Les infections des voies urinaires chez la femme enceinte peuvent avoir des conséquences néfastes pour la mère et pour le foetus.
Il s’agissait d’une étude descriptive transversale et rétrospective, portant sur 81 femmes enceintes qui ont été reçu dans le service de gynécologie et obstétrique réalisée à l’hôpital Jason Sendwe de Lubumbashi au cours de la période allant du er janvier 2019 au 31 décembre 2019. Les données ont été saisies et analysées sur l’ordinateur avec le logiciel Windows, Microsoft, Word 2010, Excel 2010.
Notons que la tranche d’âge la plus retrouvée était celle comprise entre 25 à 29 ans soit 28%, en ce qui concerne l’âge gestationnel l’infection urinaire était plus fréquente au premier trimestre à raison de 50,60%, le germe le plus retrouvé était l’E. Coli 48% suivi de Klebsiella 21%, une importante résistance à l’amoxicilline dans 76,2% des cas.
Au terme de ce travail le respect des mesures d’hygiène, la propreté individuelle et collective ainsi que l’entretient de l’environnement hospitalier (matériel médical, locaux) demeurent les principales règles à prendre en considération pour permettre une nette diminution des IU chez les femmes enceintes.
Les infections des voies urinaires sont très fréquentes, notamment chez la femme, puisque l’on estime que près de 50% des femmes auront au moins une infection urinaire dans leur vie selon l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) de 2008.
Les infections urinaires viennent en deuxième position des maladies infectieuses contractées par l'homme après les maladies respiratoires. L'examen cytobactériologique des urines (ECBU) qui seul, permet d'affirmer le diagnostic et de guider le traitement, est aussi et de loin, l'examen le plus fréquemment demandé à un laboratoire de microbiologie.
SOMMAIRE
ÉPIGRAPHE
INMEMORIUM
DEDICACE
AVANT PROPOS
LISTE DES ABRÉVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
RESUME
ABSTRACT
SOMMAIRE
INTRODUCTION
CHAP. I : GÉNÉRALITÉS
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS
1.2. DONNEES ANATOMOPHYSIOLOGIQUES SUR L’APPAREIL URINAIRE [20,21,28,]
CHAP. II : INFECTION URINAIRE CHEZ LA FEMME ENCEINTE
2.1. DEFINITION
2.2. TYPES D’INFECTIONS URINAIRES
2.3. PHYSIOPATHOLOGIE [23, 24, 26,]
2.4. EPIDEMIOLOGIE
2.5. FACTEURS FAVORISANTS LA SURVENUE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LA FEMME ENCEINTE
2.6. MICROBIOLOGIE
2.7. DIAGNOSTIC
2.8. TRAITEMENT [30,31]
2.9. PRONOSTIC
2.10. RESISTANCE DES BACTERIES D’INFECTION URINAIRE AUX ATB...
CHAP. III : MATERIEL ET METHODES
3.1. MATERIEL
3.2. METHODES
CHAP. IV : RESULTATS
4.1. FREQUENCE D’INFECTIONS URINAIRES
4.2. CARACTERES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES
CHAP. V : DISCUSSION
5.1. FREQUENCE
5.2. ASPECTS SOCIODEMOGRAPHIQUES
5.3. ASPECTS CLINIQUES
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIES
Avril 2021
~ H ~
IN MEMORIUM
34 vous cher directeur feu Professeur Docteur M'B'Uy.A JCA'I'ENÇJd
Vous êtes parti trop tôt, votre humour, votre optimisme et votre simplicité nous ont tous marqués. Merci pour votre incroyable générosité, ce travail est parmi les dernières œuvres vivantes qui ont marquées la gibecière scientifique incarnée en vous.
Que vos œuvres vous accompagnent très cher professeur.
Puisse ce travail, être une prière pour le salut de votre âme.
Nous portons une pensée pieuse à notre grand père NCjOy JCADJPM.A PauCqui nous a quitté précocement alors que nous avions encore besoin de lui.
Que le Très- Haut se souvienne de vous au dernier jour !
DEDICACE
Qu’il nous soit permis au terme de ce travail de glorifier ton nom trois fois saint, toi mon Dieu, étant donné que tout est pour moi la grâce.
« 34 vous tendres parents » : J'FGj'ENGjO JCKWAy.Ajean marie, mon père et NQOy JCAEEEIA Françoise, ma mère pour vos attachements et contributions à mon devenir.
Rien au monde ne pourrait compenser vos efforts et vos sacrifices pour mon éducation afin que je puisse me consacrer pleinement à mes études.
J’espère que je serai à la hauteur de ce qui a été un rêve pour vous et une destinée pour moi. Puissiez - vous trouver dans ce travail le fruit de vos dévouements et l’expression de ma gratitude reconnaissance.
Que Dieu vous comble de santé, de bonheur et vous procure une longue vie afin que je puisse vous combler à mon tour.
C’est avec beaucoup d’affection et de respect que je vous écris ce quelques mots, tout en sachant que jamais je ne pourrais vous remercier assez pour tout ce que vous êtes et vous avez sacrifié pour moi.
« 34 mon très cfier cousin » Docteur JCAPENijA. "BJCNZIA Patient
Sans vos précieux conseils, vos prières, votre générosité et votre dévouement je n’aurais pu surmonter les stress de mes longues années d’études. En témoignage de mon respect et de ma gratitude pour votre soutien consistant et sans limite, puisse Dieu le tout puissant, vous combler la santé, le bonheur et vous procurer longue vie.
« 34 mes soeurs et frères » : JC4'W34]/34 £TEB'W34JV^34 QhisCain, JCAJDTE JCdWAyA, NEJfEMA JCdWAyA, DJAMNy JCdWlAyiA, DEPOTCAJi JCWWlAyd DEO JC34^V34y34, Çeorgine JCdWIAyiA, J4ICOEE lE'UM'B'U Jdwayuma Vous êtes modèles de bonté, de courage, je vous souhaite tout le bonheur du monde.
« 34 vous one Ces, tantes, cousins, cousines, » : XADU.MBA MICdCOD, dC'EL'ENE dCANÇA, IDUNGjA XADIMA, NÇOy NDOM'B'E, BANZA MElXA£Ayi doudou, NDOMBB Ky'UNÇ'U
« 34 vous grand-mère » : XyUNGjU IdWAM'BA (georgine
Aux Amis et compagnons de Cutte : Dr T'ONGjODE ND J ADI François, Dr M'U'I'OMBO DUDU Jidet, Dr XASONGjO BDMByVE EmmanueC, MDSAJHU XIZA JoëC, Dr mMmiNI DJILM-A, Dr T0NDJ03C0 'Wm dOINDJOJCO Cfiarfes, DrMI£DMBD dfçoy, Dr mmBO^N'zmoCdm^i, Dr Mlvmdcdfm bin mi'T'endd, NyOdmsmDUM'U, Dr jmzi£l Cfiarfes, Dr MILCDMBm S£££N§£, Dr JC0N§0£0 NJCILLD Bienvenu, Dr NQOy mTWmNm. Noëda, Dr NIDA MDN§iWm£m BzécfiieQ Dr N^WmSNE££ XDMd'U
.Augustin, Dr BO££BO££ Baymond, Pour leur bon souhait et encouragement.
A vous tous, je dédie ce travait
NGOY KADIMA Paul
AVANT PROPOS
Disons clairement que la santé est une affaire de tous. Aucun d’entre nous ne peut passer outre sans y penser.
Qu’il nous soit ainsi permis de remercier et d’exprimer sincèrement nos sentiments de gratitude à l’endroit de tous ceux qui de loin ou de près ont contribué à notre formation professionnelle.
Nous remercions également à notre co-directeur, Professeur "Docteur "I^WITE JCA'B.AINÇ'E "Eugène pour la coordination de ce travail, en dépit de ses multiples occupations. Ses conseils, ses remarques, ses encouragements ont été pour nous un exemple à suivre. Qu’il trouve dans ces lignes l’expression de notre profonde gratitude.
IA.UX autorités académiques Qu’elles daignent accepter l’expression de nos sentiments de profonde gratitude et qu’elles soient surtout rassurés que la lumière qu’elles ont allumée en nous ne sera jamais éteinte aussi longtemps que nous bénéficierons de leurs connaissances pour l’épanouissement de la science et pour le bien de nos frères dans notre milieu social ainsi que pour la gloire de Dieu le père. Nous sommes et nous resterons Kassapard pour toujours.
JA.UX collègues, nous disons merci pour la confiance et le respect mutuel.
LISTE DES ABRÉVIATIONS
ADH : Hormone antidiurétique
AFSSAPS : Agence française de sécurité sanitaire des produits de Santé.
AMC : Amoxicilline-acide clavulanique.
AMX : Amoxicilline.
ATB : Antibiotique
BA : Bactériurie asymptomatique.
BGN : BGN : Bacille grarn négatif
CHNYO : Centre Hospitalier National Yalgado Ouédraogo
CPN : Consultation prénatale
ECBU : Examen cytobactériologique des urines.
