Une théorie cybernétique d'Etat. Cybernétique, sémiotique, post-modernité. Texte intégrale en Francais. Plusieurs illustrations.
TABLE DES MATIERES
Avant Propos
I. Epistemologie
A. La Vérité - d'absolutisme à rélativisme
B. La Savoir - Information Organisée
C. Récursivité et Structure
II. Les Perspectives Méthodologiques
A. Perspectives Analytiques
1. Structuralisme
2. Fonctionnalisme
B. Perspectives Synthétiques
1. Analyse des Systèmes
2. La Cybernétique
3. La Dialectique
a. La Dialectique de Sujet et Objet
b. Marxisme Et La Cybernetique
III. La Simulation de l’Etat
1. Les Actes Possibles Par Les Parties
2. Le Problème D'Interactivité
3. Rapports De Force Entre Les Parties
4. Variables
5. Modélisation d'une société
a. Equations Juridiques et Modelisation du Droit
b. Technologies Nouvelles et leurs conséquences
c. Privatisation
d. Multinationales
e. L'Atomisation des sujets du Droit Internationale
f. Arcologies
g. Réseaux
h. Effondrement Social
i. Un Nouveau Mode de Production ?
j. La Guerre
i. La Nucléaire:
ii. Le Terrorisme:
iii. Les Guerres Cachées:
k. La Souveraineté
i. Comment reconceptualiser la souveraineté?
ii. Transformer la Souverainete?
L’Etat
Comment reconceptualiser l'Etat?
L'Etat
La Nécessité de la Politique
La Nécessité de la Démocratie
Rébellion
Définition De L'Etat
IV. L'échange Symbolique
A. Rupture Et Redoublement Epistemologique
B. L’economie Politique Du Signe
1. Deux Modes d'Analyse
2. Implications de la Révolution Epistémologique:
a. Pour les Deux Economies
b. Pour la théorie de valeur par travaille:
c. Pour la demande
d. Bilan
C. "Réalité" et la Radicale
D. Simulation
E. Polysémie
F. Les Transformations des Systèmes Juridiques:
1. Transformations du signe "justice"
2. La Droit Constitutionnelle et L’Echange Symbolique:
3. L'interprétation Constitutionnelle
4. Sokal
Conclusion
Annexe: La Logique
Représentation Graphique des Idées Présentées
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Avant Propos
Je définis la matrice comme étant le réseau des connexions, ou réelle, ou neuraux (pour Berkeley, Anaxagore, et Parmenidés ils sont la même) ou se déroule l'action de nôtre théâtre. Ainsi Beaudrillard dit:
"le design mécanique du corps, du texte, de l'image...la cybernétique: commander à l'image, au texte, au corps, de l'intérieur en quelque sorte, de la matrice, en jouant avec le code ou les modalités génétiques...à la fois codeur et décodeur...C'est ça l'extase de la communication. Il n'y a plus d'autre en face et plus de destination en finale. Le système tourne ainsi sans fin et sans finalité... La drogue elle même n'est jamais que l'exemple parfait d'une interactivité folle en circuit fermé."[1]
En parallèle à cette idée, Lacan a écrit:
"Le stade du miroir donne la règle de partage entre l'imaginaire et la symbolique à ce moment de capture par une inertie historique dont tout ce qui s'autorise d'être psychologique porte la charge, fût-ce par des voies à prétendre de s'en dégager."[2]
"Ici deux questions se posent : à travers les images, objets de l'intérêt, comment se constitue cette réalité, ou s'accorde universellement la connaissance de l'homme? A travers les identifications typiques du sujet, comment se constitue le je ou il se reconnaît ?
A ces deux questions, Freud répond en passant à nouveau sur le terrain métapsychologique. Il pose un «principe de réalité» dont la critique dans sa doctrine constitue la fin de nôtre travail. Mais nous devons auparavant examiner ce qu'apportent sur la réalité de l'image et sur les formes de la connaissance, les recherches qui, avec la discipline freudienne, concurrent à la nouvelle science psychologique."[3]
Le rêve et "la réalité" sont ainsi l'enjeu et terrain des vraies luttes. C’est quoi ce terrain ?
