Cette dissertation vise à analyser les poèmes de Baudelaire, en particulier les Tableaux Parisiens, pour capturer le nouveau Paris à travers les yeux de l'auteur et comprendre les thèmes de la modernité et du changement social à la fin du 19e siècle. L'objectif est d'explorer comment Baudelaire exprime les lamentations humaines et les transformations de la ville à travers sa poésie.
Cette analyse examine quatre poèmes choisis de Baudelaire, notamment les deux Crépuscules (du Soir et du Matin), le Jeu et le Cygne. Ces poèmes font partie des Tableaux Parisiens et capturent les changements interdépendants du nouveau Paris et de ses habitants à travers des images et des sons fascinants. Chaque poème est étudié individuellement pour en comprendre la signification profonde et son originalité.
Dans "Le Crépuscule du Soir", Baudelaire dépeint le changement de la ville à la tombée de la nuit. Il utilise une structure poétique non conventionnelle avec des strophes formées par des thèmes spécifiques. Le poème explore la dualité entre les criminels nocturnes et les honnêtes travailleurs, mettant en lumière les contrastes de la vie urbaine.
Dans "Le Crépuscule du Matin", le poème associé, Baudelaire présente une méditation sur le tragique de la vie moderne au petit matin. Il explore la condition humaine et les sacrifices liés à la vie urbaine contemporaine.
Inhaltsverzeichnis
1 Introduction
2 Analyse des quatre Poèmes choisisses
2. 1 Les deux Crépuscules
2. 1. 1 Le Crépuscule du Soir
2. 1. 2 Le Crépuscule du Matin
2. 1. 3 Une Comparaison
2. 2 Le Jeu
2. 3 Le Cygne
3 Un Image de Paris - Une Comparaison
4 Conclusion
5 Littérature
1 Introduction
„Le vieux Paris n’est plus (la forme d’une ville change plus vite, hélas! que le coeur d’un mortel)[1].“ Voilà comment Baudelaire décrit ses sentiments face aux changements de sa ville et des gens qui y vivent; voilà comment il exprime l’ esprit du nouveau Paris qui devient de plus en plus moderne à la fin du 19ième siècle. Les changements deviennent visibles dans tout le rythme de la ville qui prend selon Baudelaire des traits humains - la ville n’est plus seulement habitée par des gens, elle vit, et en tout sa surface on peut découvrir des qualités de ses habitants. Baudelaire écrivit dans une lettre à Fernand Desnoyers, qui voulait éditer „Le Crépuscule du Soir“:
„Dans le fond des bois, enfermé sous ces voûtes semblables à celles des sacristes et des cathédrales, je pense à nos étonnantes villes, et la prodigieuse musique qui roule sur les sommets me semble la traduction des lamentations humaines.[2] “
Ces „lamentations humaines“ sont aussi des thèmes dans ses Tableaux Parisiens dont j’ai choisi les deux Crépuscules (du Soir et du Matin), le Jeu et le Cygne parce qu’ils montrent ces changements interdépendants du nouveau Paris et de ses habitants dans des images et bruits fascinants qui font découvrir au lecteur , comprendre et sentir le fond des choses. Pour finalement unir ces quatre Tableaux Parisiens dans le chapitre d’ image complete de Paris (3), il faut d’abord les regarder et les analyser, chacun pour soi-même en toute sa originalité.
Ce travail veut monter le nouveau Paris par les yeux de Baudelaire qui savait observer et montrer l’esprit de l’époque à la fin de son siècle.
