Pendant le séminaire « Transmission et contestations des valeurs dans les livres pour enfants et adolescents de 1870 à 1967 », au semestre d‘hiver 2000/2001, nous avons analysé plusieurs livres pour enfants et adolescents de cette époque. Bien que les histoires racontées aient été très différentes, nous avons constaté quand même certaines valeurs qui apparaissaient plusieurs fois. Ces valeurs étaient surtout l‘amitié, la fidélité et la fraternité, l‘honnêteté, le courage et l‘obéissance.
Au cours de mon travail, je vais élaborer des informations sur l‘auteur de »La guerre des boutons», Louis Pergaud, sur le livre en général et ses valeurs et je vais comparer le livre avec le film d‘Yves Robert de 1961.
Inhalt
I) introduction
II)
2.1. l‘auteur
2.2. le contexte historique
2.3. le livre
2.3.1. l‘édition
2.3.2. les personnages de Longeverne
2.3.2.1. Lebrac
2.3.2.2. Camus
2.3.2.3. Tintin
2.3.2.4. La Crique
2.3.2.5. Bacaillé
2.3.2.6. les autres
2.3.3. le contenu
2.4. les valeurs
2.4.1. les valeurs militaires
2.4.2. les valeurs démocratiques
2.4.3. les valeurs politiques
2.5. le film - en comparaison avec le livre
2.5.1. le contenu
2.5.2 les valeurs
2.6. transmission ou contestation des valeurs?
III) conclusion
Sources
I) introduction
Pendant le séminaire «Transmission et contestations des valeurs dans les livres pour enfants et adolescents de 1870 à 1967», au semestre d‘hiver 2000/2001, nous avons analysé plusieurs livres pour enfants et adolescents de cette époque. Bien que les histoires racontées aient été très différentes, nous avons constaté quand même certaines valeurs qui apparaissaient plusieurs fois. Ces valeurs étaient surtout l‘amitié, la fidélité et la fraternité, l‘honnêteté, le courage et l‘obéissance.
Au cours de mon travail, je vais élaborer des informations sur l‘auteur de »La guerre des boutons», Louis Pergaud, sur le livre en général et ses valeurs et je vais comparer le livre avec le film d‘Yves Robert de 1961.
II)
2.1. L‘auteur
Louis Pergaud est né le 22 janvier 1882 à Belmont comme fils d‘Elie et Noémie Pergaud.[1]
En février 1889, Elie Pergaud, instituteur de la nouvelle Ecole Laïque, est muté et toute la famille doit aller à Nans-sous-Sainte-Anne. Bien que la famille y ait du mal à s‘adapter, Louis trouve des camarades. Les garçons commencent à se battre avec les enfants du village voisin, ce que Pergaud décrit plus tard dans son livre ”La guerre des boutons”.
Le fait que Pergaud doit quitter sa maison pour aller à l‘école, le marque profondément. Ses parents, son frère Lucien et ses amis lui manquent ainsi que sa liberté et la vie en pleine nature.
Mais il suit ses études avec succès et en juillet 1898, à l‘âge de 16 ans, il commence à apprendre le métier de son père.
Après la mort de ses parents en février et mars 1900, Pergaud vit avec son frère chez un oncle où il reste cependant seulement un an.
A son école, il fait la connaissance d‘une collègue qui lui donne toute la tendresse dont il a besoin et en 1903 ils se marient. Dans ce temps-là, son enthousiasme pour l‘enseignement diminue beaucoup et la poésie lui prend de plus en plus de temps.
Le bonheur semble fuir pour le jeune homme. En août 1904 leur fille Gisèle naît, mais elle ne vit pas plus de trois mois et son mariage est un échec.
En 1905, les tensions entre l‘Eglise et l‘Ecole républicaine le conduisent, avec sa femme, à Landresse où il fait la connaissance de Jules Duboz. Il recommence à profiter de sa vie et il tombe amoureux de Delphine, une fille de Jules Duboz.
En août 1907 il ne supporte plus sa souffrance morale et va à Paris où il retrouve son maître littéraire Deubel.
En juillet 1910, il épouse Delphine Duboz et le 8 décembre de la même année, il reçoit le prix Goncourt pour son premier livre, ”De Goupil à Margot”.
Pendant la Première guerre mondiale, Pergaud est envoyé à Verdun où, dans la nuit du 7 avril 1915, il attaque avec sa compagnie la côte 233 de Marchéville, un combat, dont il n‘est plus jamais revenu.
2.2 Le contexte historique
Le roman «La guerre des boutons» joue environ entre 1880 et 1890, c’est-à-dire pendant la IIIe République (1870-1940).
La guerre franco-allemande de 1870 / 71 menait à un renforcement du patriotisme, tête de la résistance était l’avocat Léon Gambetta, un député républicain. Après l’armistice de 1871 les gens voyaient en Gambetta et ses Républicains un symbole pour la guerre. A cause de la guerre, les Républicains et les Monarchistes alternaient très vite au gouvernement.
