L’expression Historia magistra vitae veut dire que l’homme peut tirer des enseignements de l’histoire pour éviter des fautes dans l’avenir.
Pour cela, beaucoup d’auteurs, surtout à l’époque du romantisme, ont intégrés des personnages et événements réels dans leurs romans historiques. Mais est-ce qu’on peut toujours apprendre des choses riches d’enseignements de l’histoire ?
En premier lieu, le devoir suivant analyse la représentation du roi Friedrich Wilhelm IV et de son peuple, enchâssés par Klaus Kordon dans son œuvre "1848. Die Geschichte von Jette und Frieder". En second lieu, on ne considère pas seulement le contenu et le ton, mais aussi la fonction des portraits. Les derniers chapitres s’occupent de l’intégration de l’histoire dans le roman et de la comparaison du travail de Kordon avec celui des auteurs du IXe siècle, comme Dumas et Hugo, en ce qui concerne le style et les portraits du roi et du peuple.
Table des matières
1 Introduction
2 Historia magistra vitae – une maxime toujours valable ?
2.1 La représentation du roi et du peuple dans »Was für ein Volk«
2.2 La fonction des portraits dans le roman de Kordon
2.3 L’histoire dans 1848. Die Geschichte von Jette und Frieder
2.4 Comparaison avec les romans historiques d’Hugo et Dumas
3 Conclusion
4 Bibliographie
1 Introduction
L’expression Historia magistra vitae veut dire que l’homme peut tirer des enseignements de l’histoire pour éviter des fautes dans l’avenir.
Pour cela, beaucoup d’auteurs, surtout à l’époque du romantisme, ont intégrés des personnages et événements réels dans leurs romans historiques. Mais est-ce qu’on peut toujours apprendre des choses riches d’enseignements de l’histoire ?
En premier lieu, le devoir suivant analyse la représentation du roi Friedrich Wilhelm IV et de son peuple, enchâssés par Klaus Kordon dans son œuvre 1848. Die Geschichte von Jette und Frieder. En second lieu, on ne considère pas seulement le contenu et le ton, mais aussi la fonction des portraits. Les derniers chapitres s’occupent de l’intégration de l’histoire dans le roman et de la comparaison du travail de Kordon avec celui des auteurs du IXe siècle, comme Dumas et Hugo, en ce qui concerne le style et les portraits du roi et du peuple.
2 Historia magistra vitae – une maxime toujours valable ?
2.1 La représentation du roi et du peuple dans »Was für ein Volk«
Dans le chapitre « Was für ein Volk », pris du roman 1848. Die Geschichte von Jette und Frieder, l’auteur Klaus Kordon trace le portrait du roi, Friedrich Wilhelm IV, et de son peuple.
La scène se passe le 19 de mars pendant la révolution de l’année 1848 devant le château à Berlin et le peuple veut forcer son roi à voir les victimes des combats. D’abord, l’apparence du roi est décrite quand il apparaît sur le balcon pour la première fois. Il ne semble pas souverain et le peuple fait attention à chaque mouvement du roi, comme son haussement d’épaules.[1] En outre, ses vêtements ne sont pas à la bonne taille et il est même appelé « dieser dicke Kasper ».[2] Ainsi, son apparence représente sa prospérité, mais aussi sa gaucherie.
Le peuple, en revanche, est dominant et d’un air de supériorité. Contrairement à l’avis du roi, qui pense que son peuple le soutient, les gens doutent du droit divin comme justification d’une prétention au pouvoir.[3] Il est évident que le peuple ne le respecte pas du tout, car les gens crient des phrases provocantes comme « Na, Fritze, wäschste deine Pfoten in Unschuld ? »[4].
De plus, le peuple furieux revendique de libérer les prisonniers, mais le roi n’entends pas cette exigence, parce qu’il est d’avis que les prisonniers ont entraîné le peuple à se rebeller. D’après son peuple, le roi est naïf et aveugle.[5] Le roi ne parle pas à peine, mais quand il dit « Ich will se euch ja schicken ! »[6], on voit qu’il s’exprime au même sociolecte que son peuple, qui parle souvent et sans détour.