HTA : Hypertension artérielle
IUB : Infection urinaire basse
PA : Pseudomonas aeruginosa
PNA : Pyélonéphrite aigue
SCN : Staphylocoques à coagulase négative
TIC : Ticarcilline.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I. Antibiotiques et leurs indications en fonction du terme de la grossesse
Tableau II. Répartition des femmes selon la commune de provenance
Tableau III. Répartition des femmes selon la parité
Tableau IV. Répartition des femmes selon la gestité
Tableau V. Répartition des femmes en fonctions des formes cliniques
Tableau VI. Répartition des femmes en fonction de l’antibiotique utilisé
Tableau VII. Répartition des patientes selon l’évolution
Tableau VIII. Répartition des femmes en fonction des complications
Tableau IX. Répartition des femmes en fonction de l’issue de la grossesse
Tableau X. Répartition des femmes en fonction des signes cliniques
Tableau XI. Répartition des femmes en fonction des signes gynécologiques
Tableau XII. Répartition des femmes en fonction des germes
Tableau XIII. Sensibilité d’Escherichia Coli d’antibiotiques utilisés
Tableau XIV. Sensibilité de Klebsiella aux antibiotiques utilisés
LISTE DES FIGURES
Figure 1. Histogramme : Répartition des femmes selon l’âge
Figure 2. Histogramme : Répartition des femmes selon les antécédents obstétricaux
Figure 3. Diagramme circulaire : Répartition des femmes selon les antécédents gynécologiques
Figure 4. Histogramme : Répartition des femmes selon l’âge théorique de la grossesse
Figure 5. Diagramme circulaire : Répartition des femmes en fonction des nombres des malades hospitalisées
Figure 6. Diagramme circulaire : Répartition des cas selon l’antibiogramme
RESUME
Les infections des voies urinaires chez la femme enceinte peuvent avoir des conséquences néfastes pour la mère et pour le fœtus.
Il s’agissait d’une étude descriptive transversale et rétrospective, portant sur 81 femmes enceintes qui ont été reçu dans le service de gynécologie et obstétrique réalisée à l’hôpital Jason Sendwe de Lubumbashi au cours de la période allant du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019. Les données ont été saisies et analysées sur l’ordinateur avec le logiciel Windows, Microsoft, Word 2010, Excel 2010.
Notons que la tranche d’âge la plus retrouvée était celle comprise entre 25 à 29 ans soit 28%, en ce qui concerne l’âge gestationnel l’infection urinaire était plus fréquente au premier trimestre à raison de 50,60%, le germe le plus retrouvé était l’E. Coli 48% suivi de Klebsiella 21%, une importante résistance à l’amoxicilline dans 76,2% des cas.
Au terme de ce travail le respect des mesures d’hygiène, la propreté individuelle et collective ainsi que l’entretient de l’environnement hospitalier (matériel médical, locaux) demeurent les principales règles à prendre en considération pour permettre une nette diminution des IU chez les femmes enceintes.
Mots-clés : Infections, voies urinaires, femme enceinte, Jason Sendwe.
ABSTRACT
Urinary tract infections in pregnant women can have harmful consequences for the mother and the fetus.
This was a descriptive, transversal and retrospective study, focusing on on 81 pregnant women who were received in the gynecology and obstetrics department carried out at the Jason Sendwe hospital in Lubumbashiduring the period from January 1, 2019 to December 31, 2019. Data were entered and analyzed on the computer with Windows, Microsoft, Word 2010, Excel 2010 software.
Note that the age group most found was that between 25 to 29 years old, i.e. 28%, with regard to gestational age, urinary infection was more frequent in the first trimester at a rate of 50.60%, the germ the most found was E. Coli 48% followed by Klebsiella 21%, significant resistance to amoxicillin in 76.2% of cases.
At the end of this work, respect for hygiene measures, individual and collective cleanliness as well as the maintenance of the hospital environment (medical equipment, premises) remain the main rules to take into consideration to allow a clear reduction in UTIs among pregnant women.
Keywords: Infections, urinary tract, pregnant woman, Jason Sendwe.
INTRODUCTION
Les infections des voies urinaires sont très fréquentes, notamment chez la femme, puisque l’on estime que près de 50% des femmes auront au moins une infection urinaire dans leur vie selon l’agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) de 2008.
Les infections urinaires viennent en deuxième position des maladies infectieuses contractées par l'homme après les maladies respiratoires [1]. L'examen cytobactériologique des urines (ECBU) qui seul, permet d'affirmer le diagnostic et de guider le traitement, est aussi et de loin, l'examen le plus fréquemment demandé à un laboratoire de microbiologie.
Chez la femme enceinte l’infection urinaire (IU) peut avoir des conséquences néfastes pour la mère et pour le fœtus. Elle peut se manifester sous trois formes : colonisation urinaire gravidique (aussi appelée bactériurie asymptomatique), cystite aigue gravidique et pyélonéphrites aigue (PNA) gravidique. Chez la femme enceinte, toute IU est par définition à risque de complication [13]. Elle expose au risque de prématurité et de mortalité périnatale et à des accidents graves chez la mère [16].
Les infections urinaires sont caractérisées par leur fréquence plus élevée chez la femme que chez l'homme du fait de la conformation de l'appareil urogénital féminin [2], En effet il est estimé que 20% de la population féminine adulte dans le monde développera une infection urinaire [4] contre moins de 0,1% des hommes [3].
Les situations possibles d'infections de l'appareil urinaire de la femme sont désignées par les termes suivants : infection aiguë simple de la femme, infection à risque (ou compliquée), bactériurie asymptomatique [5]. Selon la symptomatologie clinique, il est possible de différencier cystite aiguë bactérienne simple de la femme, cystite aiguë bactérienne à risque (ou compliquée) pyélonéphrite aiguë simple de la femme et pyélonéphrite aiguë à risque (ou compliquée).
L'infection urinaire quelle qu'en soit la localisation est simple lorsqu'elle survient chez une femme de 15 à 65ans en dehors de tout terrain particulier. Elle est dite compliquée (ou à risque) lorsqu'il existe des facteurs de risque et quelle que soit l'importance du syndrome clinique.
Les facteurs de risque sont : l'âge (moins de 15 ans, plus de 65 ans), la présence d'une uropathie malformative, la grossesse, le diabète, etc...
La grossesse mérite une attention particulière. En effet les 1U représentent les infections bactériennes les plus fréquentes au cours de la grossesse.
Une bactériurie significative est trouvée chez 2,5 à 12% des femmes enceintes (1 à 3% chez les femmes non enceintes) [2]. Il est aussi estimé que 2,3 à 17,5% des femmes enceintes présentent une bactériurie asymptomatique et que 30 à 40% d'entre elles développeront une pyélonéphrite [6]. Ce risque chute à 3%
Si la bactériurie asymptomatique fait l'objet d'un traitement anti-infectieux [7], dans le cas contraire, des complications graves peuvent survenir, aussi bien chez la mère que chez le fœtus. Chez la mère, il s'agit de pyélonéphrite aiguë avec choc, une insuffisance rénale aiguë, une septicémie ; quant au fœtus, quatre principaux risques sont observés : avortement tardif ou accouchement prématuré, hypotrophie fœtale, souffrance fœtale et la mort du fœtus in-utéro, infections néonatales. Cependant, le pronostic sous l'influence du traitement est bon pour l'ensemble des formes cliniques. Il s'impose alors d'avoir le réflexe de les dépister précocement et les moyens nécessaires pour les traiter efficacement.
L'IU chez la femme enceinte est un phénomène ubiquitaire mais touchant plus les pays en développement (couverture prénatale faible, manque de moyens de dépistage et de traitement...).
Choix et intérêt du sujet
L'Infection urinaire de la femme enceinte est une affection qui mérite de retenir l'attention de tout praticien de par sa fréquence et ses complications aussi bien chez la mère que chez le fœtus.
En Ethiopie une étude menée en 1998 montrait qu'une bactériurie asymptomatique est trouvée chez 7% des femmes enceintes [8].
A Shagamu au Nigeria, en 1993, elle touchait 23,9% des femmes enceintes venant à la consultation prénatale [9].
Une étude réalisée à Dakar en 1990 montrait une prévalence de 24% des 1U chez les femmes enceintes [10].
A Cotonou en 1996, les 1U représentaient la deuxième cause d'accouchements prématurés avec 11,7% des cas après les ruptures prématurées des membranes (13% des cas) et devant le paludisme (11,3% des cas) [11].
Au Burkina Faso, une étude menée en 1995 sur les infections urinaires au Centre Hospitalier National Yalgado Ouédraogo (CHNYO) avait montré que sur 36 femmes enceintes parmi la population étudiée, sept présentaient une bactériurie asymptomatique [12]-
En République Démocratique du Congo aux cliniques universitaires de Kinshasa en 1999 une étude avait révélé que la lutte contre l’infection urinaire au cours de la grossesse passe par l’éducation pour la santé ; un dépistage systématique chez toutes les gestantes et un traitement adapté basé sur le résultat de l’antibiogramme
Il faut souligner également que dans notre milieu les traitements probabilistes sont basés essentiellement sur l'amoxicilline et l'association amoxicilline + acide clavulanique. Cette situation est en partie due au coût élevé des investigations et du traitement des IU pour la plupart des femmes enceintes.