"Vidéo, écran interactif, multimédia, Internet, réalité virtuelle : l'interactivité nous menace de partout. Partout ce qui était séparé est confondu, partout est abolie la distance: entre les sexes, entre les pôles opposés, entre la scène et la salle entre les protagonistes de l'action, entre le sujet et l'objet, entre le réel et son double Par l'abolition de la distance, du «pathos de la distance» tout devient indécidable. ...La trop grande proximité de l'événement et de sa diffusion en temps réel crée une indécidabilité, une virtualité de l'événement qui lui ôte' sa dimension historique et le soustrait à la mémoire."[4]
Nous visons aussi que les agents ne sont plus invariables. Le clonage de nôtre espèce, la modification génétique, la modification cybernétique, nous sommes à l'aube d'une ère que nous donnera la possibilité de modifier nôtre corps. Les futuristes ont déjà senti cela, expliquent que leur vision a vu la fin de la séparation entre l'homme et la machine. Mais l’association de fascisme et futurisme ont dépourvu l’idée. En réponse, l’idée a mutée (comme toutes les survivantes). Ainsi on a écrit un article "A Cyborg Manifesto" (Manifeste pour Cyborgs) qui expliquait dans une façon nuancée et sophistiquée les ambiguïtés et ironies de cette possibilité. Beaudrillard en parle dans une façon moins qualifiée, disant que "L'ordinateur... est une véritable prothèse"[5] et la première qui combine la possibilités de d'améliorer, d’amplifier, de préciser et diffuser nos pensées. Il crée les enstases qui étaient discutée à l'introduction de cette section. Ces enstases sont en fait le résultat ultime de l'intériorisation de la machine, tel que:
"L’image vidéo...induisant un sorte d'immersion.. ««tactile» ...A un certain niveau de machination, d'immersion dans la machine virtuelle, il n'y a plus de distinction homme/machine."[6]
Mais la possibilité de modifier nôtre biologie pose aussi des risques, car:
"Quand on livre le corps aux prosthèses artificielles en même temps qu'aux fantaisies génétiques, on désorganise ses systèmes de défense, on brise sa logique biologique."[7] Qui est la viralité interne, individuelle plutôt qu'externe, sociale.
L'objective de cette mémoire est de développer une position sur les effets de la technologie sur l'État et sur sa forme juridique. Pour faire cela, il faudrait d'aborder l'étude avec une exposition des perspectives épistémologiques et méthodologiques que je voudrais prendre.
I. Epistemologie
A. La Vérité - d'absolutisme à rélativisme
C'est quoi le savoir ? L'épistémologie c'est l'essai de trouver une réponse a cette question.
La première difficulté inhérente à une épistémologie c'est de trouver une définition de "la vérité", qui soit la fondation d'une étude, n'importe quelle la perspective.
Dans le développement de l'idée de "vérité" dans l'histoire de l'occident, on voit une grande évolution dans la pensée. D’Abord, les présocratiques, a demandé si la vérité existe même, si tous les phénomènes sont ou illusoire ou relative. Mais avec Platon tout ça a était résolu: apparence de "la vérité", "absolue", "éternelle", "parfait", "universelle" même si ces caractéristiques était bien disputée avant. Le Platonisme, avec ce perspectif absolutiste de la vérité, a influencé ensuite l'empire romain et son successeur l'église catholique et les scolastiques. Une perspective qui postule l’existence d’une vérité absolue est favorable a tous les forces centralisant, universalistes - même le marxisme, qui aussi veut universaliser sa position matérialiste.
Mais le marxisme, qui à commencer de remise en question les "vérités" de l'occident, bien que pour développer ces propres vérités, ouvrirait la boite de pandore - et les questions infernales se posent. Si on peut demander "la vérité" de l'église, de l'état, on pourrait demander n'importe qui de postuler sa propre vérité. Le marxisme a démontré que la perspective (objective=absolue) n'est pas nécessairement qu'une position idéaliste, qu'il puisse être aussi une position matérialiste, comme on voit dans le cas de marxisme. Mais cette perspective reste absolue, et donc est la fondation nécessaire pour n’importe quelle structure centralisatrice, universelle - l'empire universel, l'église universelle, et le prolétariat universel ont tous en commun une perspective "objective" de l'épistémologie.
En opposition à la perspective épistémologique "objective" se développé une perspective relativiste, qui voit la savoir de plus en plus comme subjective et relative. Les positions sont stipulations, et les qualifications - de perspective, la confession d'une subjectivité inévitable, et l'admission d'une face à un monde au moins dite objective est la modèle plus utilisé aujourd’hui. On constate enfin que les opinions et les modèles présentés par une théoricienne sont que ses opinions subjectives face à un monde objective. Le dernier stade de ce développement subjectif consiste de se demande si la réalité objective existe. Souvent les théoriciennes modernes disent que la réalité est en fait une construction sociale.