2 Analyse des quatre poèmes choisis
2. 1 Les deux Crépuscules
2. 1. 1 Le Crépuscule du Soir
Pour parler de la structure formelle du poème, il faut d’abord dire qu’ici ce n’est pas une structure standard concernant les strophes - qui en ce cas n’ ont pas de numéro homogène de vers - et la métrique - qui change souvent. Les strophes sont plutôt formées par les „thèmes“ dont ils parlent. La première strophe par exemple est dédié aux criminels et leur travail. „Le soir charmant[3] “ peut être vu comme ironie en mentionnent au même temps les criminels qui se changent „en bête fauve[4] “. Pour les criminels eux-mêmes, le soir est bien sûr charmant parce qu’il les protège dans leur travail. Comme Va, ce „charmant“ peut aussi décrire leur perspective du soir. En utilisant des adjectives animaux pour ce genre d’hommes et le soir („à pas de loup[5] “) qui vient avec eux, Baudelaire décrit le change dans la ville quand il fait nuit. Ce n’est pas seulement un change de temps ou de gens mais de toute l’atmosphère: „L’homme impatient[6] “ ne reste plus homme, ne reste plus raisonnable, laborieux comme au jour, mais se change dans une bête qui doit voler, ouvrir des maisons et tuer. Les criminels perdent leur caractère humain en faisant leur travail avec de la passion („l’homme impatient“), en ne plus pouvant s’arrêter, en préférant la vie nocturne à celle du jour. Dans la deuxième strophe, au contraire, il s’agit des honnêtes travaillants, des ouvriers et des savants - comme Baudelaire lui-même. La vue sur les différents habitants de la ville commence par le genre le plus étrange pour Baudelaire et se concentre à la fin de cette introduction des deux premiers strophes chez les gens qu’il connaît, qui sont similaire que lui-même, ces gens qui ont un travail régulier et un lit pour dormir. Pour ceux-ci, le soir est comme une délivrance de la „douleur sauvage[7] “ du jour, du travail.
La troisième strophe décrit l’atmosphère de la nuit, les changements dans la ville qui est maintenant le territoire des criminels. Le rythme dans ce vers est très troublé et on ne peut pas voir de métre homogène; tout cela assiste à l’image du vent qui tourmente les lueurs. Les allitérations aussi sont un moyen pour souligner cet effet: les syllabes accentués dans les premiers trois vers de la troisième strophe consistent en le phonème „en“, suivantes d’une série de „l“, avec laquelle „l’allure devient plus fiévreuse en même temps que le son se fait plus aigu[8] “. Le mot qui saute à la vue dans cette strophe c’est „en volant“. Il est traduit par „im Fluge[9] “ et est part de la description du réveillement des criminels. En ce cas, il est plus intéressant de considérer l’autre possibilité de cette forme grammaticale, à traduire par „beim Stehlen“. Cela donnerait plus de force à toute l’atmosphère, parce qu’en symbiose avec „cogner“ il décrierait les criminels comme ivre de leur travail et accentuerait l’image des „bêtes fauves“ de la première strophe. La prostitution qui s’allume comme un feu, qui n’est plus à arrêter est comparé à une fourmilière, un endroit où des milliers de petits animaux vivent, qui peuvent aller partout et apparaissent dans une telle masse qu’on ne peut plus voir l’ensemble. Baudelaire ne choisit pas pour image un grand monstre qui détruit la ville avec un seul pas, mais beaucoup de ces petits animaux qui viennent par un „occulte chemin“, et dont on va se seulement rendre compte quand il sera trop tard. La „cité de fange“ assiste au même image: ce Paris moderne est une ville où on ne voit plus la terre sous ses pieds, parce que la fange, les crimes, couvre tout; mais on ne se peut aussi pas libérer de cette boue, on y est enfoncé. Les premiers deux vers de la quatrième strophe sont encore une fois une belle description du nouveau Paris: les bruits de la ville créent une atmosphère nerveuse, agressive et gênante, une atmosphère dont il est impossible d’ échapper. Ce qui attire l’attention est que des bruits humains sont choisis comme attribut pour la ville (siffler, ronfler, glapir); il semble que la ville est devenue vivante. Dans cette strophe on trouve aussi encore une autre vue du „travail“ des criminels: le fait qu’ils „n’ont ni trêve ni merci[10] “ fait rappeler les ouvriers et leur travail dur de la deuxième strophe; le climax c’est l’attribut de „doucement“ pour l’ouvrir des caisses et portes qui semble presque tendre et souligne la vue des criminels sur leur travail, fait le sembler presque comme un art. La cinquième strophe est remplie avec les douleurs des gens dans les hôpitaux: une atmosphère de mort et d’agonie est crée („douleurs“, „les prend à la gorge“, „soupirs“, „le gouffre“[11] ). Les premiers deux vers expriment encore une fois la difficulté d’échapper cette ville et son „rugissement“. Les derniers quatre vers du poème forment une unité bien qu’ils n’appartiennent pas à la même strophe. Ils parlent de la vie agréable et paisible qui ne peut presque plus exister dans le monde moderne.
