Ce devoir a pour but de rendre à l’écrit l’exposé oral que j’ai présenté en classe le
20 novembre 2003. Je suivrai le plan du soutien que j’avais distribué avant l’exposé.
Vu d’autres exposés dans le cadre du séminaire qui traitent des aspects de mon sujet,
je ne vais pas non plus – comme je l’ai fait dans mon exposé à l’oral – expliciter les
articles sur le BILD (v. l’exposé de Sophie HUNGERHOFF) et la Fondation Robert
Bosch (v. l’exposé d’Ada CIRICA). En plus, il est évident que je ne pouvais pas
exposer chacun des 13 articles, traitants des aspects assez divers de l’un à l’autre,
d’une façon très approfondie pendant une heure.
Je vais essayer de retracer la présentation verbale du sujet. Néanmoins, je ne vais
pas non plus me priver de garder le style d’un devoir écrit. Le sujet a été exposé à
l’oral d’une façon assez libre, c’est-à-dire que je n’ai pas lu un texte que j’avais
préparé avant. est le sujet de mon travail –, il est utile de lire le texte du Traité francoallemand
afin de pouvoir regrouper ces différents domaines et de voir en même
temps sur quelles dispositions maîtresses celui-ci repose. Ainsi on peut dire que le
Traité repose sur deux dispositions maîtresses : D’une part, il y a un calendrier précis
de rencontres régulières à tous les niveaux (chefs d’Etat et de gouvernement,
Ministres, hauts fonctionnaires), destiné à susciter un réflexe de coopération. D’autre
part, il y a un champ de coopération concentré sur trois domaines : les affaires
étrangères, la défense, l’éducation et la jeunesse.
Il est intéressant de savoir que le Traité n’a été modifié qu’une fois, par deux
protocoles signés le 22 janvier 1988, au moment de son 25ème anniversaire, créant par
la suite deux nouvelles structures : Le Conseil franco-allemand de défense et de
sécurité ainsi que le Conseil franco-allemand économique et financier. [...]
TABLE DES MATIERES
Préface
INTRODUCTION: Contenu du Traité franco-allemand
1. Affaires étrangères
1.1 Echanges commerciaux
1.2 Chaîne radio franco-allemande
1.3 La France et l’Allemagne dans les journaux télévisés
1.4 Colloques franco-allemands de jeunes journalistes
2. Défense
2.1 Défense commune
3. Question relative à l’éducation et à la jeunesse
3.1 Les échanges universitaires et l’université franco-allemande
3.2 L’ADEAF
3.3 Lycées franco-allemands
3.4 L’OFAJ
3.5 Le BILD
4. Société civile, culture et médias
4.1 Fondation Robert Bosch
4.2 Chorales franco-allemandes
4.3 Volker Schlöndorff, le passeur
4.4 Klaus Mann, l’exil et la France
4.5 ARTE
4.6 Evènements sportifs
CONCLUSION
Bibliographie
Préface
Ce devoir a pour but de rendre à l’écrit l’exposé oral que j’ai présenté en classe le 20 novembre 2003. Je suivrai le plan du soutien que j’avais distribué avant l’exposé.
Vu d’autres exposés dans le cadre du séminaire qui traitent des aspects de mon sujet, je ne vais pas non plus – comme je l’ai fait dans mon exposé à l’oral – expliciter les articles sur le BILD (v. l’exposé de Sophie HUNGERHOFF) et la Fondation Robert Bosch (v. l’exposé d’Ada CIRICA). En plus, il est évident que je ne pouvais pas exposer chacun des 13 articles, traitants des aspects assez divers de l’un à l’autre, d’une façon très approfondie pendant une heure.
Je vais essayer de retracer la présentation verbale du sujet. Néanmoins, je ne vais pas non plus me priver de garder le style d’un devoir écrit. Le sujet a été exposé à l’oral d’une façon assez libre, c’est-à-dire que je n’ai pas lu un texte que j’avais préparé avant.
INTRODUCTION: Contenu du Traité franco-allemand
Avant de pouvoir traiter les domaines de la coopération franco-allemande – ce qui est le sujet de mon travail –, il est utile de lire le texte du Traité franco-allemand afin de pouvoir regrouper ces différents domaines et de voir en même temps sur quelles dispositions maîtresses celui-ci repose. Ainsi on peut dire que le Traité repose sur deux dispositions maîtresses: D’une part, il y a un calendrier précis de rencontres régulières à tous les niveaux (chefs d’Etat et de gouvernement, Ministres, hauts fonctionnaires), destiné à susciter un réflexe de coopération. D’autre part, il y a un champ de coopération concentré sur trois domaines: les affaires étrangères, la défense, l’éducation et la jeunesse.