Le relativisme est un développement très récent, plus flexible, et moins hiérarchisée que la perspective absolue. Néanmoins il ne se prétende pas d'avoir la seule vérité, qui est la position prise par l'épistémologie absolue. Ainsi le conflit absolutiste/relative ne va pas disparaître, sauf lorsque tous les infidèles sont convertis - qui ne serait jamais arrivée.
Cette dichotomie épistémologique serait au centre de plusieurs antinomies dans nôtre étude.
Si on accepte l'idée de la subjectivité des opinions, et la relativité de savoir, qu'on peut comprendre une donnée seulement en référant a des autres data, comment trouver le bas solide si soigneusement bâti par Platon et ses disciples, L'objectivité, La Vérité? Ce bas a eu détruit, pierre par pierre, par Darwin, Freud, Nietzsche, Einstein. De pire, les gens, soit de l'habitude, soit de volonté veut voir, en générale, un monde qui confirme et conforme à leurs croyances, leurs préconceptions, même leurs préjudices et de rationaliser leurs impressions et actions. Encore pire, si la vérité est subjective et relative il est aussi possible d'être manipulée.
Conclusion logique: une définition de la vérité par sa fécondité. La vérité est une fonction d'efficacité. C'est à dire qu'on puisse mesurer la vérité d'une assertion en déterminant son efficacité. Un fait ou proposition qui est vrai serait donc efficace. Sinon la proposition ne peut pas survivre.
B. La Savoir - Information Organisée
Si nous savons que toutes mes positions sont nécessairement subjectives, et que les idées que je voudrais exposer ont une valeur que relative, soit entre eux, soit entre les faits qui sont à l'extérieur de l'auteur, nous pourrions procéder de développer l'étude. Ces faits qui sont en fait que des opinions, subjective, relative, ont néanmoins une organisation, soit que j'impose, soit que j'expose. Ainsi je voudrais définir le savoir comme information organisée. Information (data) se définit comme les "faits" (qui sont défini par leur certitude et déterminisme), les opinions (qui se définit par leur subjectivité, leur relativité), et les termes (qui se définit par consentement).
C. Récursivité et Structure
Pour aller au-delà de l'idée d'information et arrivée à la savoir, l'information doit être organisée autour d'un paterne récursive. Sa structuration autour d'un concept est la fait définitif du savoir. Récursivité est la répétition d'un thème; une forme: les couleurs, les objets géométriques, le nombre, l'alphabet sont des exemples des informations organisées.
Une structuraliste ou post-structuraliste va dire que ce savoir est généré par des institutions qui l'utilise pour ces propres fins.
L'idée de la structuralité et la récursivité du savoir vont revenir dans nôtre étude lorsque nous étudierons l'intelligence artificielle.
II. Les Perspectives Méthodologiques
Si nous allons exposer ou imposer une organisation des données que nous allons étudier (d'analyser au commencement, puis de synthétiser) nôtre exposition serait nettement améliorée par une explication des perspectives qui existe déjà. Je les divise entre le structuralisme et fonctionnalisme (très connu) et l'analyse des systèmes (systems analysis) et la cybernétique (moins connu).
De fois en fois nous allons utiliser tous ces outils, selon leur vertu. Ainsi, par exemple, lorsque j'analyse les conflits révolutionnaires j'utiliserai l'analyse des systèmes.
A. Perspectives Analytiques
1. Structuralisme
Une approche structuraliste chercherait à comprendre les relations entre institutions, leur organisation interne, et le type d'information qu'ils utilisent et créer. Il cherche à développer ou exposer des structures, et parfois de développer les points communs dans une étude comparative. L'avantage d'une perspective structuraliste est qu'il apparaît neutre. Tous que me concerne est l'institution, son organisation, ses règles internes, ses relations externes et l'information il produit. Aussi cette perspective pourrait exposer des rapports normalement cachés. Mais son objectivité pourrait limiter l'analyse, et ne synthèse pas. Si enfin je dis que toutes les bureaucraties sont organisées hiérarchiquement, avec un système des règles internes, et une distribution géographique je n'ai pas dit quelles sont les objectives et motivations d'une individuelle donnée. Si on parle du chef d'une administration, on parle de sa position, non pas de sa psychologie. Quant à l'analyse, il ne pourrait pas comprendre des unités plus grandes que les institutions analysées. Ainsi une approche structuraliste ne pourrait pas considère le matérialisme dialectique, parler strictement - Bien que souvent on dise que les structuralistes étaient influencées par Marx. Comment synthétiser les grands développements historiques avec cet outil ? A mon avis, c'est impossible.
