Inhaltsverzeichnis
1. Portrait de caractère de Meursault
2. L`intention de l`auteur
2.1 Critique sociale
2.2 La notion de l`absurde
3. Interprétation: Part I, Chapitre 6
3.1 Résumé
3.2 Pourquoi a-t-il tué l`arabe?
3.3 Langage et moyens littéraires
1. Portrait de caractère de Meursault
Meursault est un homme qui, dans la première part du roman, vit dans un état d`innocence enfantine.
- Comme un enfant, il ne fait que de suivre ses propensions momentanées;
- comme un enfant, il est incapable de mésurer les conséquences de son comportement et
- inapte de deviner les attentes des autres.
Il s`occupe peu des règles de la société. „Il ne joue pas le jeu,“ Camus a dit. Ainsi, il vit d`un jour à l`autre, très spontanément, sans avoir aucun sentiment de résponsabilité. Il est un homme sans relations familiales ou amicales - même s`il est prêt d`épouser Marie, son ancienne collegue, la relation avec elle est superficielle. Quant au marriage, il dit que „cela l`était égal“ (35).
L`indifférence choquante de Meursault stupéfait le lecteur, son comportement semble é trange. Ainsi, le titre présente un mot-clé du roman: le comportement de Meursault semble étrange, et, pareillement, Meursault lui-même se sent souvent étranger dans la société.
Un autre trait de caractère qui est frappant est son honnêteté. Il est incapable de mentir et il dit la vérité même si cela cause des énnuis pour les autres ou pour lui-même. - Il y a une exception en ce qui concerne cette caractéristique: il ment pour son „copain“ Raymond chez la police. Cette inconséquence souligne son inaptitude à distinguer le bon du mal.
La mort de sa mère est l`évènement central du roman. Même si Meursault décrit l`enterrement en manière froid et incident - comme s`il n`y s`intéresse pas - le lecteur peut deviner qu`il aimait sa mère. Il y a quelques indices pour cela:
- Il pense beaucoup à sa mère, qu`il appelle toujours „maman“.
- Maintenant qu`elle n`est plus là, il se sent seul (-quoique sa mère soit à l`asile depuis trois ans...).
- Ses dernières pensées tournent aussi autour de sa mère - leur conseils aident Meursault à la prison.
S`il se montre impassible et indifférent à l´enterrement de sa mère, c`est peut-être parce qu`il craint de réfléchir à la mort en général - et aussi à sa propre mort. Si c`est vrai, il réprimerait ses sentiments.
D`ailleurs, son état physique influence en manière décisive sa volonté et ses émotions. >>> A l´enterrement, le soleil lui fait tant du mal qu`il est incapable d`éprouver deuil.
En plus, il est simplement un homme qui n`exprime pas ses émotions, semble-t-il. De „vivre“, c`est pour lui de „sentir“ la nature. Ses perceptions sensuelles sont très précise - ses perceptions des émotions de l`âme ne le sont pas du tout! Par conséquent, il décrit plutôt tout détail souvent peu important de la vie extérieur qu`un seul détail de son état de l`âme.
Ici, il se montre l`homme absurde que Meursault est. Il est un représentant de l`homme moderne qui n`a ni de religion ni de croyance à n`importe quoi qui peuve lui donner un sens dans sa vie. Pour un homme qui ne croit pas en dieu, la vie est privée de tout sens puisque la mort, pour lui, est la fin de tout. Cette connaisance est pénible et Meursault n`est pas encore prêt de la faire.
Mais inconsciemment, Meursault sent cet absurdité et il y oppose une vie pleine d`expériences de nature sensuelle.
Dans la deuxième part, Meursault, emprisonné et privé de ces expériences sensuelles, ne peut plus échapper la conscience de soi. Il est forcé de réfléchir à sa vie et, en faisant cela, devient un tout nouvel homme.
Enfin, il devient capable de voir les causes et les rapports dans ce monde. Il commence à comprendre la société.
Son développement change aussi sa fac,on de rapporter les choses. Comparé à la première part, son style de narration est maintenant tout à fait différent. Il ne décrit plus tout détail et chaque évènement; maintenant, il est apte de choisir ce qui importe et ce qui n`importe pas.
Ses réflexions démontrent sa nouvelle faculté de comprendre le comportement des autres et les mécanismes de la société.
Il est capable d`analyser, d`évaluer et de critiquer. Il est devenu prudent et pensif - il sait que, pendant le procés, il ne faut qu`un mensonge pour échapper la condamnation à mort. Mais Meursault ne ment pas; il refuse à „jouer le jeu“ qu`il trouve dérisoire et triste. Son inaptitude de parler, de se justifier, est décrivé à plusiers reprises. (Camus a dit de Meursault qu`“il se borne auy questions“, mais le lecteur a souvent plutôt l`impression que Meursault ne peut pas s`exprimer.)
Après la sentence, il a des difficultés d`accepter une jurisprudence qui le semble arbitraire et due au hasard. Il espère d`être gracié.