Au vu de ces problèmes nous avons jugé nécessaire, d'identifier les germes responsables et d'étudier leur sensibilité aux antibiotiques. Ceci, afin de contribuer à l'amélioration de la prise en charge des IU chez la femme enceinte surtout pour les gestantes exerçant sans le concours d'un laboratoire de microbiologie
OBJECTIFS
- Objectif général est
D’étudier le profil bactériologique des infections urinaires chez les femmes enceintes à l’hôpital général de référence provincial Jason Sendwe.
- Objectifs spécifiques :
Déterminer la fréquence des infections urinaires chez les femmes enceintes à l’hôpital général de référence provincial Jason Sendwe
Déterminer le profil sociodémographique (l’âge, résidence,) des gestantes avecIU.
Déterminer la nature des germes responsables de ces infections urinaires Evaluer la sensibilité des germes identifiés aux antibiotiques
DIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction, la conclusion et les références bibliographiques, ce travail comporte deux grandes parties :
La partie théorique comportant deux chapitres dont les généralités et infection urinaire chez la femme enceinte
La partie pratique comportant trois chapitres dont matériel et méthodes ; résultats ; discussion.
PREMIERE PARTIE : THÉORIQUE
CHAP. I : GÉNÉRALITÉS
1.1. DEFINITIONS DES CONCEPTS
1.1.1. Bactériologie
Est une discipline scientifique qui se consacre à l’étude des bactéries. Elle a pour but d’identifier des bactéries ; de les classer et d’étudier leur interaction c’est-à-dire de l’une sur l’autre avec le milieu extérieur, chez l’homme et l’animal
1.1.2. Infection
Une infection désigne l’invasion d’un organisme vivant par des germes plus précisément des micro-organismes pathogènes, comme des bactéries, des virus, des champignons ou encore des parasites
1.1.3. Infection urinaire
L’infection urinaire (IU) est la colonisation microbienne de l’urine et /ou de l’appareil urinaire (structures glandulaires ; muqueuses ou parenchymateuses) depuis les reins jusqu’au méat urétral [14].
1.2. DONNEES ANATOMOPHYSIOLOGIQUES SUR L’APPAREIL URINAIRE [20,21,28,]
1.2.1. Anatomie de l’appareil urinaire (AU)
L’appareil urinaire comprend deux parties :
- Le haut appareil urinaire (reins et voies excrétrices) et
- Le bas appareil urinaire (vessie et urètre)
a. Les reins.
Les reins (au nombre de deux) sont situés dans la partie supérieure de la fosse lombaire, dans l'espace rétro péritonéal en regard des deux dernières vertèbres dorsales. En forme de haricot, de couleur rouge brun, chaque rein pèse environ 150g.
b. Les uretères
Ont une longueur en moyenne de 25cm, ils traversent la région lombaire iliaque et pelvienne jusqu’à la vessie, ils traversent la paroi vésicale sur un trajet très oblique mesurant environ 1cm cette obliquité s’oppose au reflux des urines vers l’uretère ; l'uretère va du hile du rein à la vessie.
Le trajet de l'uretère comprend quatre portions : la jonction pyélo-uretérale, l’uretère lombaire : vertical ; oblique en bas et en dedans, l’uretère iliaque : concave en arrière sur la saillie des vaisseaux iliaques et l'uretère pelvien, différent selon le sexe.
c. La vessie
La vessie se trouve à la partie antérieure du pelvis, en arrière de la symphyse pubienne et en avant du rectum. Chez l'homme, elle se situe au-dessus de la prostate et chez la femme en avant de l'utérus.
Elle comprend une partie inférieure et une autre supérieure ; la partie inférieure est fixe et comporte le trigone, les méats urétéraux inférieurs qui entrent dans la vessie sur sa partie postéro-inférieure, la partie supérieure se soulève lorsque la vessie se remplie et elle est appelée la calotte vésicale
d. L’urètre
C'est un conduit musculo-membraneux à la fois urinaire et génital chez l'homme. Chez la femme, c'est un conduit musculo-membraneux court, presque vertical (4 cm) allant du col vésical au périnée. La faible longueur de l'urètre féminin et la proximité étroite avec l'appareil génital expliquent, sans doute, la fréquence des 1U chez la femme.
NB : C’est la paroi des voies urinaires (notamment la muqueuse) et le parenchyme rénal qui sont le siège des phénomènes inflammatoires lors des 1U.
1.2.2. La physiologie de l’appareil urinaire
Le rein assure deux grandes fonctions :
- Fonction endocrine :
- La sécrétion de rénine qui intervient dans la régulation de la pression artérielle.
- La formation d'érythropoïétine,
- La transformation de la vitamine D3 en composé actif.
- Fonction exocrine :
- Production d’urine ;
- Elimination des déchets, des médicaments ;
- Maintien de constante du milieu intérieur ;
- Equilibre hydrique ;
- Equilibre hydro électrolytique et Equilibre acido-basique
Toute diminution de la pression artérielle ou veineuse, entraine une insuffisance de l’irrigation artérielle (ischémie rénale) et provoque la sécrétion par les reins de la rénine ; elle joue un rôle dans la régulation de la pression artérielle libérée dans le sang circulant ; elle réagit avec une substance contenue dans le plasma ; l’angiotensinogène synthétisée par le foie afin de permettre la sécrétion de l’angiotensine IL
> L’angiotensine II a deux propriétés fondamentales :
> Vasoconstriction : elle augmente la pression artérielle ;
> Augmentation de la sécrétion de l’aldostérone.
L’aldostérone est une hormone qui augmente la réabsorption d’eau et de sodium ainsi que l’élimination du potassium
> La sécrétion de l’érythropoiétine :
Le rein produit et libère une substance, l’érythropoïétine ; celle-ci stimule l’élaboration des globules rouges par les organes hématopoïétiques sa sécrétion est déclenchée par l’hypoxie.
> La transformation de la vitamine D dans sa forme active
La vitamine D subit une transformation en forme active au niveau du rein sous l’action d’une hormone l’alpha-hydroxylase, secrétée par le tube du glomérule, on constate une diminution de la vitamine D une déminéralisation.
> L'élimination des déchets :
Les déchets solubles de l’organisme (urée, acide urique, créatine, glucose) sont éliminés par le rein qui les concentre, le glucose filtré au niveau du glomérule est totalement réabsorbé au niveau du tube proximal ; à condition que la glycémie ne dépasse pas 8,8 mmol/L, la glycosurie dépend donc de la glycémie.
> L’équilibre hydrique :
Le rôle du rein dans l’élimination de l’eau est fondamental puisqu’il maintient stable le capital hydrique de l’organisme, que ça soit la déshydratation ou l’hypovolémie, l’élimination de l’eau se fait sous la dépendance d’une hormone, de l’hormone antidiurétique (ADH) qui agit au niveau du tube contourné distal et du tube collecteur en rendant sélectivement les parois perméables à l’eau.
Toute restriction hydrique entraine la sécrétion de l’ADH, ce qui élève la perméabilité des parois du tube collecteur, d’où une résorption accrue d’eau et une diurèse réduite.
> L’équilibre hydro électrolytique :
Le rein règle l’élimination de toutes les substances minérales et maintient constant la composition ionique du plasma, le sodium a sa réabsorption contrôlée par l’aldostérone qui retient le sodium et l’eau en favorisant l’élimination dans l’urine du potassium.
Le potassium filtré est totalement réabsorbé par le tube proximal ; le potassium éliminé dans l’urine est sécrété par le tube distal où il est échangé ion pour ion avec le sodium, l’aldostérone stimule l’excrétion du sodium.
> L’équilibre acido-basique :
Le métabolisme cellulaire aboutit à la formation continuelle d’acide ; le rôle du rein est d’éliminer l’excès d’acide tout en épargnant le capital basique de l’organisme ; le maintien d’un PH normal est possible grâce à trois mécanismes :
- La sécrétion d’ions H+ acide échangé contre du sodium (ions alcalins) ;
- La réabsorption des bicarbonates alcalins ;
- La sécrétion d’ions ammoniums permettant l’élimination des acides forts sous formes de sels d’ammonium.
CHAP. II : INFECTION URINAIRE CHEZ LA FEMME ENCEINTE
2.1. DEFINITION
L’infection urinaire (IU) est la colonisation microbienne de l’urine et /ou de l’appareil urinaire (structures glandulaires ; muqueuses ou parenchymateuses) depuis les reins jusqu’au méat urétral.
La définition bactériologique de l’infection urinaire repose sur l’examen bactériologique trouvée dans les urines sous réserve d’un recueil adéquat du prélèvement [14].
2.2. TYPES D’INFECTIONS URINAIRES
L’infection urinaire regroupe trois entités cliniques différentes :
2.2.1. La bactériurie asymptomatique (BA)
La BA est définie par la présence de germes dans l’urine en l’absence de toute symptomatologie clinique. (Bactériurie supérieure ou égale à 10[5] germes/ml sans autre signe clinique d’appel) complique 5 à 10% des grossesses, forme la plus fréquente dès le 2ème mois de la grossesse
2.2.2. La cystite aigue
Il s’agit d’une inflammation de la paroi de la vessie, d’origine infectieuse touchant essentiellement les femmes. Elle est évoquée devant les signes d’appel urinaires dans la majorité des cas : brûlures mictionnelles, pollakiurie, cystalgies post mictionnelles et surtout une pyurie avec un ECBU positif [15].