2. Fonctionnalisme
On pourrait faire aussi une approche "fonctionnaliste" au droit.
Cette approche, dans une façon presque sociologique, regarderait les institutions eux même, isolé, comme unités fondamentales et définirait les afférent à leurs objectives, leurs missions. Il verra donc un texte juridique serait considéré dans cette perspective comme une manifestation institutionnelle. En faisant définition des institutions par rapport à leurs fonctions, le caractère fondamental de l'institution et ces actes est mutuellement lié. On définit l'institution par ces actes, et on détermine les actes par la définition de l'institution. Bien qu'ontologiquement circulaire, cette approche aura un certain réalisme et lorsqu'on le regarde comme téléologie même une certaine puissance. Le problème est que cette approche est limitée à l'étude des institutions individuelle. Il y a une place pour ce type d'analyse, mais il n'offre pas beaucoup d'utilité synthétique.
B. Perspectives Synthétiques
1. Analyse des Systèmes
Une autre possibilité serait d'adopter une approche systémique du droit. Un type de méthodologie existe en Amérique qui s'appelle «systems analysis». Ce type d'analyse verra, par exemple, une bureaucratie comme un sous ensemble d'un système. Un système est un ensemble fermé des institutions qui sont liée mutuellement vers une fin déterminée. Selon «systems analysis» les rapports entre institutions et structures pourrait être étudiée qu'inter systémique, et sont compréhensible que par référence a leur rôle dans la fonction de le système. Encore, pas de place pour la psychologie, mais une téléologie qui permettrait de diriger l'ensemble.
Les deux premières méthodologies (le structuralisme et le fonctionnalisme) sont analytiques, visant à regarder les sous-parties des systèmes. La troisième, «systems analysis» (analyse des systèmes) est, malgré son nom, une étude synthétique.
Outre qu'ayant une contradiction interne au moins terminologique (système étant global, analyse étant discrète, particulier, atomiste) «systems analysis» à des autres problèmes méthodologiques. Il me semble, de plus, d'avoir une origine trop influencée par l’établissement diplomatique/militaire américain pour être une méthodologie suffisamment neutre pour être outil. Ainsi comme «games theory» (théorie de jeu) et «corporatism» il est trop lié aux politiques Américaines des 1960-1976. Ces trois outils étaient utilisés ou pour analyser, ou pour justifier, l'établissement des plusieurs dictatures, surtout en Amérique du Sud, mais aussi en Portugal, Espagne, et Grèce et l'ex Indochine.
2. La Cybernétique
Un dernier outil analytique qui serait aussi centrale à nôtre étude est la cybernétique. La cybernétique est l'étude des réseaux d'information, les procédures par lesquelles ils font des décisions, et le mouvement des informations dans ces réseaux. Par exemple, quand Foucault a étudié la pouvoir il a pris une perspective post-structuraliste. Ainsi il a conseillé de
« ne pas prendre le pouvoir comme un phénomène de domination massive et homogène...d'une classe sur les autres... Le pouvoir, je crois, doit être analysé comme quelque chose qui circule, ou plutôt comme quelque chose que ne fonction qu'en chaîne. Il n'est jamais localisé ici ou là, il n'est jamais dans les mains de certains, il n'est jamais approprié comme une richesse, un bien. Le pouvoir fonctionne. Le pouvoir s'exerce en réseau et, sur ces réseaux, non seulement les individus circulent, mais ils sont toujours en position de subir et aussi d'exercer ce pouvoir. Ils ne sont jamais la cible inerte ou consentante du pouvoir, ils en sont toujours les relais. Autrement dit, le pouvoir transite par les individus, il ne s'applique pas à eux." Foucault, page 26 « Il faut défendre la société »
Le développement d'une perspective cybernétique est lié au développement de l'ordinateur, et a apparaît après la deuxième guerre. La cybernétique est aussi liée à la logique formelle qui le permet de créer des règles pour des décisions. Il avait eu une grande influence sur la théorie de l'information.
Je voudrais vous proposer l'idée que le droit n'est rien outre qu'un grand réseau d'information, et que ce réseau sert à faire des décisions. Les possibilités de l'étudier ce réseau dans une perspective cybernétique n'ont pas des limites visibles. Mon étude serait centrée autour du développement d'un modèle de l'État comme une série des mécanismes de contrôle, liée entre eux en rétroaction, afin de maintenir un ordre qui va assurer l'existence de ces réseaux.