„L’originalité de Baudelaire est dans l’admirable mouvement de la dernière partie, dans cette méditation tendre et sereine sur le tragique de la vie moderne, sur tout d’existences sacrifiés qui s’écoulent sans avoir connu la joie[12] “
Pour pouvoir faire un résumé du poème, il faut d’abord regarder „le Crépuscule du Matin“ qui y est lié.
2. 1. 2 Le Crépuscule du Matin
„Le Crépuscule du Matin“ parle d’un autre monde - de celui du jour, des travailleurs honnêtes, du monde de Baudelaire lui-même.
„Ici la description ne cesse pas pour faire place au recueillement; le poète reste au niveau de ce qu’il décrit; il grelotte avec tous ceux qui subissent l’aube brumeuse de la ville; il est à la fois l’homme las d’écrire et l’un des débauchés qui rentrent brisés par leurs travaux.[13] “
Le poème est introduit par le chant de la diane qui signifie la fin de la nuit, qui semble agréable. Seulement des reliques de la nuit apparaissent (deuxième strophe) V a et là: Les „rêves malfaisants“ qui se terminent, les „combats“ que le „corps revêche et lourd[14] “ doit lutter contre le désir de dormir, de rester dans la chaleur agréable du lit. La nuit s’en va comme un „frisson“. Encore une fois l’écrivain lui-même se met en scène: „...l’homme est las d’écrire...[15] “ et montre ainsi que lui aussi, il est part de cette ville. Dans la troisième strophe la lumière du jour montre au lecteur les effets de la nuit sur les gens; tout apparaît dans une atmosphère de froideur et de mort qu’ a laissé la nuit précédente („paupière livide“, „les seins maigres et froids“), que le matin va détruire avec son arrivé. Encore une fois on lance un coup d’ oeil aux hôpitaux „où s’ aggravent les douleurs des femmes en gésine“. C’est exactement ce mot „gésine“ qui forme un contraire à la mort, à l’ agonie de la nuit précédente; de la vie nouvelle entre ce monde par le commencement du jour pendant que les derniers meurent. „L’air brumeux“ et „le mer de brouillards“ presque cache la silhouette de la ville et semble comme il voulait empêcher le spectateur de cette scène de voir le Paris du jour, qui se montre plus paisible car „les débauchés rentraient, brisés par leur travaux“.
Dans la dernière strophe, toute l’atmosphère de la ville est encore une fois décrite par des attributs humains: „l’aurore grelottante en robe rose et verte s’avançait lentement sur la seine déserte[16] “. Et même la ville apparaît - cette fois encore plus claire - dans un image des hommes qui y vivent; comme si tout ses habitants se lèveraient y se feraient à travailler d’ un mouvement commun („Et le sombre Paris, en se frottant les yeux, empoignait ses outils, vieillard laborieux.“)[17].
