Dans les études littéraires et culturelles la séparation entre l’espace public et l’intimité - un paradigme qui avait beaucoup d’influence sur la littérature de l’après-guerre – est considérée comme artificielle, idéologique, et, en grande partie, elle sert à renforcer l’hiérarchie sociale entre les sexes. Également, on peut constater que la critique fréquente de cette opposition a aidé, d’une manière involontaire, de maintenir son autorité.
Or, ces catégories de la séparation du corps fournissent un soutien pour une « rhétorique de fantaisie », des imaginations du moi et elles désignent leur capacité (ou bien leur manque de capacité) pour agir et parler comme un être humain. Le roman Cérémonie de Yasmine Chami-Kettani présente une façon particulière aux lecteurs de construire les gens de la culture orientale comme des personnages arbitrant et critiques qui se trouvent toujours dans le même cadre problématique de la vie publique et l’intimité. Pour Yasmine Chami-Kettani un tel caractère est doté d’une force deconstructive car il semble que le social est imprimé sur son corps qui est contaminé par un certain conflit culturel, et qui menace la distinction entre les demandes de sa culture et ses désirs individuels avant de pouvoir sortir un mot. Dans cette tradition, les personnages de Malika, de Khadija et d’Aïcha, au moyen des sensations et des particularités qui composent leurs caractères, deviennent les moyens du critique de l’auteur de la configuration de l’espace public et privé.
L’histoire de Cérémonie se déroule au Maroc dans une société qui consiste en oppositions et en refoulements. Le livre raconte l’histoire de Malika et Khadija, deux cousines, et celle de leurs familles. Khadija a quitté son époux et elle est retournée avec ses trois filles dans la maison de sa famille. Sa position, qui hésite entre l’inclusion dans sa famille et l’exclusion de la société marocaine comme une femme divorcée, la transformée en personnage symbolique des limites de la société. Quand même, Malika prend le parti de Khadija, et sa tentative de la protéger des accusations de la part de sa famille devient l’une des pierres angulaire de l’intrigue du livre.
La fascination du corps: L‘établissement d’une identité intime dans Cérémonie de Yasmine Chami-Kettani
Dans les études littéraires et culturelles la séparation entre l’espace public et l’intimité - un paradigme qui avait beaucoup d’influence sur la littérature de l’après-guerre – est considérée comme artificielle, idéologique, et, en grande partie, elle sert à renforcer l’hiérarchie sociale entre les sexes. Également, on peut constater que la critique fréquente de cette opposition a aidé, d’une manière involontaire, de maintenir son autorité.
Or, ces catégories de la séparation du corps fournissent un soutien pour une « rhétorique de fantaisie », des imaginations du moi et elles désignent leur capacité (ou bien leur manque de capacité) pour agir et parler comme un être humain. Le roman Cérémonie de Yasmine Chami-Kettani présente une façon particulière aux lecteurs de construire les gens de la culture orientale comme des personnages arbitrant et critiques qui se trouvent toujours dans le même cadre problématique de la vie publique et l’intimité. Pour Yasmine Chami-Kettani un tel caractère est doté d’une force deconstructive car il semble que le social est imprimé sur son corps qui est contaminé par un certain conflit culturel, et qui menace la distinction entre les demandes de sa culture et ses désirs individuels avant de pouvoir sortir un mot. Dans cette tradition, les personnages de Malika, de Khadija et d’Aïcha, au moyen des sensations et des particularités qui composent leurs caractères, deviennent les moyens du critique de l’auteur de la configuration de l’espace public et privé.
L’histoire de Cérémonie se déroule au Maroc dans une société qui consiste en oppositions et en refoulements. Le livre raconte l’histoire de Malika et Khadija, deux cousines, et celle de leurs familles. Khadija a quitté son époux et elle est retournée avec ses trois filles dans la maison de sa famille. Sa position, qui hésite entre l’inclusion dans sa famille et l’exclusion de la société marocaine comme une femme divorcée, la transformée en personnage symbolique des limites de la société. Quand même, Malika prend le parti de Khadija, et sa tentative de la protéger des accusations de la part de sa famille devient l’une des pierres angulaire de l’intrigue du livre.
En général, on peut déduire qu’il y a dans Cérémonie une antithèse sociale fondamentale entre la compréhension de la liberté du corps par les membres âgés de la famille et celle des femmes comme Malika, Khadija et Aïcha: ces deux mondes s’affrontent. Quand même, on y trouve une dépendance mutuelle : on doit obéir à la famille pour vivre dans la société : « Tout semblait propice à l’établissement de Khadija dans le cercle d’un bonheur aux paramètres aussi soigneusement contrôlés que possible, jeune fille précieuse, précieusement établie, peut-être même un peu au-delà des espérances maternelles » (p. 46). C’est seulement la loi de l’obéissance physique et psychique qui compte, les femmes doivent soumettre leurs corps au régime familial. C’est ainsi une tension entre le principe du déterminisme et la réalité qui prend forme. Il y a d’un côté l’influence du milieu sur les individus et leur présentation de soi, et de l’autre les femmes ont la possibilité d’échapper à leurs conditions par l’isolement de cette présentation. L’univers dans Cérémonie est donc construit par des endroits où les corps sont prisonniers et enfermés. Tout se passe comme si le créateur, Yasmine Chami-Kettani, était absolument libre de sa matière. Elle présente la vie des femmes comme un chemin de doutes personnelles. Il semble que ce chemin a la volonté de mettre les bâtons dans les roues de Khadija et de Malika : « […] il lui semble par moments que son cœur désaccordée emplit sa bouche jusqu'à la nausée, elle sent sa masse gluante et chaude palpiter en elle, les chocs ébranlent son corps […] » (p. 8). Malgré tout, leur solidarité et leur amitié restent comme lumière qui soutient leur présentation physique à leur entourage.
Par conséquent, la manière de Yasmine Chami-Kettani de faire comprendre l’espace intime aux lecteurs se caractérise par le simplisme et le manichéisme. On peut y observer les hésitations et les glissements de la narration réaliste, qui reflètent les hésitations idéologiques de l’auteur. Yasmine Chami-Kettani montre les impératifs réalistes dans les manifestes du corps. Il y a beaucoup d’investissements imaginaires auxquels se prête l’invention réaliste :
« […] le pays est moderne, émancipé par le cul, les petites filles de Casablanca pour les Saoudiens accueillis en grande pompe, les petits garçons pour les Européens déglingués qui hantent les beautés rougeoyantes de Marrakech, et toi, chérie, agrippée à tes principes, si tu savais comme je vous aime, toi et ton irréductible dignité » (p. 53).
Par l’évocation du pathétique de la situation et la dramatisation de la pression qui est faite sur Khadija et Malika, l’auteur arrive à faire trembler le lecteur. L’insistance est portée sur la dimension visuelle de la représentation. Par exemple, l’auteur évoque la souffrance de Malika en impliquant : « […] mais tu sais déjà, ta main chaude sur mon ventre bénit ce qui n’est pas encore, tu fais advenir en moi ce qui n’a pas émergé » (p. 26). C’est une écriture de la simultanéité avec des retours en arrière et la narration multiplie les points de repère. Dans un premier temps du récit l’écrivaine constitue une image raccourcie de toute la réalité de Khadija :
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- Anonymous,, 2011, La fascination du corps: L‘établissement d’une identité intime dans Cérémonie de Yasmine Chami-Kettani, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/215474
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