Au début du XXe siècle la littérature du monde anglophone ainsi que celle des autres pays occidentaux fut influencée par l’impacte et les conséquences de la Première Guerre mondiale. Les écrivains ont commencé leur enquête de nouvelles structures narratives qui sont capables de refléter les différentes impressions et les contrastes éclatantes du monde qui les entoure. Les auteurs anglais du modernisme semblent se réinventer et leurs œuvres littéraires apparaissent comme une toile d’araignée dont les thèmes sont liés l’un à l’autre. Des nouveaux sujets ont été introduits aux lecteurs, abordant des structures d’une époque d’après-guerre ainsi que la dramatisation et la dynamisation de la représentation et la mise en scène collectif.
L’une des principaux auteurs de cette époque en Angleterre, est Virginia Woolf. Son roman Mrs Dalloway, qui a été publiée en 1925, mais dont l’histoire se déroule en juin 1923, présente le souvenir et les expériences subjectifs des caractères à Londres de l’après-guerre. On peut y trouver beaucoup d’impressions qui fonctionnent comme une sorte de fil conducteur du livre. L’histoire est constituée par un collage des pensées et des actions des caractères, surtout par celles de la protagoniste, Clarissa Dalloway. Le livre, divisé en parties au lieu des chapitres, retrace une journée dans les vies étroitement liées des caractères. Les lecteurs suivent le déroulement de la journée qui s’étale du matin jusqu’à la soirée de la fête de Clarissa Dalloway, le point culminant, où tous les caractères sont rassemblés, dont quelques-uns parmi eux qui ne se sont pas vus depuis 30 ans. Pour présenter effectivement les pensées des personnages, l’écrivaine a introduit le courant de conscience, une technique qui sert à créer une narration très personnelle par les commentaires du narrateur.
Commentaire composé sur Mrs Dalloway de Virginia Woolf – Le rêve de Peter Walsh
Au début du XXe siècle la littérature du monde anglophone ainsi que celle des autres pays occidentaux fut influencée par l’impacte et les conséquences de la Première Guerre mondiale. Les écrivains ont commencé leur enquête de nouvelles structures narratives qui sont capables de refléter les différentes impressions et les contrastes éclatantes du monde qui les entoure. Les auteurs anglais du modernisme semblent se réinventer et leurs œuvres littéraires apparaissent comme une toile d’araignée dont les thèmes sont liés l’un à l’autre. Des nouveaux sujets ont été introduits aux lecteurs, abordant des structures d’une époque d’après-guerre ainsi que la dramatisation et la dynamisation de la représentation et la mise en scène collectif.
L’une des principaux auteurs de cette époque en Angleterre, est Virginia Woolf. Son roman Mrs Dalloway, qui a été publiée en 1925, mais dont l’histoire se déroule en juin 1923, présente le souvenir et les expériences subjectifs des caractères à Londres de l’après-guerre. On peut y trouver beaucoup d’impressions qui fonctionnent comme une sorte de fil conducteur du livre. L’histoire est constituée par un collage des pensées et des actions des caractères, surtout par celles de la protagoniste, Clarissa Dalloway. Le livre, divisé en parties au lieu des chapitres, retrace une journée dans les vies étroitement liées des caractères. Les lecteurs suivent le déroulement de la journée qui s’étale du matin jusqu’à la soirée de la fête de Clarissa Dalloway, le point culminant, où tous les caractères sont rassemblés, dont quelques-uns parmi eux qui ne se sont pas vus depuis 30 ans. Pour présenter effectivement les pensées des personnages, l’écrivaine a introduit le courant de conscience, une technique qui sert à créer une narration très personnelle par les commentaires du narrateur.
C’est ainsi que l’extrait, qui sera traité dans ce commentaire, présente la toile de pensées et d’un récit de rêve de Peter Walsh, un vieil ami de Clarissa Dalloway, qui est hanté par son amour insatisfait pour elle. L’extrait se situe au premier tiers du livre, après que Peter Walsh avait rendu visite à Clarissa Dalloway tard le matin, ne l’ayant pas vu depuis presque 30 ans. Bouleversé par ce rencontre, Peter suit une femme jusqu'à sa maison avant de décider de s’installer au Regent’s Park pour fumer une cigarette. L’extrait suivant peut être divisé en trois parties principales, commençant par les observations et les pensées de Peter Walsh, passant par le récit de rêve et finissant par un souvenir personnel.