2. 1. 3 Une Comparaison
Dans tous les deux poèmes Baudelaire joue beaucoup avec l’atmosphère. Le soir apparaît dans un air de bruit, de rythme vite, d’agressivité, de mort pour les gens, mais au même temps de la vie pour la ville. Cela se manifeste dans le rythme irrégulier du mètre, dans les allitérations qui lient quelques parties mais finissent abruptement. „...il (Baudelaire) développe une description très romantique de la ville à l’heure où toute la lie des vices monte à la surface.[18] “ Le jour, par contre, exprime commodité, nonchalance, montre un visage maussade et signifie de l’effort et de la fatigue. Le rythme de ce poème est plus calme et plus régulier que dans celui du soir. Baudelaire se compte appartenant à tout les deux Paris - celui du jour et celui de la nuit - et se met en scène dans les deux. L’écrivain semble avoir une position au dessus de ces deux mondes comme un spectateur, comme un observateur; il est le seul qui ne semble pas être influencé par les changements causés par les crépuscules.
Le jour se diffère aussi de la nuit quand on regarde dans les hôpitaux. La nuit réserve plus d’espace à ceux qui se trouvent à la fin de leur vie. La nuit leur fait des douleurs, le jour les finit de sorte qu’ il leur rende la mort; au même temps il donne la chance à des vies nouveaux.
„D’un crépuscule à l’autre, ce sont donc les mêmes thèmes, modifiés par l’heure ou l’humeur: lasse ou glacée la pitié de l’aube ne s’élève pas, comme celle du soir, jusqu’à devenir généreuse.[19] “
2. 2 Le Jeu
Si bien que les deux crépuscules montrent le caractère de la ville, le jeu concentre la vue sur le caractère des gens qui y vivent; ici Baudelaire lui-même est seulement spectateur de la grande masse qui forme ce nouveau caractère de la ville: ceux qui apparaissent dans la nuit; ici les joueurs. Le poème est strictement divisé en deux parties: les premières trois strophes, qui décrivent les joueurs de l’extérieur et de l’intérieur, et les deuxièmes trois strophes, qui racontent les pensées du poète sur sa vie et celle des joueurs. Cette division souligne les différences entre ces deux genres d’hommes encore. Ici, les strophes toutes consistent de quatre vers et forment ainsi un image très calme et très parfait; vraiment comme un tableau que donne d’impressions de Paris au lecteur.
La première strophe de la première partie décrit l’atmosphère du pièce où le jeu a lieu et celle que les gens y donnent. Dans tout la pièce il y a le goût de vieillesse („fauteuils fanés“, „courtisanes vieilles“), de pauvreté („maigre oreilles“, „cliquetis de pierre et de métal“) et de noblesse fausse („le sourcil peint“, „cliquetis...“[20] ). La deuxième strophe prend les joueurs comme un objective de photo plus proche et essaie de lire dans leurs visages. A l’extérieur ils semblent calmes et comme dans un trance („visages sans lèvre, des lèvre sans couleur“), mais à l’intérieur il y a une passion qui les tourmente („des doigts convulsés d’une infernale fièvre“) et de laquelle ils ne peuvent pas s’enfuir („le sein palpitant“); on a presque l’impression qu’ils sont tombés malades („fièvre“), que ce ne sont pas eux qui font le jeu, mais que le jeu fait quelque chose avec eux. Dans la dernière strophe de la première partie, tout cette maladie du jeu trouve un climax dans le dernier vers: „...qui viennent gaspiller leurs sanglantes sueurs.“ Le jeu, c’est la manie, non seulement une maladie. Et les gens semblent le savoir! Il viennent au jeu par exprès, par sentir cette maladie!
Dans la deuxième partie la caméra laisse l’image derrière soi et tourne vers le poète. Celui-ci se sent envers cette manie „dans un coin de l’antre taciturne“, isolé dans un autre monde, un monde sans des joies simples, „froid, muet“ et même „enviant“. Cette envie se répète encore, comme pour être soulignée, au début de la deuxième strophe de la deuxième partie. Il tient cette envie envers ces gens qui sont si passionnés d’une chose qui les détruit, une envie sur la „passion tenace“.