2.2.3. La pyélonéphrite aigue
La pyélonéphrite aigue est une infection aigue des voies urinaires hautes elle se définit comme un état inflammatoire d’origine infectieuse touchant le rein (néphrite) et les voies excrétrices (pyélite). Elle se manifeste par signes fonctionnels et physiques d’appel urinaire accompagnée ou non de signes généraux tels que des vomissements, des nausées, des frissons, douleurs lombaires, troubles du transit, fièvre avec un ECBU positif
[14]. Elle est caractérisée par la présence d’une bactériurie associée à des symptômes qui indiquent l’atteinte du haut appareil urinaire [17]
2.3. PHYSIOPATHOLOGIE [23,24,26,]
2.3.1. Les modifications de l’appareil urinaire au cours de la grossesse
- Les modifications morphologiques
Ce sont l’augmentation de la capacité vésicale, l’élargissement et la flexuosité des uretères le long desquels des zones de dilatation avec stagnation altèrent avec des zones des strictions. Ces altérations sont précoces localisées au début à la partie pelvienne des uretères, elles s’étendent progressivement vers le haut jusqu’à la partie pyélo- calicielle.
La dilatation des uretères est plus importante à droite qu’à gauche (9 pyélonéphrites aigues sur 10 sont localisées à droite) en raison de deux phénomènes :
- L’uretère droit est comprimé entre le détroit supérieur et les vaisseaux iliaques d’une part ; l’utérus d’autre part ;
- La dextrorotation habituelle de l’utérus au cours de la grossesse explique la prédominance de la stase à droite, à gauche le sigmoïde s’interpose entre l’uretère et l’utérus diminuant la pression exercée par l’utérus sur l’uretère.
En outre, la veine ovarienne droite est très dilatée pendant la grossesse, croisse l’uretère droit avant d’aller dans la veine cave inferieure et peut le brider alors qu’à gauche la veine est parallèle à l’uretère, le reflux vesico-urétéral serait favorisé par la grossesse.
En fin de grossesse, l’utérus élève la vessie et le trigone ; ce qui déplace latéralement les orifices urétéraux, raccourcit la position intra murale de l’uretère dont le trajet, au lieu d’être oblique devient plutôt perpendiculaire créant ainsi le reflux vesico- urétéral par disfonctionnement de la jonction vesico-urétérale.
2.3.2. Voies de contamination
Les urines peuvent être contaminées par trois voies : voie ascendante, la voie lymphatique (voie descendante) et la voie hématogène.
> La voie ascendante :
L’infection urinaire provient des germes d’origine vulvo-périnéale, eux-mêmes en relation avec les germes intestinaux ; La contamination se fait par contiguïté de l’anus vers le méat urétral.
Le foyer initial est la vessie dont la contamination est favorisée par la brièveté de l’urètre féminin. Le reflux vers l’uretère et les cavités pyélocalicielles est dû à un dysfonctionnement du système occlusif urétéro-vésical. Il n’existe pas de sphincter à l’abouchement de l’uretère dans la vessie.
> La voie lymphatique (descendante) :
La propagation descendante répond au classique syndrome entéro-rénal. L’origine du germe est l’intestin. Le météorisme, les entérocolites, la constipation, favorisent la pullulation microbienne.
> La voie hématogène :
La propagation se fait par voie sanguine, la bactériémie précédant, toujours la bactériurie et la pyurie. La localisation se fait sur l’arbre urinaire, normalement le colibacille est éliminé sans incident par la voie urinaire. La localisation pathologique est déterminée par les modifications morphologiques gravidiques des voies urinaires.
2.4. EPIDEMIOLOGIE
La BA est définie comme la présence à un examen cytobactériologique des urines d'au moins 10[5] germes/ml associée à la culture positive une symptomatologie du bas appareil urinaire. Elle concerne 1,3 à 3,4% des grossesses [18],
La BA concerne 3 à 10% des femmes en période d'activité génitale, pendant la grossesse, elle est de 2,3 à 17,5%. Cette fréquence varie avec l'âge, la parité, augmente avec l'âge gestationnel, et est inversement proportionnelle au statut socio-économique [18]. Elle concerne 4 à 6% des femmes enceintes avec un pic d’incidence de la 9éme à la 17éme semaine d’aménorrhée [19].
La pyélonéphrite est une infection du parenchyme rénal. Elle concerne 1 à 2% des femmes enceintes, mais survient dans 70 à 80% des cas chez des patientes ayant un antécédent de bactériurie asymptomatique. Le germe le plus souvent en cause est Escherichia coli [18]
2.5. FACTEURS FAVORISANTS LA SURVENUE DES INFECTIONS URINAIRES CHEZ LA FEMME ENCEINTE
2.5.1. Facteurs liés à la grossesse
Les infections urinaires sont relativement plus fréquentes pendant la grossesse : 5 à 10%, soit une multiplication du risque de 2 à 2,5 fois Cette fréquence accrue durant la grossesse peut s'expliquer par les facteurs suivants :
- Les modifications mécaniques : l'utérus gravide exerce une compression sur la vessie et sur les deux uretères. Cette compression vésicale favorise l'apparition d'un résidu post mictionnel cause d'infection urinaire (antécédent de bactériurie asymptomatique) [16].
- Des modifications hormonales : la progestérone aurait une action myorelaxante, favorisant une stase urétérale. L’imprégnation par la progestérone favorise l’hypotonie des voies excrétrices et la stase urinaire entraine la modification biochimique des urines : glucose, acide aminé favorisent la pullulation microbienne [15].
2.5.2. Autres facteurs liés à l'hôte
On a des facteurs génétiques, mécaniques, physiologiques, comportementaux :
- Absence d'anticorps spécifiques antibactériens dans les sécrétions cervicovaginales chez la femme.
- Les rapports sexuels.
- Certaines habitudes d'hygiène (vêtements moulants, bains moussants ou à remous).
- Les facteurs locorégionaux dont la constipation et les infections génitales chez la femme
2.6. MICROBIOLOGIE
Les germes responsables des infections urinaires se répartissent en deux catégories
2.6.1. Les bactéries responsables des infections urinaires observées dans des centres hospitaliers.
- Les Entérobactéries
Ce sont des bacilles à Gram négatif, mobiles ou immobiles, qui se multiplient aisément sur des milieux ordinaires, voire hostiles, en donnant des colonies rondes opalescentes, lisses. Elles sont aéro-anaérobies facultatives, fermentent le glucose avec ou sans gaz, réduisent les nitrates en nitrites et ne possèdent pas d'oxydase. Leur habitat est chez l'Homme, le tube digestif.
Les principaux genres rencontrés sont : Escherichia coli, Proteus, Providencia, Citrobacter, Pseudomonas, Acinetobacter.
a. Escherichia coli.
E. coli est responsable de 61% des infections urinaires hospitalières tandis que le Proteus en est à la hauteur de 15% ; les Klebsielles (Klebsiella. Pneumoniae et Klebsiella. Oxytoca) sont isolées dans 11% des IUH. On peut citer également les genres Enterobacter et Serratia [22].
Il est habituellement sensible aux antibiotiques actifs sur les bacilles à Gram négatif.
b. Les genres Proteus et Providencia.
Il existe quatre espèces de Proteus :
Proteus mirabilis,
Proteus vulgaris,
Proteus rettgeri et Proteus morganit.
Deux espèces de Providencia :
Providencia. Stuartii et Providencia. Alcalifaciens.
Tous les Proteus et les Providencia sont résistants à la colistine et à la polymyxine B. Proteus mirabilis est habituellement résistant aux tétracyclines. Les Proteus et les Providencia sont naturellement résistants à l'Ampicilline et aux Céphalosporines de première génération (Cl G).
c. Genre Citrobacter
L'espèce type est Citrobacter freundii ; Cette bactérie est proche d’E. Coli et des Salmonella par ses caractères biochimiques et antigéniques. Elle est responsable d'infections spontanées de l'appareil urinaire et de surinfections hospitalières.
d. Le genre Pseudomonas.
Les Pseudomonas sont des BGN aérobies strictes, mobiles grâce à des cils polaires, ayant un métabolisme non fermentaire des sucres. Ils sont responsables de 4,4% des IUH Répandus en milieu hospitalier,
e. Le genre Acinetobacter.
Ce sont des bactéries le plus souvent isolées d'infections urinaires iatrogènes.
- Les entérocoques
Ce sont des Cocci à Gram positif souvent d'allure assez ovoïde, disposés en chaînettes. Les entérocoques sont des saprophytes de l'intestin humain, de la peau et de l’urètre, ce sont des contaminants fréquents des prélèvements d'urine surtout chez la femme. Ils ne doivent être pris en compte que si deux examens successifs retrouvent une bactériurie. Ils sont naturellement résistants aux aminosides ; généralement sensibles aux pénicillines.
- Les Staphylocoques
Ce sont des Cocci à Gram positif que l'on différencie des streptocoques par leur regroupement le plus souvent en amas ou en grappe de raisin, et la présence d'une catalase. On distingue deux groupes de staphylocoques : Staphylococcus aureus à coagulase positive et les staphylocoques à coagulase négative (SCN), le Staphylococcus aureus est retrouvé dans les urines essentiellement lors des prostatites, des abcès de rein et des infections post-opératoires.
