« Si l’on considère que la parole reste la dernière richesse des démunis, la tchatche de banlieue demeure alors la seule fortune des enfants des cités dortoirs. » 1 Les mots et expressions du parler jeune se banalisent aujourd’hui de plus en plus. Ils entrent dans le domaine du langage courant car l’écart entre le français standard et le jeune est en train de se dissoudre. Ce processus est favorisé par la grande médiatisation que le parler des jeunes connaît dès le début des années 1980. Dès lors, les magazines et les journaux découvrent le trésor langagier qui se cache dans cette façon de parler. Régulièrement, ils publient par exemple des listes de mots du vocabulaire jeune. En outre, c’est la publicité qui utilise ces expressions branchées pour obtenir un maximum d’attention. A côté de cette popularité dans la population, les chercheurs, eux aussi, s’intéressent à la spécificité de ce parler. Mais dès le début des années 1990 quand l’attention du public et des chercheurs se dirige vers les banlieues, il y a souvent une confusion dans la dénomination et la différenciation entre le parler jeune et le langage des cités ce qui sera traité au chapitre 2. La banlieue qui est de plus en plus désignée par le terme cité 2 , la vie de ses habitants, les circonstances sociales et le parler des cités sont désormais un sujet préféré des sociolinguistes. Ils essaient d’analyser le langage des banlieues sous des perspectives différentes, ce que je veux montrer au chapitre 3 : il sera question des centres d’intérêt (chapitre 3.1), de l’étude qui n’examine que le lexique (chapitre 3.2) et de la recherche approfondie qui prend aussi en considération la phonologie et la morphosyntaxe (chapitre 3.3). Malgré la médiatisation et l’intérêt des chercheurs au langage des cités, la majorité de la population s’en méfie encore et habituellement, on entend des stéréotypes, tels que les jeunes dans les cités, ils ne parlent pas français, on ne sait plus parler français dans les banlieues et il n’y a que des mots grossiers dans ces parler 3 . Le dernier reproche - un taux de mots grossiers très élevé dans le parler des cités - sera un des sujets dans le chapitre 4 où il sera question des conditions de vie dans les banlieues (chapitre 4.1), des fonctions du parler des cités (chapitre 4.2) et de la culture de l’éloquence (chapitre 4.3). [...]
Table des matières
1 Introduction
2 Une dénomination confuse
3 Approches linguistiques différentes
3.1 Approche pragmalinguistique: Les centres d’intérêt
3.2 Approche qui se concentre sur le lexique
3.2.1 Les emprunts
3.2.2 Parenthèse : l’histoire de l’argot français
3.2.3 Le verlan
3.3 Approche linguistique complexe
3.3.1 La phonologie
3.3.2 La morphosyntaxe
4 Interactions verbales et sociales
4.1 Les conditions de vie dans les banlieues
4.2 Les fonctions du parler des cités
4.2.1 La fonction ludique
4.2.2 La fonction cryptique
4.2.3 La fonction identitaire
4.3 La culture de l’éloquence
5 Conclusion
6 Bibliographie
1. Introduction
« Si l’on considère que la parole reste la dernière richesse des démunis, la tchatche de banlieue demeure alors la seule fortune des enfants des cités dortoirs. »[1]
Les mots et expressions du parler jeune se banalisent aujourd’hui de plus en plus. Ils entrent dans le domaine du langage courant car l’écart entre le français standard et le jeune est en train de se dissoudre. Ce processus est favorisé par la grande médiatisation que le parler des jeunes connaît dès le début des années 1980. Dès lors, les magazines et les journaux découvrent le trésor langagier qui se cache dans cette façon de parler. Régulièrement, ils publient par exemple des listes de mots du vocabulaire jeune. En outre, c’est la publicité qui utilise ces expressions branchées pour obtenir un maximum d’attention.