„L’idée qui le (Baudelaire) frappe, c’est que ces joueurs, esclaves de leur affreuse manie, sont plus heureux que lui. Car l’indifférence, l’inertie qu’il observe en soi-même, sont pires que leurs fureurs. L’enfer vaut peut-être mieux que le néant.[21] “
Même ou bien exactement ces gens qui n’ont rien de quoi vivre se ruinent et sont encore gais avec leur passion („funèbre gaieté“). Il les envie parcequ’ ils ont quelque chose pour quoi on peut vivre, ils peuvent se passionner, la douleur d’avoir tout perdu ne les gêne pas, ils le font quand même; ils risquent tout pour une chose si simple et si inimportante que le plaisir court de gagner, il y a „maint pauvre homme“ qui court „avec ferveur à l’abîme béant.“
„Ces quatre derniers vers sont d’une interprétation difficile. Il semble qu’il faille comprendre: Mon coeur, fixé dans la pensée de la mort et le sentiment du néant, en vient à envier le joueur. Celui-ci court à sa perte. Il y court, les yeux ouvertes et avec une sorte de ferveur. Car il préfère les angoisses du risque à la mort, l’enfer du jeu au néant. Il sent donc une plénitude de vie, que Baudelaire traduit par / soûl de son sang /.[22]
Cette plénitude semble être caractéristique pour tout ce Paris moderne, comme l’on a pu voir déjà dans la caractérisation de la ville soi-même dans les deux „crépuscules“, spécialement dans celle du soir.
2. 3 Le Cygne
Le poème qui est dédié à Victor Hugo parle de tous ceux qui ne peuvent pas s’arranger avec cette vie moderne. Le cygne qui ne trouve plus d’eau fait penser aux exilés comme Hugo en était un „et à ces vaincus de la vie qui ne trouvent dans l’existence quotidienne que des raisons à pleurer.[23] “ Le fait que le poème est ouverte avec un thème mythologique, antique, peut aussi être une allusion au Paris „antique“, ancien. „A cette méditation sur les vaincus du monde moderne, Baudelaire donne un fond de noblesse classique. Andromaque au pouvoir des vainqueurs, exilée en Epire, courbée sur la tombe vide qui lui rappelle Hector.[24] “ Comme Andromaque et comme le cygne cherchant d’eau se sentent les gens qui doivent exister dans cette ville moderne et ne savent pas se débrouiller. Et comme Andromaque à la tombe de Hector se sentent eux qui ont perdu leur vieux Paris. „Le vieux Paris n’est plus (la forme d’une ville change plus vite, hélas!que le coeur d’un mortel)[25] “ - ces deux vers sont peut-être les plus connues des Tableaux Parisiens, parce qu’ils disent tout ce qu’on peut voir sur ces tableaux dans une phrase - l’idée de se trouver d’un jour à l’autre devant une situation, une ville toute nouvelle et ne plus se sentir à la maison, se sentir étrange. Dans ce poème on reçoit aussi un image des bâtiments, des places et des rues de la ville. Dans la troisième strophe par exemple, on a l’impression d’une ville un peu lourde („capiteaux ébauchés“), un peu ancienne („gros blocs verdis par l’eau“) et un peu inconfortable („le bric-à-brac confus“). Le réveillement de la ville (quatrième strophe) se décrit différemment qu’au deux crépuscules par exemple: ce n’est pas ce lourde venir du jour où le reste des criminels va rentrer à sa maison et rencontrent ceux qui se lèvent déjà; c’est plutôt une scène calme („l’air silencieux“), claire („les cieux froids et clairs“) et presque solitaire - même les travailleurs balayant les boulevards ne sont gênés par personne et peuvent faire leurs sombres ouragans; en somme: le contraire de la ville moderne.