Il ne peut pas vraiment accepter sa propre mort qu`après la dispute violente avec l`aumônier de la prison. En refusant la consolition chrétienne d`une vie après la mort, il apprend que la mort est la fin du tout, mais qu`il faut, néanmoins (ou peut-être à cause de cela!), accepter sa vieet aimer le monde, parce qu`on n`a qu`une vie. Face à la mort, il se sent réconcilié avec le monde et en accord avec la nature. A la fin, il dit:
„Comme si cette grande colère m`avait purgé du mal, vidé d`espoir, devant cette nuit chargée de signes et d`étoiles, je m`ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l`éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j`ai senti que j`avais été heureux, et que je l`étais encore.“
2. L`intention de l`auteur
2.1 Critique sociale
Camus:
„J`ai résumé l`Ètranger par une phrase dont je reconnais qu`elle est très paradoxale. Dans notre société, tout homme qui ne pleure pas à l`enterrement de sa mère risque d`être condamné à mort. Je voulais dire seulement que l`héros du livre est condamné parce qu`il ne joue pas le jeu.“
> Ce résumé de l`idée principale du roman semble, au premier regard, en effet très paradoxale.
> Ce qu`il veut dire devient plus clair si on tient compte que Meursault a été condamné à mort surtout parce qu`il n`a pas montré les sentiments „convenables“ à l`enterrement de sa mère - c`est-à-dire les sentiments qui sont pourvues par notre société.
> La question pourquoi il n`a pas pleuré n`a aucune importance. Je crois pourtant que Meursault n`a pas pu montrer ses sentiments parce qu`il est un homme inapte de se permettre des émotions. Mais: même s`il n`a pas eu des sentiments - cela n`importe pas, parce que le point central que Camus veut mettre en évidence est:
La société a condamné un homme pour son comportement, pour son attitude, et pas pour son crime!
> Le comportement „faux“ de Meursault (et par conséquent son „crime“), c`est qu`il ne voulait pas feindre ses sentiments, qu`il ne voulait pas mentir. Ainsi, il refuse à „jouer le jeu“.
> Le „jeu“, c`est donc notre vie sociale, et „jouer le jeu“, cela signifie de suivre les règles de la société.
> Pour le public (et notammend les juges), il est coupable parce que son comportement „démontre“ qu`il n`est pas un membre conforme de la société, et, à cause de cela, potentiellement „capable“ de commettre tout crime imaginable. (Il est „un danger“, „une menace“, pour la société.)
Mais bien sûr la déclaration de Camus est exagérée. C`est donc vrai que chaque homme qui refuse à mentir en certaines circonstances risque d`être condamné par la société - quoique „condamné à mort“ soit un peu d`une exagération.
> Camus ne veut pas nier que des règles sont absolument nécessaires pour la vie sociale; ils simplifient la vie et y donnent une structure. Le danger est, d`en suivre aveuglément et de croire que cela suffit pour avoir de la morale.
> De temps en temps, il faut vérifier les règles: * Sont ils encore justes?
- Sont ils justes en ce cas spécial?
> Souvent les gens sont tenté de suivre les régles sans réfléchir, et c`est cette morale fausse, et cette uniformisation, que Camus veut critiquer; et aussi l`hypocrisie des gens qui feignent ce qu`ils n`éprouvent pas parce que c`est „la coutume“. La jurisprudence arbitraire est seulement un signe que les gens dans notre société sont en danger de juger trop superficielle et de laisser l`intolérance influencer leur décisions.
2.2 La notion de l`absurde
Mais Camus poursuit encore un autre intérêt. „l`Etranger“ est part d`un trilogie* qui traite le problèm philosophique de l`absurde. *(avec „Le Mythe de Sisyphe“, un essay, et „Caligula“, une pièce de théâtre)
L´homme moderne a devenu athée. Il ne croit plus en dieu, il ne croit plus en quelque ordre supérieur. A cause de cela, il est privé du sens de la vie, il ne peut plus espérer qu`il y a une vie après la mort. > Quelques efforts qu`il fasse, il ne peut pas deviner le secret de son existence.
La contradiction entre l`impulsion irrésistible de chercher un sens dans la vie et l`inutilité de cette recherche est ce que Camus appelle „l`absurdité“, le non-sens, de la vie. > Un homme qui a compris cette absurdité, mais qui, néanmoins, n`abandonne pas et aime la vie, est donc, selon Camus, un „homme absurde“.
Même si tout effort soit en vain, mais le destin de l`homme est, très paradoxalement, de lutter contre son destin, afin de garder son dignité de l`homme.
Meursault n`est pas encore un homme absurde parce qu`il ne lui reste pas de temps pour entrer en lutte contre l`absurdité de la vie (en faisant quelque chose pour la société humaine, en travaillant pour le bien des autres**) - mais il a fait un pas décisif en reconnaissant cet absurditéet pourtant acceptant son sort. Il se reste fidèle et meurt en dignité.
-*(C`est un théorie de Camus pour dépasser l`état de l`absurdité.)