A côté de cette popularité dans la population, les chercheurs, eux aussi, s’intéressent à la spécificité de ce parler. Mais dès le début des années 1990 quand l’attention du public et des chercheurs se dirige vers les banlieues, il y a souvent une confusion dans la dénomination et la différenciation entre le parler jeune et le langage des cités ce qui sera traité au chapitre 2. La banlieue qui est de plus en plus désignée par le terme cité[2], la vie de ses habitants, les circonstances sociales et le parler des cités sont désormais un sujet préféré des sociolinguistes. Ils essaient d’analyser le langage des banlieues sous des perspectives différentes, ce que je veux montrer au chapitre 3 : il sera question des centres d’intérêt (chapitre 3.1), de l’étude qui n’examine que le lexique (chapitre 3.2) et de la recherche approfondie qui prend aussi en considération la phonologie et la morphosyntaxe (chapitre 3.3). Malgré la médiatisation et l’intérêt des chercheurs au langage des cités, la majorité de la population s’en méfie encore et habituellement, on entend des stéréotypes, tels que les jeunes dans les cités, ils ne parlent pas français, on ne sait plus parler français dans les banlieues et il n’y a que des mots grossiers dans ces parler[3]. Le dernier reproche – un taux de mots grossiers très élevé dans le parler des cités – sera un des sujets dans le chapitre 4 où il sera question des conditions de vie dans les banlieues (chapitre 4.1), des fonctions du parler des cités (chapitre 4.2) et de la culture de l’éloquence (chapitre 4.3).
Naturellement, après la lecture de ce travail, il ne s’agit pas de pouvoir comprendre les énoncés telles que
On a péta un’seucai et on a fait un’doura jusqu’à Ripa. (On a ‘emprunté’ une voiture et on a été jusqu’à Paris.)
On a bien chafrav, maint’nant c’est en teboi qu’on va. (On a bien travaillé ; maintenant on va passer la soirée en boîte.).
Cependant, l’objectif de ce travail est d’éclairer les motifs pour lesquels les jeunes banlieusards tellement tordent la langue française et utilisent de nombreux emprunts aux langues étrangères afin de pouvoir comprendre ce qu’ils veulent exprimer.
2. Une dénomination confuse
Qu’est-ce que la langue des cités? Faut-il parler d’un langage, d’un parler, d’une koinè ou même d’une langue des jeunes qui habitent les banlieues des agglomérations françaises ? Pour pouvoir développer ce travail, il faut d’abord expliquer la confusion qui s’est malheureusement établie dans la dénomination scientifique de cet idiome. En lisant les articles qui traitent de la vie des jeunes dans les banlieues françaises, qui décrivent leur situation sociale, leur manière de parler, de s’habiller, etc., des termes tels que parler des jeunes, langue des jeunes, français branché / chébran, langue des banlieues, langue(s) des cités, parlers des cités, le banlieue tchatche, le parler des zonards, la langue rebeu, la langue des keums et le verlan sont fréquemment utilisés de façon mélangée. Dans aucun des textes que j’ai consultés, il n’y a de vue d’ensemble ou d’évaluation des désignations nombreuses. Dans les limites que ce travail m’impose, je veux donner une analyse brève des termes courants.
Tout d’abord, on remarque qu’il y a un mélange entre les expressions parler jeune et parler des cités. Pierre Merle, par exemple, écrit dans son œuvre Le dico du Français qui se cause:
Qu’est-ce que le parler jeune ? Un français cool […], bigarré, hardi, parfois approximatif, quelquefois culotté, toujours imagé, dans lequel entre une forte proportion de verlan, code décidément toujours indétrônable en notre toute fin de siècle. (Merle 1998: 6)
Dans son œuvre qu’il vaudrait mieux appeler Le dico du Français qui se cause dans la banlieue (étant donné que Merle localise cette variante du français dans les banlieues), il cible un public non-scientifique s’intéressant au parler des jeunes des cités. L’expression de parler jeune se transforme ensuite en langue des keums (keums: verlan de mecs) pour désigner que ce sont avant tout les garçons qui caractérisent le langage de la banlieue. Mais l’auteur ne fait pas de remarque explicative sur la spécificité masculine de ce parler. En effet, les traces d’une qualification de ce langage comme sexolecte sont très rares. D’un côté, les conditions de vie dans les banlieues sont très difficiles, la vie est dure et pose beaucoup de problèmes. C’est sont les garçons qui adaptent la langue aux circonstances parce qu’ils ont moins de scrupules à utiliser des mots rudes. Le vocabulaire est par conséquent marqué par des sujets d’intérêt plutôt masculin. Parmi les autres centres d’intérêt[4], ce sont les femmes, le sexe, la drogue et l’alcool, qui sont au centre des conversations des hommes. Helfrich constate une fréquence variée dans l’usage du verlan, mode très fréquent dans le langage jeune :
Während Verlan für die männlichen Informanten ein positives Identifikationsmuster darstellt, benutzen weibliche Informanten Verlan insgesamt seltener, da sie ihn eher als negativ und sozial niedrig empfinden (Helfrich 2003: 99).