Comme les monarchistes avaient la majorité à l’Assemblée Nationale en 1871 et que le catholicisme se renforçait, le pays était divisé en deux parties, les monarchistes et catholiques, et les républicains, libéraux et socialistes. Dans le livre “La guerre des boutons”, cette séparation est symbolisée par les deux villages. Les habitants de Longeverne sont républicains et plutôt anticléricaux, les Velrans sont monarchistes et calotins.
Le gouvernement était forcé de prendre des mesures pour renforcer les tendances républicaines comme la création du septennat et d’un comité pour les lois constitutionnelles et plus de coopération entre la gauche et la droite modérées.
On peut dire que le 30 janvier 1875 est la vraie date de naissance de la République Française et à partir de cette année on constatait de plus en plus la séparation de l’Etat et l’Eglise.
Depuis 1879, Jules Ferry était plusieurs fois Ministre de l’Instruction publique et il remaniait profondément l’enseignement primaire. Le but de sa politique était de créer une «humanité sans Dieu et sans Roi»[2] à l’aide de l’éducation qui devait faire des jeunes un peuple de républicains patriotes avec la conscience pour leur histoire commune.
En 1881, les écoles primaires publiques devenaient gratuites, obligatoires et laïques, cela veut dire que la prière et le catéchisme sont remplacés par la morale et l’instruction civique, cependant, un après-midi était libre pour l’instruction religieuse hors de l’école.
Les agitations en sein des partis politiques, comme des attentats des anarchistes au début des années 1890, menaient à plusieurs changements présidentiels.
Un autre événement important de cette époque était l’affaire Dreyfus. En 1894 le juif Alfred Dreyfus a été accusé d’être un traître militaire et on l’a condamné à perpétuité, bien que le dossier secret montré par le ministère de guerre ait été falsifié au moins partiellement. Sa famille essayait de prouver son innocence à l‘aide de la presse et des intellectuels. En été 1899, la condamnation de Dreyfus a été remise, mais la cour militaire le déclarait à nouveau coupable. Ce n’était qu’en 1906 que la cour de cassation le libérait.
Cette affaire avait beaucoup de conséquences comme une nouvelle vague de nationalisme et d’antisémitisme, la fin d’un gouvernement des modérés et la préparation de la séparation de l’Etat de l’Eglise en 1905.
2.3. Le livre
2.3.1. l‘édition
Le livre “La guerre des boutons” qui a paru en 1912, porte le sous-titre “Le roman de ma douzième année” et représente dans une certaine manière la jeunesse de l‘auteur Louis Pergaud.
En 1921 et en 1977 paraissent des éditions illustrées, les images de la première sont de Hérmard et celles de la deuxième de Lapointe.
Pergaud divise son livre en préface et trois grandes parties, qui ont des sous-titre, livre I “la guerre”, livre II “de l‘argent” et livre III “la cabane”. L‘auteur partage chaque livre en huit ou dix chapitres et écrit au début des chapitres des citations d’hommes célèbres. Par exemple, le cinquième chapitre du livre I (I,5) commence par des mots d‘Henri IV, les chapitres I,5 et III,10 par une citation de Victor Hugo ou le chapitre II,2 par Rabelais, une des grandes idoles de Pergaud. La seule exception de ce schéma est le chapitre II,6 qui s‘appelle “cruelle énigme” où, au lieu d‘une citation, il met seulement un point d‘interrogation.
En 1962, le livre était porté à l‘écran et ce film est devenu très populaire. Je veux revenir aux différences entre le livre et le film plus tard dans mon travail.
2.3.2. Les personnages de Longeverne
2.3.2.1. Lebrac
Lebrac, que l‘on appelle aussi le grand Braque, est le chef des troupes de Longeverne. Tandis que ses résultats scolaires ne sont pas les meilleurs, Lebrac est le chef incontesté de ses troupes et un général de guerre extraordinaire par d‘autres qualités. Il est “têtu comme une mule, malin comme un singe, vif comme un lièvre”[3] et il n‘a peur ni de ses parents ni de père Simon, le maître, ni de ses adversaires de guerre. Il est fier et courageux ce qui se montre quand les Velrans l‘attrapent. Il ne pleure pas, il ne se tait pas, au contraire, il se défend en criant, en tapant et en mordant. Puis, à la fin, après sa fuite il leur montre même son derrière nu pour rendre clair son mépris et sa fierté.
[...]
[1] informations sur la vie de Louis Pergaud tirées des pages internet suivantes:
http://perso.wanadoo.fr/ecole.primaire.louis.pergaud/html/pergaud/html et
http://perso.libertysurf.fr/blueace/pergaud
[2] cf. Schnuck p. 302
[3] cf. Pergaud, p.16
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