Aujourd’hui on peut à peine imaginer que le français était autrefois la première langue universelle. Dans cette élaboration, la crise actuelle du français et les mesures de la France pour la protection de la langue française sont expliquées. Ensuite, il sera examiné comment les lois de langue sont realisées dans la vie quotidienne. Le devoir est terminé par une prise de position personnelle.
la table des matières
1. le développement du franglais
2. les mesures légales pour l’exécution et la conversation pure de la langue française dans les années 90
2.1 la disposition de 1992
2.2 la loi Carignon
2.3 la loi Toubon
3. les échos de la presse sélectionnés
4. les lois de langue et leurs effets
4.1 la transposition des prescriptions en réalité
4.2 le bilan de l’ancien ministre de la culture et de la francophonie Jacques Toubon
5. la politique de langue française – un modèle pour l’Allemagne ?
la bibliographie
l’annexe
1. le développement du franglais
Aujourd’hui on peut à peine imaginer que le français était autrefois la première langue universelle. Dans cette élaboration, je voudrais expliquer la crise actuelle du français et les mesures de la France pour la protection de la langue française. Ensuite, il sera examiné comment les lois de langue sont realisées dans la vie quotidienne. Le devoir est terminé par une prise de position personnelle.
Ce ne sont pas seulement les gens qui sont encore aujourd’hui convaincus des idéaux du « bon usage », une norme élitaire de la langue qui n’est plus réalisable dans notre siècle moderne, qui parlent d’une crise du français. Mais ce sont exactement ces « puristes » qui voient le déclin de la langue française en raison du progrès du franglais. Cependant, il y a une dimension internationale concernant la crise de la langue. La puissance politique et économique des Etats-Unis d’Amérique augmente depuis la fin de la Première Guerre mondiale. Depuis ce temps-là, il y a un grand effet de l’anglais sur le développement des langues en Europe. La langue anglaise remplace le français et l’anglais commence à être la nouvelle langue universelle. « The American way of life » et la domination de l’anglais dans l’industrie de consommation, d’informatique et d’amusement et dans les médias sont responsables pour le déclin du français. Au plus tard dans les années 50, l’anglais s’impose être la première langue étrangère appris à l’école en Allemagne. Dans tous ces cas, le français, qui a était la langue la plus importante en Europe dans le 17e siècle, a cédé la place à la langue anglaise au début du 20e siècle. Mais ce n’est pas seulement la dévalorisation, mais aussi la modification de la langue française qui fait peur aux « puristes ». Des anglicismes pénètrent dans la langue « pure » et ils changent la manière de parler aussi bien que la culture de la France. Le français semble à courir à sa ruine. Le fait est que déjà la révolution industrielle a posé les fondements pour le franglais parce que la France prenait l’Angleterre pour modèle concernant cette évolution. Vers ce temps-là, les premiers anglicismes ont né. L’influence de l’anglais sur le français s’intensifie – alors et aujourd’hui. De nos jours, la protection du français semble être un devoir très important.[1],[2]
2. les mesures légales pour l’exécution et la conversation pure de la langue française dans les années 90
2.1 la disposition de 1992
Dans les débats de la ratification du traité concernant la formation de l’Union européenne, tous les participants ont mis l’étouffement de l’individualité nationale en discussion. On avait peur d’homogénéité. C’est la raison pour laquelle l’assemblée législative nationale a ajouté le complément suivant : « La langue de la République est le français. »[3] Quelques parlementaires avaient demandé un complément différent pour considérer les langues régionales : « La langue de la République est le français, dans le respect des langues et cultures régionales et territoriales de France. »[4] Mais cette suggestion était déclinée par la plupart des délégués.