Depuis les années 1980, c’est un « véritable raz de marée ( sic !) » (Barrera-Vidal 1986: 105) de vocabulaire nouveau que les médias (la presse, la radio, la télévision) et d’autres genres tels que la bande dessinée, la publicité et la chanson utilisent et avec lequel ils déconcertent le Français de souche.[5] Mais ce langage des jeunes qui est nommé français branché / chébran / codé / câblé[6] ne doit pas être confondu avec le parler spécifique des banlieues.
Au début des années 1990, l’attention se dirige vers les cités et ses propres parlers. Les médias créent de nouvelles désignations, par exemple langage téci (téci: verlan de cité) et les maisons d’édition publient beaucoup de dictionnaires de la banlieue.[7] Dans les journaux, il est question de « dialecte »[8] ou de « sabir »[9] et la sociolinguistique fait de plus en plus d’enquêtes sur ce parler créatif. Cependant, les définitions ne sont toujours pas appropriées :
Un langage constitué de plusieurs centaines de mots, expressions et formules syntaxiques, partagés en grande partie par l’ensemble des banlieues de la région parisienne et même de province (Pierre-Adolphe / Mamoud / Tzanos 1995 : 3 cité d’après : Boyer 1997 : 10).
Cette description du langage des banlieues est trop globalisante car les jeunes des banlieues de province s’expriment d’une manière tout à fait différente des banlieusards parisiens. Azouz Begag, lui-même un enfant de la banlieue lyonnaise, constate aussi cet risque de généralisation : les jeunes des cités de Marseille, de Strasbourg ou de Lyon ont tous leurs propres notions qui sont, en outre, différentes du parler parisien. Un exemple est Beur ou Rebeu : tandis que dans les banlieues parisiennes ces mots sont utilisés fréquemment, ils sont rejetés « comme une forme de parisianisme caricatural » (Begag 1997 :32) autour de Lyon. C’est une raison pour laquelle il faut être attentif avec les termes jeunes des banlieues et langue des banlieues parce qu’ils ne respectent pas la variation régionale. Même au sein d’un quartier, plusieurs parlers peuvent varier, ce qui dépend du groupe de pairs.
Une explication assez courte et simple mais très exacte livre Henriette Walter, linguiste et historienne de la langue française, à la fin du dictionnaire Tchatche de banlieue. Dans une interview, elle déclare que la dénomination langue des banlieues est fausse parce que celle-ci n’est pas une langue historique « inventée de toutes pièces » (Pierre-Adolphe / Mamoud / Tzanos 1998: 123). Le lexique connaissait de remarquables variations par rapport au français de la norme, mais la syntaxe était généralement respectée. Par conséquent, il faudrait parler d’un parler des cités, constate-t-elle, ce qui signifie qu’il s’agirait d’une variante du français – argumentation tout à fait correcte.
Dans l’ensemble, Christine Deprez est du même avis bien que son article « Langues, langage et lien social »[10] ne soit pas bien structuré. Tout d’abord, elle affirme que: « ‘Le parler des jeunes’, rappelons-le, est une variété du français » (Deprez 2003 : 44) en définissant le langage des jeunes en général. Mais en même temps, elle renvoie au dictionnaire « Comment tu tchatches ! » de Jean-Pierre Goudaillier[11], un livre qui traite en particulier du français des cités. En continuant la lecture de son article, elle parle souvent de la banlieue et sa situation sociale défavorisée. Puis loin, l’auteur semble vouloir réévaluer « ce parler populaire » (ibid.: 55) en disant :
Ce parler est-il transitoire, éphémère phénomène de mode lié à un âge et à un habitat précis, ou s’agit-il d’une variété […] du français qui va se transmettre et se maintenir ? (ibid.)
