Dans la scène 3, Acte V, extrait de la pièce de théâtre « L´avare », écrit par Molière, le riche Harpagon accuse Valère, l´amant secret de sa fille Elise, d´avoir volé son argent, pendant que ce dernier essaye de lui confronter avec ses plans de mariage.
L´extrait commence par des protestations de Valère contre l´accusation d´Harpagon. Il explique que son argent ne l´intéresse pas du tout et lui demande en même temps de lui laisser ce qu´il a. C´est-à-dire, il veut que le père de son amante soit d´accord avec leur amour, mais celui-ci ne comprend pas vraiment la situation en pensant que c´est l´argent volé que Valère veut bien garder. Ensuite il l´insulte et exprime sa déception lors de son comportement. Par conséquent, il y a un malentendu entre les deux protagonistes qui est encore amplifié par leurs attitudes différentes concernant l´amour et l´argent. Valère, pensant que son amour a été découvert, parle d´Elise comme de son trésor tandis qu´Harpagon pose toujours les mêmes questions concernant son trésor. À la fin, le malentendu se dissipe et Harpagon pressent le pire.
Molière: „L´avare“
1) Résumez le dialogue entre Harpagon et Valère :
Dans la scène 3, Acte V, extrait de la pièce de théâtre « L´avare », écrit par Molière, le riche Harpagon accuse Valère, l´amant secret de sa fille Elise, d´avoir volé son argent, pendant que ce dernier essaye de lui confronter avec ses plans de mariage.
L´extrait commence par des protestations de Valère contre l´accusation d´Harpagon. Il explique que son argent ne l´intéresse pas du tout et lui demande en même temps de lui laisser ce qu´il a. C´est-à-dire, il veut que le père de son amante soit d´accord avec leur amour, mais celui-ci ne comprend pas vraiment la situation en pensant que c´est l´argent volé que Valère veut bien garder. Ensuite il l´insulte et exprime sa déception lors de son comportement. Par conséquent, il y a un malentendu entre les deux protagonistes qui est encore amplifié par leurs attitudes différentes concernant l´amour et l´argent. Valère, pensant que son amour a été découvert, parle d´Elise comme de son trésor tandis qu´Harpagon pose toujours les mêmes questions concernant son trésor. À la fin, le malentendu se dissipe et Harpagon pressent le pire.
2) Analysez les éléments comiques de cette scène :
Comme les pièces de théâtre de Molière étaient une « École de mauvaises mœurs » en démasquant les vices et en corrigeant les défauts des hommes, c´est intéressant d´analyser par quelle moyens l´auteur transmettait ses messages : Il rendait les gens ridicules. Dans ce qui suit je vais donc analyser les éléments comiques de cette scène.
En général on distingue plusieurs formes de comique qui se trouvent dans la scène présente. C´est d´abord la comique de situation qui est majeure dans cet extrait et qui repose sur un malentendu entre les deux protagonistes : Tandis que Harpagon est convaincu du fait que Valère a volé tout son argent, ce dernier pense que son amour secret a été découverte. Ce quiproquo domine donc toute la conversation. Ainsi, Valère qui « ne prétend[] rien à tous [ses] biens » (l. 2) provoque encore une aggravation de la situation en demandant à Harpagon de lui laisser le trésor qu´il a déjà (l. 3). Harpagon, lorsqu´il utilise le mot « trésor », parle de son argent et de ses biens, alors que le jeune homme parle du « trésor […] le plus précieux » (l. 8) en pensant à son amante Elise. Ces problèmes de communication est encore intensifié par le choix des mots. En conséquence les deux interlocuteurs, fermés dans leur propre interprétation, ne réussissent à s´entendre. Le spectateur, connaissant les sentiments et les désirs ardents que Valère éprouve pour Elise, peuvent parfaitement saisir la comique de situation et des mots.À cela s´ajoute la comique de caractère, lorsque le simple intendant Valère utilise un langage beaucoup plus élaboré et soutenu que celui de son maître : Aux phrases subordonnées contenant des particules de négation variée (p. ex. point, rien, à jamais), des métaphores (l. 50), des adjectifs (p. ex. « pure et respectueuse », l. 37), des superlatifs (l. 54 « toute les peines du monde »), Harpagon ne peut que riposter par des exclamations brèves (p. ex. l. 7, 14, 61), des répétitions insensées (p. ex. l. 38, 59), des questions naïves (p. ex. l. 48, 56). La tension augmente encore quand Harpagon semble être tout près de comprendre les propos de Valère : « Les beaux yeux de ma cassette ! Il parle d´elle comme un amant parle d´une maîtresse . » (l. 44/45).
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- Citation du texte
- Tom Schnee (Auteur), 2013, L´Avare von Molière. Analyse, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/213998