Les SCN regroupent 13 espèces dont les plus souvent isolées chez l'homme sont : Staphylococcus epidermidis, Staphylococcus saprophyticus ; les SCN causent des infections urinaires avec une grande fréquence en corrélation avec l’activité sexuelle et la grossesse ; Les SCN à l'exception de S. saprophyticus sont plus résistants aux antibiotiques que S. aureus. Les entérocoques et les staphylocoques responsables respectivement de 11,9% et 8,4% des IUH [27],
2.6.2. Les bactéries les moins communément rencontrées dans les infections urinaires. [22] :
- Les anaérobies stricts
- Les Mycobactéries.
- Les Mycoplasmes et Les Candida.
2.7. DIAGNOSTIC
2.7.1. Diagnostic clinique
a. La bactériurie asymptomatique.
C'est l'éventualité la plus fréquente chez la femme enceinte. Elle est décelée en absence de signes. L'ECBU montre une bactériurie et une leucocyturie significatives. La BA peut évoluer en formes symptomatiques graves, d'où la nécessité de la dépister dès que la grossesse est confirmée et à chaque consultation prénatale. On peut utiliser notamment les bandelettes réactives.
b. La cystite aiguë
Elle est caractérisée par un début en général brusque. La symptomatologie est faite de signes habituels :
- Pollakiurie,
- Envies pressantes d'uriner (impériosités mictionnelles),
- Dysuries,
- Brûlures mictionnelles,
- Douleurs sus pubienne et urines troubles.
- Les signes généraux sont absents (fièvre).
c. La pyélonéphrite aiguë.
Le début est souvent brutal, marqué par une fièvre supérieure à 38°5c et des frissons. Les signes fonctionnels orientent l'attention sur l'arbre urinaire :
- Douleurs lombaires uni ou bilatérales spontanées avec irradiation descendante en bas et en avant, le long du trajet de l'uretère,
- Pollakiurie et brûlures mictionnelles.
Les urines sont troubles et parfois franchement purulentes ; l’on peut aussi observer des troubles digestifs tels que nausées et anorexie.
Il existe parfois des contractions utérines ; La coexistence ou la précession par des signes de cystites est évocateur, mais manque souvent. A l'examen, la palpation de la région lombaire douloureuse, la douleur vive à la percussion de la fosse lombaire est un bon signe de l’atteinte rénale ; l’appréciation du volume rénal n’est possible que si la femme est enceinte de moins de 3 moins, des contractions utérines douloureuses sont souvent intriquées et surajoutent un tableau de menace d’accouchement prématuré plus ou moins sévère qui met enjeu le pronostic obstétrical.
2.7.2. Diagnostic biologique
Le diagnostic repose essentiellement sur l'examen cytobactériologique des urines (ECBU), il doit donc être réalisé de façon rigoureuse. Il guide aussi le choix du traitement antibiotique.
> La numération des leucocytes :
- La leucocyturie est significative (pathologique) lorsqu’elle est supérieure à 10000/ml, dans ce cas il faut rapporter le nombre de globules blancs au volume urinaire.
Si le culot est étudié sans tenir compte du volume urinaire émis, la numération est plus objective ; on a proposé de considérer comme significatif un nombre de 20,10,8 voire 5 leucocytes par champs.
Il ne faut pas oublier qu’une leucocyturie voire une pyurie sans bactériurie doit faire rechercher notamment une tuberculose ou une urétrite (chlamydiae, candida, mycoplasme, rickettsie, gonocoque.
> La numération des germes
Les méthodes bactériologiques sont nombreuses ; elles aboutissent toutes à mesurer le nombre de germes par millilitre d’urine ; la bactériurie est classiquement significative au-delà de 10[5] germes/ml.
Cependant une réelle infection urinaire peut se traduit par un chiffre moindre 10[3] ou 10[4] germe/ml d’urine [31]
L’identification des germes s’accompagne obligatoirement d’antibiogramme ; les bacilles à gram négatif sont les plus fréquemment rencontrés : E. Coli est le plus fréquent de ceux-ci, viennent ensuite le Proteus Mirabilis ; Klebsiella ; Citrobacter freundii.
Les cocci à gram positif sont plus rarement en cause : les streptocoques et entérocoques sont en général considérés comme des souillures mais certains préfèrent les traiter s’ils les découvrent près du terme de la grossesse ; le staphylocoque doré infecte les reins par voie hématogène.
2.7.3. Diagnostic topographique
Ce diagnostic a un intérêt pronostique et thérapeutique. Il est essentiel de distinguer les 1U basses (cystites) et des 1U hautes (pyélonéphrites aiguës).
a. Diagnostic des 1U basses.
Il repose essentiellement sur :
- Des arguments cliniques (signes urinaires précédemment cités) et
- L’exploration de la vessie qui comprend : la cystographie mictionnelle, la cystoscopie, et l'étude urodynamique de la miction.
b. Diagnostic des 1U hautes.
- Arguments cliniques : le diagnostic de pyélonéphrites aiguës (PA) repose sur des frissons, une fièvre élevée et une vive douleur lombaire.
- Arguments bactériologiques : la récidive au même germe ainsi que la présence dans les urines de cylindres granuleux ou leucocytaires peuvent affirmer une 1U haute.
- Arguments étiologiques : reposent sur la probabilité d'IU haute en raison de certains facteurs favorisants : obstruction des voies excrétrices, lithiase [27].
2.8. TRAITEMENT [30,31]
2.8.1. Préventif
Eviter la colonisation vulvo-vaginale en luttant contre la contamination et faire une toilette soigneuse de la vulve vers l’anus ;
Eviter la colonisation vésicale en buvant abondamment de l’eau pour assurer une bonne diurèse qui permettrait de nettoyer la vessie régulièrement ;
Vider la vessie après rapports sexuels et Eviter les sondages intempestifs.
2.8.2. Curatif
a. Traitement médical.
C'est la base du traitement de l'infection urinaire. Pratiquement, tous les antibiotiques utilisés dans le traitement de l'infection urinaire franchissent la barrière placentaire. Il faut donc tenir compte, lors de leur prescription, de leur risque potentiel pour l'embryon et le fœtus ; Ce risque concerne essentiellement deux périodes. Le premier trimestre, période au cours duquel s'effectue l’embryogenèse :
- Le risque principal est la survenue d'une malformation. En fin de grossesse le fœtus est particulièrement sensible à la toxicité des médicaments. Un médicament anodin pour la mère peut être toxique pour le fœtus ou l’embryon.
Pour cela le traitement doit répondre à deux objectifs prioritaires :
- Etre efficaces pour éviter les récidives et les complications,
- Ne pas comporter le risque pour l’embryon ou le fœtus.
> Traitement de la bactériurie asymptomatique
Le risque de survenue d’une pyélonéphrite aigue impose le traitement systématique de toute bactériurie chez la femme enceinte ; le but du traitement est d’obtenir une stérilisation des urines.
Les antibactériens urinaires qui doivent satisfaire les particularités de prescription chez la femme enceinte sont : les pénicillines, certaines céphalosporines de troisième génération.
> Le schéma thérapeutique
Le traitement pourra toujours être institué à la suite de l’identification du ou des germes et des données de l’antibiotique ; plusieurs schémas peuvent être définis :
- Le traitement conventionnel de lOjours
- Le traitement dose unique
Chez toute femme enceinte ayant une bactériurie asymptomatique, un contrôle est effectué au décours du traitement endéans 7jours ; les surveillances ultérieures seront mensuelles jusqu’à l’accouchement.
Une réinfection nécessitera un nouveau traitement ; le traitement dose unique ne pourrait être envisagé que chez une femme sans antécédents, sans lésions urologiques sous-jacentes.
> Traitement de la cystite
Il repose sur les molécules identiques à celles utilisées pour la bactériurie asymptomatique et à la même posologie.
La durée classique du traitement est de 7 à 10 jours ; son efficacité sera jugée par le contrôle de l’examen cytobactériologique urinaire (ECBU) 7 jours après le traitement.
> Traitement de la pyélonéphrite
Hospitalisation : Elle est tés fréquente nécessaire pour effectuer les examens complémentaires en cas de persistance de la fièvre et de la douleur ou en cas de menace d’accouchement prématuré.
L’antibiothérapie : Elle doit être mise en route très rapidement, elle est instituée de façon systématique en reconnaissant le rôle prédominant d’Escherichia Coli dans ces infections.
Administrée par voie parentérale, l’antibiotique utilisé sera une bêta-lactamine résistant aux bêta-lactamases. On utilisera en général une céphalosporine de troisième génération ; l’usage d’une Ampicilline ne semble plus devoir être retenu en première intention.
L’association Amoxicilline-acide clavulanique n’assure pas une activité sur toutes les souches d’Escherichia Coli résistant à l’Ampicilline d’où une durée de traitement de trois semaines parait raisonnable. L’arrêt du traitement est soumis à une guérison clinique et biologique.
Les antibiotiques utilisés dans le traitement de l’infection urinaire au cours de la grossesse sont résumés dans le tableau ci-dessous :
Tableau I. Antibiotiques et leurs indications en fonction du terme de la grossesse
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
2.9. PRONOSTIC
2.9.1. Pronostic maternel.
Pendant la grossesse : En dehors de la rare forme septicémique (pyélonéphrite gravido-toxique) de pronostic vital très grave, le pronostic vital maternel est excellent.