Dans ce cadre, Baudelaire découvrit le cygne, cherchant d’eau, voulant se baigner, mais seulement trouvant de la poudre. Comme le cygne toutes les comparaisons suivantes à la deuxième partie - Andromaque, encore une fois, la femme africaine, les matelots - parlent de ceux qui ont eu des richesses d’abord, qui pouvaient vivre, mais dont on a pris tout, les choses essentielles (comme l’eau pour boire ou se baigner pour le cygne). Le cygne a l’extérieur pitoyable („sur le sol raboteux traînait son blanc plumage“), attend de l’eau pour se nettoyer: „Près d’un ruisseau sans eau la bête ouvrant le bec“. Mais malheureusement, il se trompe et doit se baigner dans le poudre des rues. Comme tous les autres personnages de comparaison, le cygne aussi pense en ce moment aux richesses de son endroit natal („le coeur plein de son beau lac natal“); à cet endroit, semble-t-il, il ne peut plus rester, ne plus vivre, s’il n’y a pas le secours du ciel („Eau, quand donc pleuvras-tu?“). La deuxième partie commence encore une fois avec une description de la ville et de ses changements, mais tout Va fit Baudelaire toujours penser à ce cygne, qui cherchant pour de quoi vivre traînait son corps en vaine dans les rues, rêvant d’un autre pays. Tous ces cherchants comme Andromaque ou la femme africaine se trouvent en cet état pitoyable („vil bétail“, „amaigrie et phtisique“) et ne trouvent plus leurs paradis anciens. Tous ces symbolisent les gens vaincus de la vie moderne et qui n’en peuvent pas échapper. Cette forme de vie ne leur rend pas dont ils ont besoin. Dans la dernière strophe, Baudelaire souligne encore une fois ses souvenirs par moyen d’allitération: „un vieux s ouvenir s onne à plein s ouffle du corps“. Cette épisode d’ „s“ donne encore une nuance forte, accentué au chapitre des souvenirs du vieux Paris. Dans les derniers deux vers, les allitérations, et avec eux le rythme trouvent leur climax avec la syllabe „au“ qui apparaît cinq fois. Cela tire l’attention à tous les autres qui souffrent dans la même manière que le poète et souligne le grand numéro des vaincus du monde moderne.
3 Un Image de Paris - Une Comparaison
Ces quatre poèmes choisis n’apparaissent pas par hasard au cadre des Tableaux Parisiens. Mais chaque d’eux montre Paris - le vieux et le moderne - d’un autre point de vue. Les deux crépuscules, par exemple, parlent des deux mondes différents, de celle de la nuit, et de celle de la journée, mais tous les deux voient Paris comme le produit du caractère de ses habitants, presque vivant soi-même avec des traits humains. Ici la vue se concentre à la symbiose de gens avec la ville. Dans Le Jeu par contre la caméra prend les habitants par télé-objective, va dans leur intérieur, montre leur attitude envers la vie au spectateur. Le Cygne - encore autre chose - dessine les rues de la ville, ses bâtiments, son extérieur, mais s’éloigne aussi du cadre avec ses plusieurs comparaisons (la mythologie), et s’occupe des victimes de ces changements.
Une autre différence entre les quatre poèmes, c’est la position que le poète y prend soi-même, la perspective. Dans les crépuscules il participe dans l’action („savant obstiné“) mais décrit en même temps ce qu’il voit. Il appartient à tous les deux mondes et sait de quoi il parle. Il est acteur et spectateur. Dans Le Jeu, il se change totalement en spectateur; un spectateur qui ne comprend pas vraiment se qui est joué; auquel le monde qu’il voit semble étrange - un peu comme un théâtre absurde: on comprend les structures mais ne peut pas croire ce qu’on voit. Ici, l’impression que le poète ne se sent pas bien à regard de ce monde se manifeste, mais il envie les gens aussi, veut appartenir à ce monde, le croyant mieux que le sien. Dans Le Cygne, Baudelaire parait comme lutteur pour l’ancien Paris et pour ceux qui souffrent tant que lui. Ainsi la perspective devient plus personnel. C’est le seule poème des quatre où il montre d’ impressions du Paris ancien. Dans les autres, c’est seulement l’atmosphère du Paris moderne qui est jugé.