Ampère à défini la cybernétique comme "l'étude des moyens de gouvernement"[8] et le mot dérive du grec kubernhtikh, (kubernaw, "je gouverne") et était utilisé par Platon pour indiquer "guider", "diriger", "piloter".[9] La théorie cybernétique s'applique aux animales aussi que pour les machines,[10] on constate l'effondrement de la distinction classique entre les modèles de l'État biologique/familiale (Aristote, Rousseau) et le modèles mécaniste (Hobbes, Rousseau). On voit ainsi la rêve/cauchemar de la possibilité de prosthèser l'humaine. La machine comme extension de notre être... la vision des êtres améliorée par la bionique.
Définitions
La Cybernétique:
est défini comme la théorie de la commande et de la communication, soit dans la machine, soit dans l'animale[11] et aussi comme, "l'étude des systèmes rétroactifs, simples et composés."[12] Ainsi il est défini comme: "la coordination, régulation et contrôle[13] des systèmes complexes.[14]
Rétroaction
est défini dans la phrase suivante:
"Un mécanisme, quel qu'il soit, est en relation avec d'autres systèmes qui forment par définition son environnent, son milieu extérieur. Il se produit entre le mécanisme et ce monde qui l'entoure des échanges qui conditionnent l'action même du mécanisme."[15]
Sous Ensembles Cybernétiques:
Une entité qui peut être analysée par la cybernétique doit se compose d'un organe d'entrée, qui sert à traiter des nouvelles informations, un organe de sortie, qui sert à faire des décisions, et une boucle de retour qui lier les décisions a l'information d'entrée,[16] qui s'illustre dans la charte suivante:
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Rétroaction
La rétroaction entre la variété des sous ensembles de n'importe quel système cybernétique est déterminé par la différence entre ces sous ensembles. "Le concept le plus fondamental de la cybernétique est celui de la différence."[17] Différence est l'idée qu’une chose puisse être dans plusieurs états, et que ces états puissent être la fondation des décisions. La différence d'ordre dans une série des données pour la comptabilité, pour la cryptologie, une variation du niveau de violence dans un système politique, le changement de température dans un thermostat sont tous des exemples de différence. C'est la différence enfin qui gouverne les relations rétroactives.
Visant que la cybernétique se centre autour de la question des sorties et entrées de données, l'information est centrale à une analyse cybernétique. La puissance de l'information est démontrée par le fait que, dans un système rétroactif, l'information est negentropy (le démon du Maxwell) et au moins en théorie peut anéantit la deuxième loi de thermodynamique (qui enseigne que l'entropie va nous conduire enfin à une température universelle uniforme - congélation par entropie).[18]
Les Variations de Différence :
Si nous commençons avec l'idée des entrées et sorties d'information, nous pourrions raffiner les outils en considérant l'information dans une perspective uniquement théorique. Ainsi les outils analytiques de la cybernétique aussi compris l'opérateur (ce qui régit), le terme (ce qui est régit) et la transition (qui transforme, c'est à dire différer, le terme).
Par exemple, si je dis que X pourrait s'augmenter jusqu'à 10, ou se diminue jusqu'à 0, X serait le terme, + ou - serait l'opérateur, et le décalage serait la transition. Si l'opérateur seul détermine le valeur du terme, l'opérateur domine le terme. Par contre si le terme et l'opérateur sont liés mutuellement on s'appelle ce relation réaction.[19]
L'information traité par la cybernétique peut être équivalente, (=) ou distincte (≠), nouvelle absolument ou relativement, persistent (mon nom) ou transitoire (mon habitation), discrète (une seule valeur) ou continue (une série qui s'augmenter dix fois par dix, commencent par dix alors, 10, 20, 30, 40 ...100).[20]
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3. La Dialectique
Il y a plusieurs formes de la dialectique mais les deux principales sont l'idéalisme dialectique d'Hegel, et le matérialisme dialectique de Marx.
Visant l'avantage d'un lien matériel pour vérifier les résultats j'ai rejeté la dialectique hégélienne (en outre son "idéalisme" n'est pas de tout réaliste). Visant que le marxisme soit déjà bien exposé d'ailleurs, je voudrais vous prier la possibilité de rester mon analyse sur ses outils, exposant que quoi je considère nécessaire lorsqu'il m'arrive d'utiliser la dialectique.
