Ce terme, francophonie, mérite lui-même une courte explication car son utilisation est
soumise à quelques notions différentes, relatif aux contextes dans lesquels il est utilisé respectivement
aux personnes qui l’emploient, mais surtout quant à l’initiale – minuscule ou majuscule
(voir Tétu, 1997 : 14 sqq.) : correspondant à l’adjectif « francophone », celui qui parle le
français (également inventé par l’homme suivant), c’était tout d’abord le géographe français
Onésime Reclus qui introduisait le mot en tant que tel à la fin du XIXe siècle. Il s’agit donc en
premier lieu d’un regroupement sur base linguistique, à la fois rendant compte aux relations
géographiques. Or, l’écriture avec un petit f désigne en général l’ensemble des locuteurs employant
uniquement ou partiellement le français dans leur quotidien ; tandis que celle-là avec
un grand F représente le rassemblement des états, gouvernements ou institutions officielles
qui appliquent la langue de Molière dans leurs rapports internes et externes. Cette dernière est celle correspondant pareillement à la Francophonie politique dont parlera entre autres cette
dissertation.
D’abord, je donnerai quelques dates historiques quant à la Francophonie (sous formes
d’ACCT et OIF), y compris une esquisse de manière générale de son fonctionnement. Puis,
j’ai l’intention de décrire les relations postcoloniales entre la République française et les pays
africains indépendants francophones à partir de quelques exemples en me fondant sur le rôle
qui jouait la Francophonie institutionnalisée en tant que médiatrice entre les groupes d’intérêt
différents – ou bien si elle jouait un rôle au fait –, tout comme montrer les succès ou échecs
dans ses ambitions dans le sens politique/juridique générales et les désaccords au sein de
l’organisation et dans les liens franco-africains. Pour en conclure, il y aura un résumé rendant
compte des résultats obtenus et jugeant les forces et faiblesses dans ces relations relatif à la
médiation déjà mentionnée.
Je ferai ainsi en m’appuyant principalement sur des sources secondaires, soit sur internet
soit imprimées comme par exemple Qu’est-ce que la Francophonie de Michel Tétu
(1997), Une histoire de la Francophonie de Christian Valantin (2010) ou La politique française
de coopération avec les états africains et malgache au sud du Sahara de Brigitte
Nouaille-Degorce (1982) tout comme sur des sources primaires comme des chartes ou organigrammes.
Table de matieres
1. Introduction
2. Historique et mode de fonctionnement de la Francophonie institutionnelle : de l’Agence de cooperation culturelle et technique a l’Organisation internationale de la Francophonie
3. Des cas notables
3.1. Le financement de l’OIF - cote franqais
3.2. Le reglement des conflits
3.3. L’assistance electorale
3.4. La politique « africaine » de la France et la Francophonie
3.4.1. Selon Franqois-Xavier Verschave
3.4.2. Selon d’autres auteurs
4. Resume
5. Bibliographie
- Citation du texte
- Harry Körner (Auteur), 2011, Les relations postcoloniales entre la France et l’Afrique: le rôle de la Francophonie «politique», Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/232772
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