Après l’accouchement : L ’IU peut se poursuivre ou récidiver dans le post partum responsable à long terme de néphrites interstitielles chroniques avec apparition progressive d'une insuffisance rènde chronique et d'une HTA.
2.9.2. Pronostic chez le fœtus et le nouveau-né.
Risque d'accouchement prématuré : Une menace d'accouchement prématuré est fréquente dans les PA (20 à 25% des cas) ; Elle est principalement liée à l'hyperthermie et à l'infection ovulaire. Ce risque se rencontre également dans 15% des 1U basses [29].
Risque d’hypotrophie : Le retard de croissance est plus fréquent chez le fœtus et le nouveau-né de mère atteinte d’IU [29].
Risque de mort in utero : Ce risque est lié aux PA non traitées associées à un état septicémique.
Risque d'infection néonatale : Il est certain ; L'enfant peut s'infecter par voie transplacentaire surtout au cours des formes graves.
Risque de mort néonatale : Il est réel dans les PA négligées.
2.10. RESISTANCE DES BACTERIES D’INFECTION URINAIRE AUX ATB
2.10.1. Les bactéries à coloration de gram négative
- Entérobactéries
Les entérobactéries ont la capacité de produire des ß-lactamases, enzymes qui inactivent les antibiotiques ß-lactamines par ouverture du cycle ß-lactame. Ce mécanisme fait partie des mécanismes classiques de résistance bactérienne ; les gènes de résistance des ß- lactamases se situent soit au niveau du chromosome bactérien, soit sur des éléments extrachromosomiques [32]
- E. Coli
Les souches d’E. Coli sont sensibles à toutes les ß-lactamines, malgré la présence d’une céphalosporinase chromosomique d’espèce de classe C qui est exprimée à très bas niveau, ß-lactamase de classe A à haut niveau (pénicillinase) : Les souches d’E. Coli présentent une résistance de haut niveau à l’amoxicilline et la Ticarcilline (TIC), qui est due à l’élaboration d’une pénicillinase. L’inhibition de cette activité enzymatique et réalisée par l’acide clavulanique, l’activité de cette pénicillinase est réduite pour les uréidopénicillines (pipracilline) et les céphalosporines de 1ère et 2^ génération [33]
- P. Mirabilis
P. mirabilis est naturellement résistant à la colistine, cyclines (spécificité de l’espèce P. mirabilis') et furanes. Souches sensibles à toutes les ß-lactamines (pas de céphalosporinase chromosomique de classe C) ; les autres antibiotiques testés sur les bacilles à coloration de Gram négative type entérobactéries sont habituellement actifs (aminosides, quinolones, cotrimoxazole, chloramphénicol).
- Le genre Pseudomonas
Pseudomonas aeruginosa
Il est naturellement résistant aux pénicillines des groupes V, G, M et A, aux céphalosporines de première et deuxième génération, à la plupart des céphalosporines de troisième génération, aux quinolones de première génération, à la kanamycine, chloramphénicol et triméthoprime [34]
2.10.2. Les bactéries à coloration de gram positive
Enterococcus spp : Ils sont naturellement résistants aux aminosides ; généralement sensibles aux pénicillines [20]
DEUXIEME PARTIE : PRATIQUE
CHAP. III : MATERIEL ET METHODES
3.1. MATERIEL
3.1.1. CADRE D’ETUDE
Nous avons effectué notre étude au sein du service de Gynécologie-Obstétrique de l’hôpital général de référence Jason Sendwe dont la description est la suivante :
a. L’hôpital général de référence Jason Sendwe
Il est l’un des hôpitaux de référence de la zone de santé de Lubumbashi et le deuxième du pays après celui de Kinshasa, il dessert non seulement la population Congolaise mais aussi étrangère, il se retrouve au centre-ville de la capitale cuprifère à Lubumbashi en RDC et il est limité :
> Au nord par l’avenue Likasi qui la sépare du quartier commercial ;
> Au sud par la maison des sœurs de la charité et le lycée WEMA ;
> A l’Est par l’avenue Sendwe la séparant de la direction provinciale de la contribution ;
> A l’Ouest par la division provinciale de la santé et le camp des assistants.
b. Historique de Fhôpital générale de référence Jason Sendwe
L’hôpital général provincial de référence Jason Sendwe, appelé jadis prince Léopold fut construit en 1928.
Les mobiles qui avaient poussé les autorités de l’époque à construire cet hôpital propre aux indigènes furent à la fois d’ordre social et humanitaire c’est-à-dire, la lutte contre les maladies endémiques dues à la poussée démographique, afin d’éviter la contagion dans l’hôpital reine Elisabeth (hôpital pour blancs).
Cet hôpital dont l’édification n’a pas été une tâche facile fut construit en deux phases à savoir :
- La première phase : cette phase de construction consacrée à la partie pavillonnaire fut exécutée en 1928. Elle comptait à sa construction 850 lits. Elle abrite plusieurs services hospitaliers, techniques ainsi que les services généraux.
- La seconde phase quant à elle portera sur la construction de l’édifice en étage en 1958. Toutefois, une aile sera construite avant l’accession de notre pays à l’indépendance. Les travaux seront interrompus suite aux événements malheureux qui avaient suivi l’indépendance du pays.
Il faut signaler que c’est un hôpital de l’Etat, qui sera géré jusqu’en 1962 par l’Etat lui-même. En 1962, suite à l’installation du camp de réfugiés de triste mémoire entre la RUASHI où se trouvait l’hôpital universitaire de l’université officiel du Congo et le centre-ville, les autorités de l’université seront incapables d’accomplir la formation des étudiants en médecine et se verront obliger de déménager pour s’installer à l’hôpital Sendwe.
Il y a à partir de cette date une gestion bicéphale avec une direction de l’état à côté de celle de l’université. Notons que cette même année sera celle de l’inauguration du bâtiment en étage.
A partir de 1974, la direction de l’hôpital sera confiée à la Gécamines pour des raisons d’ordre social, dont la plus importante fut le souci du président de la république de permettre à la population de la ville de bénéficier d’une médecine et de soins de bonne qualité à un prix moins cher. Deux ans plus tard l’université quittera pour aller s’installer à l’ancienne clinique reine Elisabeth actuellement cliniques universitaires.
Pendant la gestion de la Gécamine, l’hôpital Sendwe comptait :
- 377 agents d’exécution ;
- 88 agents classe 4 ;
- 65 agents de cadre dont 15 médecins.
Compte tenu des difficultés d’ordre économiques qui ont entraîné la faillite de la Gécamines, l’autorité politique en concertation avec le gouvemorat de province du Katanga, l’université de Lubumbashi, la Gécamines et le consulat de Belgique, avait jugé bon de reprendre la gestion de l’hôpital et la confier à l’université de Lubumbashi qui en reprit la direction à partir du 30 septembre 2005.
L’hôpital Sendwe avec sa capacité d’accueil de 1.200 lits est classé en deuxième position après l’hôpital général de Kinshasa, il dessert pour ainsi dire la population de toutes les communes de Lubumbashi, mais aussi celle venant de tout le reste du Katanga, de deux Kasaï et du Sud-Kivu
c. L’administration de l’hôpital
L’administration est complexe et délimitée du fait qu’elle a deux structures qui prennent les décisions de l’hôpital causant une confusion de la gérance de l’hôpital, ce sont :
- La structure administrative dirigée par un comité d’un médecin directeur et d’un administrateur gestionnaire. C’est cette structure qui coordonne tous les services de l’hôpital et contrôle les personnes ;
- La structure médicale dirigée par le médecin directeur et elle gère les services médicaux
3.2. METHODES
3.2.1. TYPE D’ETUDE
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective. Elle a porté en définitive sur 81 femmes enceintes ayant souffert des infections urinaires, elle s’est basée sur la technique documentaire.
3.2.2. DUREE D’ETUDE
Notre étude s’étend dans la période allant du premier janvier au 31 décembre 2019 soit une période d’une année, dans le service de gynécologie et obstétrique de l’hôpital général de référence Jason Sendwe.
3.2.3. ECHANTILLONNAGE
Le nombre de cas retenus dans notre étude correspond au nombre des femmes enceintes ayant souffert d’infections urinaires chez qui, l’examen cytobactériologique des urines a été effectué, dans la période allant du 1er janvier au 31 Décembre 2019.
Notre étude a porté sur 81 femmes enceintes qui ont été reçue dans le service de gynécologie et obstétrique de l’hôpital général de référence Jason SENDWE de Lubumbashi.
3.2.4. CRITERE D’INCLUSION
Ont été incluses dans notre étude : toutes les femmes enceintes vues en consultation prénatale ou hospitalisées à l’hôpital général de référence Jason SENDWE et dont l’examen cytobactériologique des urines était positif.
3.2.5. TECHNIQUES DE RECHERCHE
Technique de collecte des données
Elle a consisté à la lecture des dossiers des patientes et à l’utilisation de fiche de récolte de données.
Traitement des données
Les données ont été saisies et analysées sur l’ordinateur avec le logiciel Windows, Microsoft, Word 2010, Excel 2010 et Epi info 2010.
3.2.6. COLLECTE DES DONNEES
Le support
Le recueil des données a été effectué à l’aide d’une fiche individuelle de récolte de données. Nous nous sommes servis des dossiers des gestantes.