a. La Dialectique de Sujet et Objet
Visant cette cherche pour la vérité objective, on constate aussi l'«objectification» de la chose étudiée par le sujet qui l'étude. On voit alors la relation "scientifique" (séparée, écarté, divisé) et l'objet (l'univers, l'autre). Comme j'ai déjà indiqué, cette division est unique à l'occident et cette "dialectique du sujet et objet"[21] est au centre du dilemme occidental. Mais il a une implication politique au-dessus du contenu "scientifique". Car, dans l'histoire occidentale, l’aristocratie comme opérateur, assujetti ces serviteurs, faisant d'eux les sujets du régime. Cette élite ensuite ensemble a fait des objets de les gouvernées. Même la prétention que les démocraties bourgeoises ont détruit le pouvoir aristocratique est une partie de l'essai de cacher les élites qui manipulent, dirigent, et déterminent le développement social. L'histoire de l'occident est l'histoire de la création des sujets et leur puissance sur des objets (pour exemple les puritains - sujets - et les indiens en Amérique -objets). Cela en outre n'est pas en conflit avec Marx, qui vu l'histoire comme lutte des classes. Ou que c'est un raffinement terminologique, ou qu'il est un codage. Mais cette dualité artificielle (qui reste réifié en tant que les élites ne sont pas même dénommées dans cette structure - société anonyme) n'est pas universelle. Pour les bouddhistes il n'y a pas de différence entre soi et autre. On pourrait découvrir des questions troublant, ou des enstases libérant, en cherchent les frontières dedans et dehors du soi... Néanmoins pour l'occident, cela reste le cas. On fait des sujets de police, des objets d'émigrés, et on ignore les élites.
b. Marxisme Et La Cybernetique
La cybernétique, bien qu'aient été développé dans les pays capitalistes, a été aussi étudiée dans les pays socialistes. Ainsi Guillamond a développé la thèse que la dialectique de marxienne est un exemple d'un système en rétroaction. Il a remarqué que:
"dans une certaine mesure, un système rétroactif qui est en équilibre dynamique stable, est un modèle d'un système dialectique".[22]
Malgré cela, Guillaumaud a rejeté l'idée de la résolution des contradictions externes - la négation de la négation - par la cybernétique. Il est qu'un outil pour l'analyse, et ne change pas la fait fondamentale d'un conflit irréconciliable entre les différents systèmes sociaux.
Cette idée de la dialectique comme système cybernétique pourrait être représenté graphiquement dans les deux diagrammes suivants :
La contradiction interne d'un système:
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La contradiction externe entre deux systèmes
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Ayant ces fondations nous pourrons commencer nôtre étude sur le gouvernement.
III. La Simulation de l’Etat
En cette partie nous allons explorer les éléments nécessaires pour faire une simulation simple de l’Etat.
1. Les Actes Possibles Par Les Parties
La violence étatique peut prendre plusieurs formes. Il n'est pas de tout monolithique. Il est réactif au moins et même interactive parfois. Son caractère principal est d'être graduée, atténué à la menace qu'il cherche ou de prévenir, ou de punir, ou de corriger.
On pourrait décrire cette "gamme de violence" Étatique ayant (parmi d'autres) les composantes suivantes :
La peine de mort (de jure)
La peine de mort (de facto)
Torture
Châtiments
Contrôles d'identité
Interdiction de graffiti
Par contre, ceux qui opposent la violence Étatique ont aussi plusieurs moyens de résistance, comprissent au moins les suivantes:
manifestations non-violentes
grève
pris des otages
manifestations violentes
terrorisme
assassinat
Visant cette gamme des actes violentes, une règle générale pour déterminer la décision étatique d'appliquer sa force et mesurer son niveau d'application doit être qualifié comme étant 1) une simplification pour modélisation et 2) doit être néanmoins complexe - surtout si nous rappelons que les relations étatiques sont interactives.
2. Le Problème D'Interactivité
Le problème qui existe lorsqu'on veut faire une analyse de la dynamique de violence et contrôle est
1) la dissimulation des parties, tous ayant des motivations à décevoir
2) le fait qu'ils sont réactifs entre eux. Ainsi, nous devons traiter
1) leurs actions (le niveau de violence réelle),
2) leurs perceptions de la violence
a) qui est infligée sur eux par les autres
b) qu'ils infligent sur les autres
3) l'image qu'ils veulent présenter de leur perception du niveau de violence
4) leur anticipation et expectative qu'ils ont afférent à les perceptions, désirs, et actions des autres.
En outre, il-y-a plusieurs participantes, non seulement le gouvernement et la peuple, mais aussi les parties politiques, les gouvernements étrangères, les individuelles. Tant des variables empêchent une simulation facile, mais pour nôtre fin, la création d’un modèle du contrôle interactif, les variables données suffiront.