Cette atmosphère est ce que tous les poèmes ont de commun. Baudelaire réussit à faire le lecteur expériencer les situations grâce aux humeurs qu’il sait exprimer en mots et les unir à un grand ensemble. Grâce à ces jeux d’atmosphère le nouveau Paris prend un visage étrange, inconfortable et immoral, un visage de vitesse, de bruit et de problèmes personnels dont on ne peut pas échapper. C’est une vision futuriste des grands métropoles de nos jours.
4 Conclusion
Les quatre poèmes choisis offrent une vue complète de la ville, parce qu’elle y est montrée de toutes ces facettes différentes. Le Paris moderne ne reste plus une métropole quelconque mais gagne un caractère unique avec ses gens et son rythme qui sont au même temps fascinantes et dégoûtantes dans les yeux de Baudelaire. Lui-même, il reste toujours variable dans ses perspectives et n’observe pas seulement, mais sent les situations.
„Quand il subit l’influence directe d’un être ou d’une chose, d’un spectacle ou d’une drogue, se laisse aussi transformer par ces objets; pendant qu’il compose son poème, il semble tout d’abord ne sentir et n’exister qu’à leur image; il leur imprunte des sentiments et un état momentanés: noir ou blanc, froid ou brûlant selon ce qu’il contemple, il y a dans son esprit quelque chose qui rappelle les animaux à sang variable, le caméléon.[26] “
Cet qualité se montre aussi dans ces quatre Tableaux. Les lamentations humaines commencent à vivre dans tous les endroits.
5 Littérature
Kemp, Friedhelm, ed.: Baudelaire, Charles, Les Fleurs du Mal. dtv, München, 1997.
Adam, Antoine, ed.: Baudelaire, Charles, Les Fleurs du Mal. Garnier, Paris, 1961.
Conard, Louis, ed., Oeuvres Complètes de Charles Baudelaire. Les Fleurs du Mal. Les Epaves. Notice, Notes et Eclaircissements de M. Jaques Crépet. Louis Conard, Paris, 1917.
Prévost, Jean, Baudelaire. Essai sur L’inspiration et la création poétiques. Zulma, 1997.
Note: 2,7
Anmerkung: Viel zu viel Fehler, deshalb eine Note Abzug
[...]
[1] Charles de Baudelaire, Le Cygne. Dans: Les Fleurs du Mal, dtv, München, 2000, p. 182.
[2] Louis Conard, Oeuvres Complètes de Charles Baudelaire. Les Fleurs du Mal. Les Epaves. Paris 1917.
[3] Les Fleurs du Mal, S. 202.
[4] ebenda
[5] ebenda
[6] ebenda
[7] Les Fleurs du Mal, S.202.
[8] Jean Prévost, Baudelaire. Essai sur l’inspiration et la création poétiques. Zulma, 1997, S. 321.
[9] Les Fleurs du Mal, S. 203.
[10] Les Fleurs du Mal, S. 202.
[11] derselbe, S. 204.
[12] Antoine Adam, ed., Les Fleurs du Mal. Garnier, 1961, S. 389.
[13] Jean Prévost, Baudelaire, S. 124.
[14] Alle: Les Fleurs du Mal, S. 220
[15] Fleurs du Mal, S. 220.
[16] derselbe, S. 222.
[17] ebenda
[18] Antoine Adam, ed. Les Fleurs du Mal. Garnier, 1961, S. 388.
[19] Jean Prévost, Baudelaire, S. 124.
[20] Les Fleurs du Mal, S. 204.
[21] Antoine Adam, ed. Les Fleurs du Mal. Garnier, 1961, S. 390.
[22] derselbe, S. 390.
[23] Antoine Adam, ed. Les Fleurs du Mal. Garnier, 1961, S. 381.
[24] ebenda
[25] Les Fleurs du Mal, S. 182.
[26] Jean Prévost, Baudelaire, S. 112f.
- Quote paper
- Anonymous,, 2001, Le Paris moderne - vu par les yeux de Baudelaire dans -CRÉPUSCULE DU SOIR-, -CRÉPUSCULE DU MATIN-, -LE JEU- et -LE CYGNE-, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/107744
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