Dans l’article entier, on observe une manque de clarté au niveau de la terminologie et il semble que Deprez a hésité à maintenir la constatation que le parler jeune est une variété du français.
Dans de nombreuses cités en France, on constate une cohabitation de communautés d’origines diverses qui parlent en tant que langue maternelle par exemple l’arabe maghrébin, le berbère, une des langues africaines et asiatiques, des créoles, des langues tsiganes, etc. La communication orale fait naître une interlangue entre ces vernaculaires et le français commun qui constitue la langue véhiculaire[12]. Cette population se voit vivre en marge de la société et, selon Goudaillier, elle communique « grâce à un parler véhiculaire interethnique » (Goudaillier 1998 : 7) qui est à la fois une variété du français et « le résultat d’une déstructuration de la langue circulante » (ibid.). Dans leurs recherches sur le français populaire de jeunes de la banlieue parisienne,[13] Gadet et Conein déclarent franchement leur position : la langue des jeunes est une variété du français. Pour justifier cette classification, ils énumèrent des causes de sociolinguistique externe. Les jeunes des banlieues se retrouvent dans une situation sociale nouvelle au 20e siècle : l’adolescence des jeunes est plus longue, ils éprouvent un grand besoin de marquer leur identité face à la société française ‘normale’ et ils souffrent d’une dépendance économique due à la difficulté de trouver un premier emploi. Ces particularités se montrent dans la façon de parler, leur style vestimentaire, leur comportement que j’examinerai plus tard. Dans la même direction va le terme sociolecte générationnel de Boyer[14]. Jablonka[15] propose une autre approche de classification. Il résume la recherche déjà existante et en analysant la morphosyntaxe et les fonctions du parler des cités, il finit par constater qu’il s’agirait d’une évolution vers un créole. Son travail est enrichissant pour l’étude de ce parler et au cours de mon travail, je prendrai en considération ses résultats.
A la fin de ce chapitre, je veux résumer les données recueillies. Les termes pour désigner l’idiome que parlent les jeunes dans les cités françaises sont nombreux et ne contribuent qu’à une confusion pour ce qui est de la classification de cet idiome. Le parler jeune n’est pas identique au parler des cités et pour les mettre en relation, on peut qualifier ce dernier d’un sous-groupe du langage des jeunes. C’est encore plus évident lorsqu’on se rend compte du fait que les jeunes qui habitent les banlieues ne représentent pas la jeunesse française dans sa totalité (qui habite aussi les quartiers aisés des villes). Dans les années 80, le public découvre le langage jeune qui est intéressant et dont certains mots entrent facilement dans le langage courant. Une dizaine d’années plus tard, l’attention des médias se dirige vers le langage des cités qui est très innovateur au niveau lexical (il faut d’abord mentionner le verlan[16] ), difficile à comprendre et qui est l’expression d’une population défavorisée. La grande médiatisation de ce phénomène intéresse aussi les chercheurs qui lancent plusieurs études sur ce mode de parler. Un trait caractéristique qui n’est pas encore très répandu dans la conscience des chercheurs est la variation diatopique du langage des cités. C’est-à-dire que le parler des banlieusards lyonnais ou marseillais s’oppose à celui des banlieues parisiennes et on constate même des variations d’un quartier à l’autre. A cause de cette variation régionale – qui reste encore à être examinée plus précisément – la notion de langue des banlieues est inappropriée. Un autre aspect contre cette désignation : la proximité de ce parler et le français familier. Bien que le lexique s’éloigne remarquablement du vocabulaire standard, la morphosyntaxe est généralement comparable[17]. Ainsi, il ne s’agit pas d’une langue nouvelle.
Ceci établi, les terme les plus convenables sont donc le parler / le langage des cités ou le parler / le langage des banlieues, termes que j’utiliserai par la suite[18]. Ils expriment que ce parler est une variété du français standard. Les notions d’ interlangue ou de parler véhiculaire interethnique sont également utiles si on est dans une perspective plutôt ethnographique.