Il est intéressant de savoir que le Traité n’a été modifié qu’une fois, par deux protocoles signés le 22 janvier 1988, au moment de son 25ème anniversaire, créant par la suite deux nouvelles structures: Le Conseil franco-allemand de défense et de sécurité ainsi que le Conseil franco-allemand économique et financier.
On suivra l’ordre du Traité et on regardera de plus près d’abord le domaine des affaires étrangères, ensuite celui de la défense avant d’aborder la question relative à l’éducation et à la jeunesse. Suite au préambule du Traité, j’ajoute un quatrième point qui traitera la société civile, la culture et les médias. Cela nous permet aussi d’aborder tous les articles concernant notre centre d’intérêt dans la revue Documents (comme par exemple sur les chorales franco-allemandes) sur lesquels cet exposé s’appuie[1].
1. Affaires étrangères
Le domaine des affaires étrangères englobe de différents aspects comme les consultations sur les principaux sujets de politique étrangère, le développement de la coopération dans le domaine de l’information, la comparaison des programmes d’aide au développement et le renforcement de la coopération dans le domaine des marchés communs et des autres domaines de la politique économique.
On parlera d’abord sur les échanges commerciaux entre l’Allemagne et la France, puis sur le projet d’une chaîne radio franco-allemand pour conclure enfin ce premier point avec un regard sur le domaine de l’information.
1.1 Echanges commerciaux
Jörg LANGER, directeur de la Chambre officielle franco-allemande de Commerce et d’Industrie[2], créée en 1955, nous donne un aperçu des échanges commerciaux entre les deux états.
L’interpénétration des deux économies se mesure au volume et à la qualité des échanges commerciaux. Le tableau suivant[3] illustre le développement considérable de ceux-ci:
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Aussi, se sont développés de manière significative les investissements directs. Parlons d’abord des investissements de la France enAllemagne. En 1980 les Français ont investi 0,83 milliards €, en 1990 4,88 milliards € et en 2000 même 25 milliards €. Il y a en 2000 1.416 entreprises françaises en Allemagne dont 300 dans les nouveaux Länder, pour la plupart de petite dimension. Comme points forts sont considérés l’importance du marché allemand ainsi que la connotation positive de «made in Germany». Comme points faibles, par contre, sont annoncés le coût des charges salariales et de l’énergie ainsi que le poids de la réglementation (i.e. en ce qui concerne l’environnement) et la bureaucratie.
Les Allemands ont investi 1,13 milliards € en France en 1980, 5,61 milliards € en 1990, 15,57 milliards € en 1997 et 27 milliards € en 2000 ce qui fait qu’on trouve en 2000 2.782 entreprises allemandes en France. Il est a révélé que l’Allemagne est le deuxième plus grand investisseur en France après les Etats-Unis. 200.000 emplois sont ainsi à attribuer aux investissements allemands. Les points très forts sont l’environnement industriel, la qualité de la main-d’œuvre et de l’infrastructure et les salaires relativement faibles. Comme points forts on peut énumérer le rapprochement avec l’Europe du sud, les aides à l’investissement et la qualité de vie. Les points faibles sont la lourdeur administrative, l’imposition, la législation sociale et la réglementation sur les 35 heures.
1.2 Chaîne radio franco-allemande
Gérard FOUSSIER, Directeur du Département «Projets européens» chez la chaîne radio Deutsche Welle (DW) à Cologne, nous fournit des informations sur la Radio-E.
Deutsche Welle, la radio internationale d’Allemagne avec des émissions en trente langues a fêté en 2003 son 50ème anniversaire. Depuis quelques temps déjà, elle cherchait et cherche des modèles de coopération, en particulier avec RFI et BBC-World. D’où naquit la réalisation de magazines en français, allemand et anglais sous le nom de Radio-E où s’est jointe une douzaine de radios internationales du continent européen. Persiste toujours le problème de trouver un maillon.
FOUSSIER explique d’ailleurs qu’il existe un déséquilibre notaire dans l’information des publics français et allemand sur leur voisin respectif. RFI dispose d’une fréquence à Berlin, contrairement à DW qui propose, elle, une fréquence radio commune que la France (Radio France et RFI) et l’Allemagne (ARD et DW) se partageraient équitablement à Paris, puis partout en France, Allemagne et les dans les capitales européennes.
Comme le Traité franco-allemand est au centre de notre séminaire, j’aimerais bien appeler l’information sur un CD produit par RFI et DW à l’occasion du 40ème anniversaire, intitulé Duo pour l’Europe.
[...]
[1] Quand on regarde le soutien distribué, on voit tout de suite que «la base» de cet exposé est en effet le chapitré sur les domaines de la coopération dans la revue Documents.
[2] Pour des informations supplémentaires voir http://www.francoallemand.com
[3] Ce tableau est tiré de l’article de LANGER. J’ai converti les données en EUR.
- Quote paper
- Elisabeth Hecht (Author), 2004, Les domaines de la cooperation franco-allemande, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/25519
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