3. Interprétation: Part I, Chapitre 6
3.1 Résumé
Raymond, Meursault et Marie se rendent chez Masson, un ami de Raymond qui a un cabanon à la mer. En se promenant à la mer, les trois hommes rencontrent deuy arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond. Ils se battent et Raymond est blessé. Ils sortent de la plage et Meursault prend le revolver de Raymond pour éviter le pis. Plus tard, Meursault revient tout seul et, par hasard, rencontre l`arabe qui tire un couteau. Meursault, aveuglé par le soleil et à demi étourdi, tue l`arabe sans le vouloir.
3.2 Pourquoi a-t-il tué l`arabe?
Pour comprendre pourquoi Meursault est devenu un meurtier, il faut qu`on tienne compte de deux caractéristiques:
I. Meursault a une perception sensuelle très précise, presque sur-naturelle.
II. son état physique est facile à déranger par des expériences sensuelles.
Compte tenu de ces deux faits, on comprend pourquoi la nature, la mer et le soleil ont un pouvoir presque absolu sur Meursault.
A l`enterrement de sa mère, ces pouvoirs de la nature rendaient l`évènement insupportable pour lui: le soleil ardent rendait son état physique si mal qu`il n`est guère capable de penser; ainsi, il était soulagé quand tout était fini.
Il y a un parallélisme entre cette scène et la scène décisive où Meursault tue l`arabe. Pendant qu`au debut du chapitre le soleil et la mer sont éprouvés comme agréables et redent Meursault heureux,le soleil devient, au cours du chapitre, de plus en plus insupportable.
A la fin, il est devenu une marionette du soleil ardent qui le tourmente et qui évite toute pensée sensée. Face à l`arabe, il est incapable de bouger, de penser, d`éviter le conflit. Il se sent prisonnier dans une situation sans issue. Le pas en avant qu`il fait et qui n`est qu`une tentative desésperée d`échapper le soleil est en vain: la voie entre Meurault et la source (qu`il éprouve comme la seule issue) est barré par l`arabe. Ètourdi, il se crispe sur le revolver et l`arabe est tué.
3.3 Langage et moyens littéraires
Même au debut, cette journée paraît déjà funeste:
- „Vous avez un tête de l`enterrement“ (38; la remarque de Marie nous rappelle l`enterrement de la mère de Meursault)
- „le jour, déjà plein de soleil, m`a frappé comme un gifle“ (38)
A la mer, la menace semble de s`effacer; le soleil, la mer et la plage sont agréables:
- „le soleil me faisait du bien“ (40)
Mais plus tard, le soleil est déjà éprouvé comme „insupportable“ (41) et l`atmosphère commence à se changer lentement. La nature est décrit de plus en plus détaillée; en même temps, elle devient de plus en plus menac,ant. Les métaphores s`accumulent. Le style de narration neutre de Meursault s`est complêtement changé:
- „Le sable surchauffé me semblait rouge maintenant.“ (42)
Notammend la scène où Meursault tue enfin l`arabe est surchargée de métaphores; l`abondance d`images est presque trop pour le lecteur.
Auparavant un symbole de la vie et de la félicité, la mer aussi est devenu menac,ant.
- „la poussière de mer“ (44): l`expression paradoxale souligne ce changement (antithèse).
- „un océan de métal bouillant“ (44): la mer n`est plus rafraîchissante, mais épaisse et ardent.
Des autres métaphores:
- „les cymbales du soleil“ (45): un synesthésis: un rapprochement de deux mots qui décrivent deux perceptions sensuelles différentes (ici: „ouir“ > les cymbales et „voir“ > le soleil)
- „Cette épée brulante“ (45): met en évidence la torture de M.
La suspense augmente de même que la scène devient plus immobile.
La répétition: „Mais j`ai fait un pas, un seul pas en avant“ (45) souligne que Meursault sait que ce n` est qu`“un seul pas“, mais un pas décisif pour lui!
La répétition du mot „aveuglant“ (44,45) signifie que M. ne sait plus ce qui se passe autour de lui et ce qu`il fait.
Le parallélisme et l`anapher „Il y a deux heures que (...), deux heures que (...) “ (45) soulignent l`immobilité de la scène. Il n` y a rien que le soleil.
Les verbes „ronger“ et „fouiller“ (45) évoquent une association avec des instruments de torture.
C`est seulement après le coup de revolver que Meursault peut bouger et sécouer le soleil. Ainsi, le lecteur a
l`impression que les pouvoirs de la nature sont parvenus à leur but et laissent Meursault maintenant tranquille.
Alle Seitenangaben der Zitate beziehen sich auf die Ausgabe: Albert Camus „L`Etranger“, Fremdsprachentexte (Lernmaterialien). Reclam, Ditzingen. 1984. (ISBN: 3150091691)
Interpretationshilfen:
Königs Erläuterungen und Materialien, Bd.61: Der Fremde von Albert Camus. Bange, Hollf., 1996, 2. Aufl. (ISBN: 3804416160)
Der Fremde von Albert Camus (Lernmaterialien). Rowohlt TB-V., Rnb., 1997. (ISBN: 3499221896)
Interpretationshilfe Französisch, L'Etranger von Albert Camus. Stark Verlagsgesellschaft, 2001. (ISBN: 3894495421)
- Citar trabajo
- Sandra Mannstadt (Autor), 2002, Albert Camus - L`Etranger, Múnich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/106243
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