Pour mener à bout cette étude, nous nous sommes servis :
> Fiche d’hospitalisation ;
> Fiche de consultation ;
> Registres d’hospitalisation et des rapports des services ;
> Fiche de récolte des données.
Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, les paramètres suivants ont été étudiés : la résidence, l’âge, les antécédents gynécologiques, obstétricaux, l’âge de la grossesse, les signes cliniques, les complications, le traitement, l’évolution, les formes cliniques, la parité, la gestité, les signes gynécologiques, les germes, le terme de l’accouchement, l’issue de la grossesse.
3.2.7. Difficultés rencontrées
Avant de passer à la conclusion générale et suggestions, il est tout à fait évident de parler des difficultés rencontrées.
Il nous semble nécessaire de les mentionner pour permettre aux lecteurs non seulement de comprendre les raisonnements de certains manquements mais aussi d’en tirer compte au moment de la lecture de notre travail.
Voici en quelques lignes les difficultés rencontrées :
> Mauvaise tenue des fiches et registres ;
> Manque de certains éléments informatifs ;
> Mauvaise organisation du service d’archive ;
> Faute de ne pas demander certains examens complémentaires.
CHAP. IV : RESULTATS
4.1. FREQUENCE D’INFECTIONS URINAIRES
Le calcul de la fréquence relève 81 femmes enceintes chez qui l’infection urinaire était avérée sur 996 enregistrées, soit une fréquence de 8,13%.
4.2. CARACTERES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES
Tableau IL Répartition des femmes selon la commune de provenance
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Il ressort de ce tableau que la commune annexe était majoritaire avec 27 cas soit une fréquence de 33%, suivie de la commune de Lubumbashi avec 20 cas soit 25% et en bas d’échelle nous avons la commune de la Kenya avec 3 cas soit 4%
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Figure 1. Histogramme : Répartition des femmes selon l’âge
Dans notre étude la tranche d’âge comprise entre 25-29 ans était la plus représentée avec 23 cas soit 28%, suivie de la tranche d’âge comprise entre 19-24 ans avec 21 cas soit 26%, alors que celle inférieure ou égale à 18 ans en a 4%.
4.3. ASPECT CLINIQUE
Tableau III. Répartition des femmes selon la parité
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Il ressort dans notre étude que les paucipares étaient majoritaires avec 27 cas soit une fréquence de 33%, suivis des multipares avec 22 cas soit 27% et que les primipares en ont occupées 19%.
Tableau IV. Répartition des femmes selon la gestité
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Dans notre étude nous avons constaté que les multigestes étaient majoritaires avec 40 cas soit 49,4%, suivies des paucipares avec 27 cas soit 33,3% et enfin les primigestes en ont 17,3%.
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Figure 2. Histogramme : Répartition des femmes selon les antécédents obstétricaux
Dans notre étude il ressort que tous ces trois paramètres étaient retrouvés chez la même gestante dont pas d’antécédents ont représentés 75% des cas, suivi des accouchements prématurés avec 12 cas soit 15%, alors que les avortements en ont 10%.
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Figure 3. Diagramme circulaire : Répartition des femmes selon les antécédents gynécologiques
Il ressort dans notre étude que 88% de nos gestantes avaient un antécédent d’infection génitale alors que d’autres avaient la contraception représente 12%.
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Figure 4. Histogramme : Répartition des femmes selon l’âge théorique de la grossesse
Dans notre étude nous avons 41 cas soit 50,60% des femmes enceintes qui ont eu à contracter des infections urinaires au premier trimestre de la grossesse, suivi de 29 cas soit 35,80% au deuxième trimestre et enfin 11 cas soit 13,60% au troisième.
Tableau V. Répartition des femmes en fonctions des formes cliniques
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Il ressort de ce tableau que la bactériurie asymptomatique était dominante avec 48 cas soit 59%, suivie de la cystite avec 26 cas soit 32% et enfin la pyélonéphrite avec 7 cas soit 9%.
Tableau VI. Répartition des femmes en fonction de l’antibiotique utilisé
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Il ressort dans notre étude que, l’amoxicilline était utilisé avec 36% des cas, suivi de l’Amoxy+Ac clavulanique 28% des cas alors que le Nutrofurane n’a pas été utilisé.
Tableau VII. Répartition des patientes selon l’évolution
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Il ressort de ce tableau que 87,7% des femmes enceintes avaient une bonne évolution clinique, alors que 8,7% des cas étaient perdue de vue, tandis que 3,7% des cas étaient réinfectés.
Tableau VIII. Répartition des femmes en fonction des complications
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Dans notre étude nous avons enregistré 16 cas des complications sur 81 cas soit 19,7%, tandis que 65 cas sans complication sur 81 cas soit 80,2%.
Tableau IX. Répartition des femmes en fonction de l’issue de la grossesse
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Il ressort de ce tableau que 68% des femmes avaient mené leur grossesse à terme et avaient accouché par voir basse, alors que 25% des femmes étaient perdue de vue, tandis que 7% des femmes n’avaient pas amené leur grossesse à terme.
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Figure 5. Diagramme circulaire : Répartition des femmes en fonction des nombres des malades hospitalisées
Dans notre étude, nous avons eu 17 cas soit 21% des femmes ont été hospitalisées contre 64 cas soit 79% n’ont pas été hospitalisées.
Tableau X Répartition des femmes en fonction des signes cliniques
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Dans notre étude la polyurie et la pollakiurie étaient les signes les plus retrouvés respectivement à raison de 43% et 37%, suivi de la dysurie avec 35%, cependant que les brûlures mictionnelles représentent 26% alors que la fièvre était en bas d’échelle avec 10% des cas.
Tableau XI. Répartition des femmes en fonction des signes gynécologiques
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Il ressort de ce tableau que la leucorrhée était le signe gynécologique le plus retrouvé avec 28 cas soit 35%, suivi de vaginite avec 21 cas soit 26% et enfin la cervicite en avait présenté que 5% des cas.
Tableau XII. Répartition des femmes en fonction des germes
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Dans notre étude nous avons eu 39 cas soit 48% des gestantes avaient contractées l’infection urinaire à Escherichia Coli, suivi celles avaient contractées l’infection urinaire à Klebsiella avec 17 cas soit 21% tandis que à Cytobacter Frundii représente 3 cas soit 4%.
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Figure 6. Diagramme circulaire : Répartition des cas selon l’antibiogramme
Il ressort dans notre étude que sur 81 cas récoltés seuls 21 cas, soit 26% avaient fait l’antibiogramme.
Tableau XIII. Sensibilité d’Escherichia Coli d’antibiotiques utilisés
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Il ressort dans notre étude que 76,2% des cas avaient contractées l’infection urinaire à Escherichia Coli ont été résistants à l’amoxicilline alors que 4,8% seulement étaient résistants aux ceftriaxone et 23,8% étaient résistants à la Céfixime.
Tableau XIV. Sensibilité de Klebsiella aux antibiotiques utilisés
Abb. in Leseprobe nicht enthalten
Dans notre étude 52,38% des femmes avaient contractées l’infection urinaire à Klebsiella avaient présenté la résistante à l’amoxicilline.
CHAP. V : DISCUSSION
5.1. FREQUENCE
Nous avons enregistré 81 cas d’infections urinaires sur un échantillon de 996 femmes enceintes soit une fréquence de 8,13%. Ce taux est similaire à celui trouvait par d’autres auteurs pour qui la fréquence varie entre 5 et 10% de grossesse [42].
5.2. ASPECTS SOCIODEMOGRAPHIQUES
a. Provenance
En ce qui concerne la résidence ; 33% des malades résident dans la commune annexe ceci s’expliquerait non seulement par le fait que c’est un hôpital de l’état, mais aussi et surtout du fait de la proximité de la commune par rapport à l’institution hospitalière ayant servi de cadre à notre étude.
b. Age
A propos de l’Age, la tranche dominante était de 25 à 29 ans soit 28% dans notre série cela se justifierait par la littérature qui stipule que la femme est sexuellement active en cette période et que le rapport sexuel sans miction post coïtale constitue un facteur de risque des infections urinaires ; ce résultat corrobore à celui de Togo. A [38] qui a trouvé 20-29 ans soit 52,5% et de Koné. H [36] : 20-25ans soit 34,29%.
5.3. ASPECTS CLINIQUES
5.3.1. PARITE
Les pauci pares ont été majoritairement représentées avec 33 % dans notre étude tant disque Koné. H [36] et Togo. A [38] avaient retrouvé respectivement les primipares avec 40% et les nullipares avec 26,2%.
Ceci équivaut à dire que l’infection urinaire était fréquente en début de parité ces résultats étaient conformes à la littérature qui stipule que cette catégorie des femmes n’avait pas suffisamment d’expérience pour ce qui était des mesures hygiéniques au cours de la grossesse Nguyen. T et al [37].
5.3.2. AGE GESTATIONNEL
En ce qui concerne l’âge gestationnel, l’infection urinaire était plus fréquente dans notre série au cours du premier trimestre à raison de 50,60% Par contre 40% des infections urinaires étaient survenues pendant le 3ème trimestre pour Koné. H [36] et 45,9% pour Togo. A [38].