Après que le roi a disparu, le peuple ne le laisse pas tranquille, mais ils crient jusqu’à ce que le couple royal revienne. L’auteur utilise des adjectifs comme pâle et raide pour décrire le roi et la reine. Leurs visages semblent d’être de marbre et la reine est choquée par la vue des cadavres. Par ailleurs, ils sont présentés indécis et embarrassés.[7]
D’un part, il semble que le roi est soumis et faible, quand il tire son chapeau aux morts. Kordon écrit: « Der König nimmt vor den Toten den Hut ab und steht nun da wie ein gescholtener Schüler vor seinen Lehrern; […] »[8], ainsi le roi est comparé à un élève qui s’a tenu impoliment. Le couple royal est même forcé de descendre vers le peuple et s’incliner devant les morts.[9]
D’autre part, peut-être que le roi a seulement fait ce geste pour calmer son peuple, puisqu’il n’a tiré son chapeau qu’après hésitation.[10] De plus, reculer temporairement pourrait l’aider à assurer durablement sa puissance absolue. Selon Michael, un étudiant qui n’est pas impressionné par la geste du roi, le peuple lui a pardonné trop tard : « Aber merkt denn keiner, dass hier nur Furcht und kluges Kalkül die Lehrmeister waren ? »[11]. L’étudiant veut même inciter les gens à réfléchir sur un nouveau régime politique, mais la majorité du peuple n’y pense pas. Il en résulte que le peuple est divisé, naïf et émotionnel.[12]
2.2 La fonction des portraits dans le roman de Kordon
Après avoir découvert la représentation du roi et du peuple, intégré par Klaus Kordon dans son œuvre 1848. Die Geschichte von Jette und Frieder, passons maintenant à expliquer la fonction de ces portraits.
Premièrement, l’auteur a sûrement l’intention de souligner la force du peuple pendant la révolution. À cause de son passé comme citoyen de la R.D.A, Klaus Kordon est de gauche et en conséquence il est convaincu de la souveraineté du peuple.[13] Pour cela, il utilise la voix d’un citoyen plus radical pour exprimer son avis et critiquer l’indulgence du peuple : « Nach dem, was wir diese Nacht erlebt haben, vertraue ich weder großzügigen Versprechungen noch geheuchelten Kniefällen. »[14] De plus, il fait une proposition pour l’avenir : « Wir dürfen nicht so schnell vergeben und vergessen, müssen darüber nachdenken, wie wir uns eines Tages selbst regieren können. »[15]
Deuxièmement, l’image désirable du roi qui est souverain, courageux et juste ne tient plus debout comparé à Friedrich Wilhelm IV. Dans la description de Klaus Kordon le roi semble faible et indécis. Comme nous l’avons vu plus haut, il est facile à manipuler et le peuple ne lui respecte pas.[16] Ainsi le lecteur remarque l’incompétence du roi et probablement ne supporte plus la monarchie. Peut-être que l’auteur veut affirmer que la naissance royale ne se porte pas garant pour un empereur juste et honorable.
[...]
[1] Voir Klaus Kordon: 1848. Die Geschichte von Jette und Frieder. Mit einem Nachwort des Autors. Weinheim: Beltz ²2000, p. 410.
[2] Klaus Kordon (2000), p. 411.
[3] Voir Klaus Kordon (2000), p. 417.
[4] Klaus Kordon (2000), p. 410.
[5] Voir Klaus Kordon (2000), p. 411.
[6] Klaus Kordon (2000), p. 410.
[7] Voir Klaus Kordon (2000), p. 416.
[8] Klaus Kordon (2000), p. 416.
[9] Voir Klaus Kordon (2000), p. 417.
[10] Voir Klaus Kordon (2000), p. 416.
[11] Klaus Kordon (2000), p. 418.
[12] Voir Klaus Kordon (2000), p. 418.
[13] Voir http://www.kordon.eu/ (accès le 01.02.15).
[14] Klaus Kordon (2000), p. 418.
[15] Klaus Kordon (2000), p. 418.
[16] Voir Klaus Kordon (2000), pp. 410-416.
- Quote paper
- Valerie Till (Author), 2015, La représentation du roi et de son peuple dans Klaus Kordon's "1848. Die Geschichte von Jette und Frieder", Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/303223
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