Le dernier problème posé par la considération d'interactivité est le délai qui existe entre une action et sa réaction. Par exemple, en 1943, visant l'entrée des États Unis, et les victoires à Midway et Stalingrad, il était plutôt clair que l'Axe ira perdre, éventuellement, mais la guerre est continuée encore deux ans. Ainsi on pourrait illustrer cette relation comme tel:
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Historiquement on pourrait appliquer ce courbe à les relations économiques et militaires visant une paterne de stasis et dynamisme tel que :
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Ainsi 1929 : économie :: 1939 : guerre.
On pourrait aussi appliquer à la relation d'inflation et chômage (au commencement d'une augmentation d'inflation, le chômage se diminue, jusqu'à un point certain, puis il reste stable, et enfin s'augmente aussi).
3. Rapports De Force Entre Les Parties
La première règle que nous allons développer afin de déterminer les rapports entre la violence Étatique et non-Etatique (c'est à dire du peuple, ou populaire) serait les hypothèses suivantes :
Si la violence populaire augment alors la violence étatique augmenterait
Si la violence étatique est au-delà d'un niveau certaine alors la violence populaire augmenterait
Ainsi on peut être conduit à la chute de la société dans une spirale de violence sans cesse :
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Ce cercle me semble d’arriver si, et seulement si, le niveau de violence globale est au-delà d'un seuil certain.
Ces deux règles montrent le processus par lequel une société s'effondre (visant que la propagande ne soit pas considérée dans ce modèle simplifié). Étant donné que la police utilise la force pour maintenir l'ordre public, au-delà d'un niveau certain, cette force devient inutile, et éventuellement ira générer une réaction, ou localisée (manifestations violentes) ou globale (révolution). Cette relation pourrait être représentée graphiquement, ainsi:
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Cette image est une reflet de ma perception, qu'une manque de contrôle étatique soit la condition préalable ou de l'anarchie, ou du chaos, et qu'un excès de contrôle est la source de révolution.
Tout cela montre la fragilité de l'État, lorsqu'il ne se limite dans son expression de violence. Mais éventuellement, ou l'État apprendre de se limiter, ou il périt. Ajoutons ainsi encore deux règles tel que:
Si la violence étatique approche le seuil de violence nécessaire à déclencher une révolution, alors n'augmentez pas la violence Étatique ; Toutefois, maintenez le niveau de violence nécessaire à prévenir le dépérissement de l'État (les relations de production entre les classes tel que la propriété privée).
On se trouve ensuite dans la règle suivante :
Si la seuil d'anarchie est d’épassé alors la violence Étatique d’éclenche jusqu'à le seuil de révolution
qui est tout à fait comparable avec la réaction d'un thermostat, qui signale le chauffage de s'augmenter, lorsque la température se réduit à un point certain, ou de s'arrêter lorsque la température s'augmenter à un point certain, et parmi les premiers mécanismes de contrôle étudié par la cybernétique. On voit ainsi pourquoi je trouve l'Étude de l'État selon la cybernétique si utile.
On pourrait poser l'hypothèse de ces règles qu'il y a un niveau idéal de violence dans une société, tel que:
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Pour revenir à l'étude, toutes ces relations intra Etatique sont dynamiques en tant qu'ils sont bilatéraux et interactifs entre les pouvoirs publics (la police) et le peuple (citoyennes). Le dynamisme se montre aussi en tant qu'il montre les relations entre les abstractions "ordre" et "violence", l'un changeant tant que l'autre.
Au premier regarde, on pense qu'il est la violence qui détermine l'ordre. Mais cette intuition a tort, lorsqu'on reconnaît que trop d'ordre génère des réactions, y compris, parmi des autres le terrorisme. Si on puisse ignorer pour ce modèle les variables exogènes (les relations à l'étrangère, l'économie ceteris parabis), ce mécanisme de contrôle peut être analysé selon les principes de cybernétique. Les produits du système (sorties, ici le niveau de violence étatique) déterminent ensuite les données à le système (entrés, actes de violence populaire). Néanmoins, bien que la formule semble exactement celui d'un thermostat, dans le monde réel, la boucle de retour peut être cassé, (malgré mes règles de limitation) ou par tyrannie, (l'application de force étatique sans auto régulation) ou par une révolution (un effondrement des mécanismes Étatiques).