Cette différence apparente se justifierait par la théorie selon laquelle une infection urinaire pourrait survenir à tout âge de la grossesse. Mais aussi et surtout du fait que dans l’institution hospitalière qui avait servi de cadre à nos recherches la consultation prénatale était quasi obligatoire au premier trimestre d’où le nombre élevé des femmes enceintes au premier trimestre.
Archabald et al. (2009) indiquent que seulement 2 à 10% des infections urinaires au cours de la grossesse avaient lieu au cours du premier trimestre.
5.3.3. ANTECEDENTS GYNECOLOGIQUES
A propos d’antécédents, notre série faisait état d’une prédominance d’infection génitale avec 88% ceci se justifierait par la théorie selon laquelle une infection génitale constitue le lit d’infection urinaire Koné. H [36], ce résultat corrobore à celui de Diassana [24].
5.3.4. GERMES
En ce qui concerne notre série faisait état d’une prédominance d’E. Coli avec 48% alors que 66,4% à Bamako par Yabi, (2006) contre : 80% en Belgique par Aghayan, (1990) ; 43% au Mali par Togo en 1993 ; Gratacos et al. (1994) en Espagne Escherichia coli était isolée dans 66,2% des cas d'IU de la femme enceinte ; Klebsiella pneumoniae avait occupé la 2ème place dans notre étude ; ce qui était conforme à celui de Togo. A [38]. Par contre pour Koné. H [36] c’était le Staphylocoque.
Dans le même contexte, Dinh et al. (2009) avaient mentionné que les bactéries causales étaient par ordre décroissant E. coli à 60-90%, Klebsiella et Enterobacter à 05- 15% ; enfin P. Mirabilis était à 01-10%.
Les infections à E. coli proviennent le plus souvent de la flore intestinale de la patiente ; Les infections à Klebsiella, Enterobacter et Proteus mirabilis également et sont transmises d'un malade à l'autre ou encore du personnel de soins au malade par voie manu portée. Il semble qu’en plus des facteurs anatomiques, physiologiques et hormonales, que subit l’appareil urinaire de la femme en cette période et qui incontestablement incriminés, les facteurs d’adhésion et d’invasion ; ainsi que les facteurs de pathogénicité et de virulence joueraient un rôle important dans la fréquence de ces infections à E. coli.
Une étude française réalisée par Lavigne et al. En 2011 [40] dans le CHU de Nîmes a démontré que l’adhésion spécifique d’E. Coli à l’épithélium urinaire de la femme enceinte est liée à 92,1% à des adhésines de type 01, cette adhésine présente sur 85% d’E. Coli uropathogène.
Ces adhésines se lient spécifiquement aux résidus D-mannose qui tapissent les cellules vaginales, périnatales, vésicales et préviennent alors l’élimination d’E. Coli par le flux urinaire et favorisent son internalisation dans l’épithélium de la vessie.
5.3.5. SENSIBILITE
A propos de la sensibilité aux antibiotiques dans notre série E. Coli s’était montré résistant à l’amoxicilline dans 76,2% ceci se justifierait par la théorie selon laquelle l’usage répété des médicaments sans respect de la dose et la posologie conduit à l’émergence des mutants résistants or l’amoxicilline fait partie des médicaments qu’on utilise dans le traitement de première ligne surtout en automédication par voie orale donc cette pratique conduirait à la formation d’une résistance.
Ce germe avait résisté à l’Amoxicilline dans 100% des cas pour Togo. A [38] ; à l’association Amoxicilline+ Acide clavulanique dans 100% des cas dans l’étude faite par Koné. H [36] et à 85,7% des cas dans l’étude de Togo. A [38], Nous pouvons déduire que ces deux bactéries avaient une forte résistance à l’Amoxicilline. Nous n’avons pas d’explication par rapport aux taux très élevés de résistance de Klebsiella pneumoniae aux inhibiteurs des béta-lactamases dans les études faites par Koné. H [36] et Togo. A [38].
En revanche ce germe avait montré une forte sensibilité aux céphalosporines de troisième génération (100%), à la gentamicine (100%) à la ciprofloxacine (100%) à la nitrofurantoine (94,7%) et à l'acide nalidixique (92%).
Borderons E. en France, en 1989 avait noté des sensibilités de 80% et 95%, respectivement à l'amoxicilline et à l'association amoxicilline+ acide clavulanique. Ces fortes sensibilités du germe notées dans cette étude contrairement à la nôtre pourraient s'expliquer par la variation de la sensibilité des germes selon les écosystèmes.
5.3.6. FORMES CLINIQUES
La bactériurie asymptomatique est de 59% dans notre série. Ce chiffre pose un réel problème de santé maternelle et infantile dans notre milieu. En effet selon Thoulon. IM la bactériurie asymptomatique est dangereuse pour la mère et le fœtus car non-traitée elle se compliquerait dans 20 à 40% des cas d'une pyélonéphrite aiguë, faisant courir le risque d'un accouchement prématuré. Selon Chauveau D et coli. [41] la bactériurie était à l'origine de prématurité dans 14% des cas.
Le taux de la bactériurie asymptomatique obtenu dans notre série s'inscrit en moyenne entre les valeurs extrêmes rapportées dans la littérature. Selon Merger R et coli. [22] 4 à 7% des femmes enceintes avaient présenté une bactériurie asymptomatique.
5.3.7. COMPLICATIONS
12,3% de nos gestantes avaient accouché prématurément. Par contre Koné. H [36] ; Togo. A [38] ; et Guilbert [35] avaient trouvé respectivement 5,71% ; 4,9% ; et 12%. Ce taux élevé serait dû au fait que certaines de nos gestantes n’avaient pas pu acheter l’antibiotique indiqué par l’antibiogramme.
La mort in utero serait due au fait qu’en plus de l’infection urinaire certaines de nos gestantes avaient d’autres pathologies associées qui diminueraient le débit utéroplacentaire : telles que la vaginite, cervicité.
5.3.8. EVOLUTION
Le taux de réinfection a été de 3,7% dans notre étude, qui pourrait s’expliquer par une mauvaise observance du traitement. Par contre Koné. H [36] a retrouvé 5,71% des cas de récidives, il s’agissait d’une bactériurie asymptomatique ayant évolué vers une pyélonéphrite.
CONCLUSION
Au terme de notre étude, qui s’était déroulée à l’hôpital général de référence JasonSENDWE au service de gynéco-obstétrique sur une période allant du 1er Janvier 2019 au 31 décembre 2019 soit une durée d’une année sur le profil bactériologique des infections urinaires chez les femmes enceintes, il en ressort que ; L’infection urinaire était fréquente chez les patientes dont la tranche d’âge était comprise entre 25 et 29 ans ; favorisée en plus de la variation anatomophysiologies et hormonales qu’elle subit en cette période de gestation
L’étude du terme de survenue de ses infections au cours de la grossesse avait montré une augmentation au cours du premier trimestre à raison de 50,60%.
Dans notre étude les microorganismes incriminés dans les IU des femmes enceintes étaient des bactéries ; appartenant toutes à la famille des Enterobacteriaceae \ avec une prédominance de 48% de l’espèce E. coli.
Il semble que les facteurs de pathogénicité et de virulence de ces bactéries avaient joué un rôle primordial quant à leur fréquence d’isolement dans l’urine.
A l’antibiogramme E. Coli a été résistant à l’amoxicilline dans 76,2% des cas alors que l’antibiogramme de Klebsiella a été résistant à l’Erythromycine de 90,48%.
RECOMMANDATIONS
4- Aux autorités sanitaires
J Tous les laboratoires publics et privés devraient être dotés des techniciens et d’équipements adéquats ;
J Assurer un contrôle régulier de tous les laboratoires par un responsable du service de l’inspecteur de la santé ;
J Doter les hôpitaux, les centres de santé des laboratoires bien équipés ;
J Renforcer l’équipement des laboratoires existants
4- Au personnel de santé
J Le dépistage des infections urinaires chez toutes les femmes enceintes par un ECBU systématique en rendant obligatoire le bilan prénatal ;
J Sensibiliser les agents de santé à la réalisation de l’ECBU chez la femme enceinte ;
J Apprendre au personnel chargé de la CPN à l’interprétation des résultats de l’ECBU, plus antibiogramme ;
J Les techniciens des laboratoires devraient tester en première intention les antibiotiques indiqués chez la femme enceinte car beaucoup d’antibiotiques sont contre indiqués ;
Z Donner les conseils hygiéno-diététiques aux femmes enceintes dans les causeries débats : vider la vessie après la relation sexuelle, boire beaucoup d’eau le matin, prendre les aliments contenant beaucoup de fibres et manger des fruits,
Z Adapter le traitement à l’antibiogramme pour éviter les récidives et réduire le taux de résistance en incluant le partenaire dans le traitement ;
-J Assurer une bonne surveillance de la grossesse au cours de l’infection urinaire ;
J Faire un contrôle clinique et bactériologique après le traitement ;
-J Pratiquer une urographie intraveineuse 3 à 6 mois après l’accouchement pour une exploration approfondie en cas d’infection urinaire récidivante ;
4- Aux femmes enceintes
J Suivre les conseils éclairés des prestataires de santé et les mettre en pratique
J Eviter l'automédication
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[...]
- Citation du texte
- Paul Ngoy Kadima (Auteur), 2021, Profil bactériologique des infections urinaires chez les femmes enceintes, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/1449488
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