Ce commentaire composé va donc se concentrer sur la question comment le récit de rêve fonctionne-t-il en tant qu’accès aux abîmes insondables du subconscient de Peter Walsh ?
Dans ce commentaire les modalités prouvant cet impacte particulier seront analysées : le commentaire commencera par l’analyse de la structure du récit de rêve de part de son sens symbolique pour le subconscient de Peter Walsh. Puis, l’image des femmes présentée dans le rêve sera traitée pour faire ressortir son influence insondable. Enfin, la notion fatale de la mort de l’âme sera analysée, un drame humain qui conduira à la conclusion.
I
Tout d’abord, on peut observer que le récit de rêve (l. 17-101), qui commence par le sommeil de Peter Walsh et finit par son réveil soudain, dès qu’il présente les visions du voyageur solitaire, est écrit au présent tandis que les autres parties sont écrites au passé simple ou à l’imparfait. C’est ainsi le présent de l’événement du récit de rêve, le présent d’une interruption à l’état de veille de Peter Walsh et le présent de la narration du songe. En plus, la perspective change entre le narrateur et Peter Walsh, créant une narration personnelle. Le courant de conscience de Peter Walsh est présenté par un narrateur omniscient et ce narrateur est l’état d’esprit qui existe en dehors des caractères (l. 30-31). Il n’y a donc rien qui existe pour le narrateur qui n’avait pas avant existé dans l’esprit des caractères. Par conséquent, le récit de rêve est un fleuve métaphorique qui caractérise les pensées et les associations qui se succèdent. Ce sont des processus psychiques antérieurs qui permettent un accès à une autre dimension de la réalité. Ainsi, la première phrase du récit de rêve (l. 17-19) est la description externe des deux protagonistes du récit par le narrateur. Autour du début de la phrase « Dans sa robe grise, les mains agitées d’un mouvement infatigable et pourtant silencieux, elle semblait le champion des droits des dormeurs […] » (l. 19-21) le point de vue change et l’indication est faite que le rêve est une longue comparaison homérique dont le voyageur solitaire et la femme qui change constamment sont Peter Walsh et la nurse grise. En plus, une focalisation interne est établit, présentant les pensées et les visions à l’état de leur naissance qui montrent des sauts associatifs et parfois dissociatifs dans la syntaxe et la ponctuation sert à décrire le processus du rêve de Peter.
Dans ce récit de rêve, les phrases sont souvent très longues et gonflées jusqu'à moment où la propriétaire apparait sur scène. Cette rupture dans la structure syntaxique employée introduit le point culminant du récit (l. 95). C’est un changement de rythme qui sert à dessiner un événement plein de finalité, présentant une façon de balance robuste dans les phrases qui sont censurées par le point-virgule. Pour souligner cette balance on y trouve aussi beaucoup de propositions coordonnées pour exprimer les pensées et les actions en même temps et les adjectifs qui décrient les émotions et les sensations ainsi que des personnifications et des comparaisons : « […] se jettent à son visage comme des bouquets de rose […] » (l. 47-48). On y remarque aussi l’absence d’une rigueur sémantique pour refléter la simultanéité des visions et des sentiments (virgules, tirets, parenthèses). En plus, l’extrait est écrit en prose qui utilise le rythme pour révéler des aspects psychologiques importants de son caractère. Souvent, cette rythmique est interrompue par une phrase (l. 57-58) qui sert à se retirer d’un moment de suspense, offrant une variation métrique au lecteur. La structure du récit de rêve est donc plein d’élan, elle lie chaque phrase en employant des virgules et des points-virgules pour culminer dans un moment de crise.
Ainsi, les moyens stylistiques reflètent les conditions et les émotions que Peter éprouve dans son existence humaine.
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- Anonymous,, 2011, Le rêve de Peter Walsh dans 'Mrs Dalloway' de Virginia Woolf, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/215472
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