2.2 la loi Carignon
Au début des années 90, une crise se préparait concernant la musique française. En 1993, il y avait 2400 chansons qui étaient produites (en 1988 il y avait encore 5364 chansons). A cause de cette irruption signifiante, les communautés d’intérêts – particulièrement la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique)[5] – exigeaient un projet de loi pour la défense d’invasion anglo-américaine. L’explication du président de la SACEM, Jean Loup Tournier : «‹ La chanson est le seul bien culturel qui se consomme avant d’être acheté : il faut d’abord écouter une chanson pour avoir de désir de l’acheter. ›»[6] En effet, le 01/02/1994 on a pris la loi d’Alain Carignon. Selon cette loi, toutes les stations de radio en France sont obligées de diffuser des chansons francophones ; le minimum est 40% de toutes les chansons distribuées. La moitié de ces chansons francophones doit être des talents jeunes ou des nouvelles productions. Les stations de radio doivent garantir une distribution régulière ; l’obligation doit être accomplie pendant tout le temps – aussi
bien pendant l’heure d’émission préférée. La loi Carignon est valable depuis le 01/01/1996.[7]
2.3 la loi Toubon
Le 23/02/1994 le ministre de la culture et de la francophonie, Jacques Toubon, a présenté son projet de loi à la conférence ministérielle parce qu’on cherchait une amélioration de la loi Bas-Lauriol (1975). La loi a été acceptée le 4 août 1994.[8] Les principales dispositions de la loi du 4 août 1994 (on l’appelle « la loi Toubon ») sont : L’information du consommateur, le monde du travail, l’enseignement, l’audiovisuel, les manifestations, colloques et congrès et les obligations particulières des services publics.
La loi commence avec un préambule :
« Langue de la République en vertu de la Constitution, la langue française est un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la France. Elle est la langue de l’enseignement, du travail, des échanges et des services publics. Elle est le lien privilégié des États constituant la communauté de la francophonie. »[9]
Sur le point de l’information du consommateur, la loi prévoit l’emploi obligatoire de la langue française concernant « la désignation, la présentation et la publicité des biens, produits ou services »[10] (l’étiquetage, le mode d’emploi, le spot publicitaire, etc.).[11]
Spécialement les entreprises issues de groupes internationaux et les firmes d’exportation doivent utiliser plusieurs langues. Mais selon la loi Toubon, toutes les pièces officielles (le contrat de travail, le règlement intérieur, « [t]out document comportant des obligations pour le salarié ou des dispositions dont la connaissance est nécessaire à celui-ci pour l’exécution de son travail »[12] doit être rédigé en français.
Concernant l’enseignement, la loi dit :
[...]
[1] cf. Das 20. Jahrhundert – Anglomanie und Frankophonie. http://www.sprachpolitik.de/20.html
[L’état de l’exploration : 16/01/2004]
[2] cf. Krise des Französischen. http://www.sprachpolitik.de/krise.html
[L’état de l’exploration : 16/01/2004]
[3] Les grandes dates de la langue française. http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/ressources/dates.htm [L’état de l’exploration : 26/01/2004]
[4] Klaus Hartmann : La loi Toubon. Sprachgesetzgebung.
http://www.lrz-muenchen.de/~Klaus_Hartmann/loitoub.html [L’état de l’exploration : 07/01/2004]
[5] cf. Culture.fr : Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM). http://www.culture.fr/Groups/musique/notice_19_fr [L’état de l’exploration : 27/01/2004]
[6] Klaus Hartmann. op.cit.
[7] cf. Klaus Hartmann. op.cit.
[8] cf. Klaus Hartmann. op.cit.
[9] LOI n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française. Article 1. http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/loi-fr.htm [L’état de l’exploration : 10/01/2004]
[10] Présentation générale de la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française. http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/lois/presentation_loi_2.htm [L’état de l’exploration : 07/01/2004]
[11] cf. Frankreich-Business.de : Businessinfos – Rechtssystem – Sprachengesetz. http://www.frankreich-business.de/infos/rechtssystem/sprachengesetz.htm
[l’état de l’exploration : 07/01/2004
[12] cf. Présentation générale de la loi du 4 août 1994. op.cit
- Citar trabajo
- Christian Undorf (Autor), 2004, L’anglomanie et la francophonie – la crise du français?, Múnich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/118418
-
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X. -
¡Carge sus propios textos! Gane dinero y un iPhone X.