3. Approches linguistiques différentes
Il y a de nombreuses recherches sur le langage des jeunes en France et sur les traits spécifiques du parler des cités françaises. Tous les chercheurs sont d’avis que l’utilisation de la langue pendant la jeunesse diffère d’un côté, de l’utilisation de la langue des groupes d’un âge différent et, de l’autre côté, le langage des jeunes ne correspond pas à la forme standard de la langue. Mais la conception de la description est sujet à controverses chez les dialectologues.
La majorité des enquêteurs pense que le langage des jeunes et le parler des cités sont des argots. Par conséquent, ils uniquement dirigent leur attention vers le lexique. Sur l’hétérogénéité du parler jeune, Henri Boyer écrit que ce serait « ‘un melting-pot de mots de tous les horizons, empreints de tous les accents, un mélange exotique à la sauce titi parisien’ » (Bézard 1993, cité d’après Boyer 1997: 12). Uta Helfrich qui donne un bilan critique sur la recherche du langage des jeunes en France[19] constate que le langage des jeunes se présente avant tout comme un
über das Lexikon profilierendes, zeitlich begrenztes Register einer altersmäßig, aber auch durch die Lebenssituation charakterisierten sozialen Gruppe. (Helfrich 2003: 92)
L’âge de la jeunesse est considérée comme période transitoire entre l’enfance et l’âge adulte. Mais dans l’analyse de l’usage du parler jeune, plus important que l’âge est encore ‘l’âge social’ : dès que les jeunes quittent l’école pour trouver un emploi, ils cessent à utiliser leur jargon : « Quand on cherchera du travail, on ne jouera pas aux rebelles. […] Le langage de la cité, ça sert à rien pour s’en sortir » (Garcia 1998 :10, cité d’après Helfrich 2003 : 93).
D’autres chercheurs examinent aussi la phonologie et la morphosyntaxe du parler jeune parce qu’ils sont d’avis qu’il s’agit d’une variété du français. Henri Boyer admet aussi une certaine importance à l’observation des structures morphosyntaxiques et dit que le parler jeune « présente quelques traits qui intéressent la grammaire [mais il insiste sur le fait que] l’essentiel des particularités observées concerne le lexique » (Boyer 1997 : 12). Françoise Gadet résume les traits phonologiques, morphologiques et syntaxiques du parler jeune, mais souligne pourtant la prédominance du vocabulaire :
Examination of the formal criteria showed that, with the exception of lexicon, those features which are singularly characteristics of this youth language are in fact relatively few in number. (Gadet 2003: 78)
[...]
[1] Pierre-Adolphe / Mamoud / Tzanos 1998 : 5.
[2] Dans ce travail, j’utiliserai les deux termes comme synonymes.
[3] Cf. Goudaillier 1998 : 6.
[4] Pour les centres d’intérêt cf. chapitre 3.1.
[5] Dans ce contexte, le terme Français de souche désigne les Français d’origine qui n’habitent pas dans les banlieues. Cependant, il faut tenir en compte que les Français d’origine y vivent aussi. En outre, ce ne sont que les adultes qui sont gênés, les jeunes Français parlent, eux-même, le langage des jeunes.
[6] Cf. Barrera-Vidal 1986: 105.
[7] Merle (1998): Le Dico du Français qui se cause. Paris : Milan; Pierre-Adolphe / Mamoud / Tzanos (1998): Tchatche de banlieue. Paris : Editions Mille et une nuits; Seguin/Teillard (1996): Les Céfrans parlent aux Français. Calmann-Lévy.
[8] L’Echo des Savanes, juin 1994.
[9] Le Nouvel Observateur, 17-23 mars 1994.
[10] Dans: Les langues dans la ville (2003) : 33 – 95.
[11] Cf. Goudaillier 1998.
[12] Cf. Goudaillier 1998: 6.
[13] Cf. Conein/Gadet 1998.
[14] Cf. Boyer 1997: 13.
[15] Cf. Jablonka (à paraître).
[16] Cf. chapitre 3.2
[17] Cf. chapitre 3.3.2.
[18] Bien qu’il faille tenir en compte la variété régionale, j’utiliserai ces deux termes qui constituent une dénomination simplifiée.
[19] Cf. Helfrich 2003.
- Citation du texte
- Bachelor David Münch (Auteur), 2006, Synthèse et critique des publications récentes sur le parler des cités, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/67048
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