Cette information dynamique pourrait être aussi représenté dans une forme statique. Visant une typologie de sociétés comme défini fonctionnellement par deux catégories, leur niveau de violence et de contrôle, on voit:
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Cette charte est une réflexion ma perception de la conception marxiste de la dictature de prolétariat - que cette dictature ne serait pas de tout arbitraire (que je définit comme une absence de contrôle, ou des organes étatiques ou des citoyennes,l'anarchie), ni violent. Qu'il maintiendrait son ordre par une souplesse des sanctions aussi sociale qu'Etatique ayant pour objective de réformer le malfaiteur. Par contre le despotisme se manifeste une absence de contrôle sur l'exécutive, qui pourrait facilement ainsi devient arbitraire, même violent. La tyrannie par contre je vois comme la forme Étatique qui cherche à inspirer une terreur parmi les sujets de l'autorité Étatique, et donc c'est défini par sa violence plutôt que par l’absence de auto-régulation. L'autre différence entre le despotisme et la tyrannie est le sens de corruption (hédonisme, matérialisme, arbitraire) qui est propre au caractère arbitraire du despotisme. Une tyrannie en revanche pourrait bien être puritain.
4. Variables
Si nous allons modéliser la contestation pour la pouvoir Etatique dans une forme d'un logiciel, il faudrait commencer par définir les variables.
Soit:
V(e) = la violence Étatique
V(p) = la violence populaire
R = le seuil de violence sociale nécessaire à inciter une révolution domestique
OP = le niveau de violence nécessaire à préserver l'ordre public
V(e) > R => -- V(p)
V(e) < OP => -- V(p)
5. Modélisation d'une société
Je voudrais proposer un exemple d'un système rétroactif, ayant trois parties, l'aristocratie (A), la bourgeoisie (B) et le prolétariat (C). Il y a deux menaces a cette société: La possibilité d'une révolution interne, et la possibilité d'une guerre à l'étrangère. Alors A(1), B(1), et C(1) sont "nôtre" pays, et A(2), B(2) et C(2) "eux". Chaque société peut infliger la violence sur ces membres, ou par les moyens Etatiques V(e), ou par le terrorisme V(t). La charte suivante montre comment je vois la violence étatique historiquement. (Chaque flèche indiquant ou la menace, ou l'exercice de violence).
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Traiter le terrorisme / crime dans une façon pareille ne serait pas possible. L’organisation de la violence permet l'analyse au-dessus. Mais le terrorisme est en générale anonyme et individuelle. De plus, outre que par son caractère idéologique, il ne peut pas être distingué des autres crimes.
L’hypothèse que je voudrais illustrer est la suivante: il y a une interaction entre la perception du risque ou de terrorisme, ou de guerre, qui justifier ou non les actes des États et ces actes mêmes.
Pour faire illustrer cela, nous devons ajouter la variable de la perception du risque d'une menace (p) ou le risque réelle (r) de ce type de violence a les autres caractéristiques (classe, citoyenneté). Ainsi A(1)(p)(v(t))(1) indique la perception parmi les aristocrates de nôtre société de la risque de la violence non-Etatique dans nôtre pays. A(1)(p)(v(t))(2) indiquerai leur perception du risque du terrorisme dans l'autre pays. B(2)(p)(v(e))(1) indique la perception de la risque de guerre à l'étrangère parmi la bourgeoisie de pays 2. B(2)(p)(v(e))(2) indique leurs perceptions du risque de violence étatique dans leur propre pays (par exemple, le risque ou non de «death squad government»).
[...]
[1] Jean Baudrillard "Écran Total", Écran Total page 202.
[2] Jacques Lacan, Écrits Le Stade de Mirroir, page 69.
[3] Jacques Lacan Écrits, Le Stade du Miroir, page 92.
[4] Jean Baudrillard "Écran Total"Écran Total page 199.
[5] Baudrillard, Écran Total Écran Total page 202.
[6] Baudrillard Écran Total page 200.
[7] Baudrillard, Écran Total, page 13.
[8] Guillaumaud Cybernétique et Matérialisme Dialectique, Paris: Éditions Sociales Paris (1965) page 1.
[9] Guillaumaud page 2.
[10] Guillamond, 3.
[11] Jacques Guillaumaud, page 3.
[12] Guillaumaud Page 37.
[13] W. Ross Ashby Introduction à la Cybernétique, Paris: Dunod, (1958) 1,1.
[14] Ashby 1,7.
[15] Guillaumaud page 37.
[16] Guillaumaud page 37-38.
[17] Ashby 2,1.
[18] Guillaumaud page page194.
[19] Ashby 4,11.
[20] Louis Coffignal Informatique et Cybernétique: Notions de Base Paris: Gauthier Villars (1958).
[21] Baudrillard, Cool Memories, page 94.
[22] Guillaumaud page 21, citation à Apostel.
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