Artikel kann aufgrund des Mediumwechsels in der Translation nicht übernommen werden. Dieser Punkt wird unter 5.1.4 weiterführend erläutert.
5.1.3 Empfängerpragmatik
Der Ausgangstext richtet sich gleichermaßen an frankophone Frauen wie an frankophone Männer. Sie müssen jedoch nicht zwangsläufig spät Eltern geworden sein oder darüber nachdenken, es zu werden. Aufgrund der Thematik lässt sich das Alter der meisten Rezipienten auf 35 bis maximal 60 Jahre einschränken. Im Allgemeinen ist die Leserschaft des Express gebildet, denn knapp 50 Prozent haben zumindest ihr Abitur absolviert.[13] Daher ist bei den Empfängern eine wenigstens ausreichende Allgemeinbildung sowie Kenntnisse über das eigene Land und die Kultur vorauszusetzen. Darüber hinaus sollte damit gerechnet werden, dass im Text Fachvokabular vorkommt oder Fachwissen gefragt ist.
Auch die Leser des Zieltextes werden Frauen und Männer im Alter von 35 bis 60 Jahren sein. Somit ist Der Spiegel der ideale Sender, denn seine Hauptleserschaft besteht aus 30- bis 49-Jährigen sowie aus mindestens 50-Jährigen. Auch sie haben oftmals einen Abiturabschluss (42 Prozent).[14] Aus diesem Grund kann eventuell auftretendes Fachvokabular für den deutschen Leser beibehalten werden. Frankreichspezifisches Wissen, beispielsweise über bekannte Persönlichkeiten oder Institute, gehört dagegen nicht zwingend zur Allgemeinbildung und sollte daher erklärt, ergänzt oder umschrieben werden. Ein Beispiel dafür lässt sich in Zeile 47 des Ausgangstextes finden, in der drei französische Persönlichkeiten aufgezählt werden, die spät Vater geworden sind. Dem frankophonen Leser werden sie ein Begriff sein, dem deutschen jedoch kaum.
Die relativ hohe Schulbildung von vielen Spiegel -Rezipienten spricht auch dafür, dass bei ihnen französische Sprachkenntnisse vorhanden sind. Daher müssen nicht alle französischen Begriffe strikt in die deutsche Sprache übersetzt werden (z.B. Z. 52 AT, une avant-garde). Auch die genannten Buchtitel (z.B. Z. 67 AT, Moi d’abord) können durchaus beibehalten werden, wenn zusätzlich eine deutsche Übersetzung oder, falls vorhanden, der deutsche Titel angegeben wird.
5.1.4 Medium
Der Artikel wird als schriftlicher Text auf der Internetseite www.lexpress.fr im Archiv zur Verfügung gestellt. Es ist nicht erkennbar, ob er zusätzlich in der Printausgabe veröffentlicht wurde. Das Medium Internet bietet für ein Nachrichtenmagazin zahlreiche Optionen, die die gedruckte Ausgabe nicht hat. Der Leser kann zum Beispiel wesentlich stärker eingebunden oder zur Interaktion animiert werden. So ist es nach einer Registrierung möglich, seinen Kommentar direkt zu diesem Bericht abzugeben oder ihn per Facebook, Twitter und Google+ zu verbreiten. Des Weiteren sind diverse Personen in diesem Artikel verlinkt, das heißt, der Leser kann sich beispielsweise eine knappe Beschreibung oder andere Online-Artikel der jeweiligen Personen ansehen.
[...]
[1] Vgl. Kadric, Kaindl, Kaiser-Cooke (2010), S. 74 ff.
[2] Vgl. Nord (1988), S. 41 f.
[3] Vgl. Nord (1988), S. 47 ff.
[4] Vgl. Nord (1988), S. 41 f.
[5] Vgl. Presseurop (2012).
[6] Vgl. Ebd.
[7] Vgl. Hols (2001), S. 284.
[8] Vgl. L’Express (2012).
[9] Vgl. Amazon.fr (2012).
[10] Vgl. Chartier (2001) auf: Lexpress.fr.
[11] Vgl. Amazon.fr (2012).
[12] Vgl. Hols (2001), S. 284.
[13] Vgl. Hols (2001), S. 285.
[14] Ebd.
- Arbeit zitieren
- Hanna Wilkes (Autor:in), 2012, Kommentierte Übersetzung des französischen Textes "Famille: avoir un enfant tard", München, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/303689
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