Cet travail nous aiderons a connaitre plus sur l'élevage des dindons en se basant sur les contraintes que subir cet élevage vis-à-vis des notre conditions, comment connaitre les maladies et comment les traiter d'une manière traditionnelle (naturel), avoir une idée sur la commercialisation de cet élevage sur nos marché.
L’élevage des dindons constitue une activité importante dans plusieurs pays africains et asiatiques où il représente une importante source de protéines animales et de revenus, en fournissant la grande partie de viande et d’œufs consommés en milieu villageois. Il offre un nouvel accès garanti aux marchés des secteurs contingentés en échange d’éventuelles occasions d’exportation pour d’autres secteurs de l’économie des pays africains.
Dans les pays en développement, l’aviculture traditionnelle domine, car elle requiert moins d’intrants, contribue significativement à la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et représente une source d’emplois pour les groupes défavorisés (Dumas, 2011 ; Khan, 2004). Confronté aux différentes contraintes d’élevage, l’aviculture traditionnelle subit jusqu’à 80% de perte en effectifs en fonction des variations climatiques.
TABLE DES MATIERES
PRELUDE
DEDICACE
REMERCIMENTS
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
1.1. Généralités sur l'élevage des dindons
1.1.1. Historique du dindon
1.1.1. Description
1.1.2. Exigences écologiques de l'espèce
1.1.3. Alimentation
1.1.4. Le logement des dindons
1.1.6 Quelques races des dindons :
1.1.6 Maladies
1.1.7. Reproduction et couvaison
1.1.8. L'offre et la demande des dindons
CHAPITRE II : MILIEU, MATERIELS ET METHODES
2.1. Description du milieu d'étude
2.2. Méthodologie
2.2.1. Approche méthodologique
2.2.2. Collecte des données
2.2.3. Analyse des données
CHAPITRE III : PRESENTATION, INTERPRETATION ETDISCUSSION DES RESULTATS..
3.1. Interprétations
3.1.1. Identification des éleveurs et commenjants enquètés
3.1.2. Conduite et contraintes de l'élevage
Logement des dindons
La santé des dindons
La reproduction et les contraintes de l'élevage des dindons
Effectif actuel du troupeau des dindons par groupement en fonction du sexe
- Systèmes d'élevage, et races des dindons élevés
3.1.3. Commercialisation
DISCUSSION DES RESULTATS
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
BIBLIOGRAPHIE
PRELUDE
Ecoute l'instruction de ton père et ne rejette pas l'enseignement de ta mère car, ce sera une couronne de grâce pour ta tete et un collier pour ton cou.
Proverbes 1 :8 ; 9
« Que dirons-nous donc a ses choses ? Si Dieu estpour nous qui sera contre nous ?
Romains 8 :31
La vie de l'homme c'est tout un système que Dieu lui-mème connait et relève au moment qu'il trouve approprie, raison pour laquelle l'homme n'est pas la pensée de Dieu exprimée et rendue parce qu'il devient au fil du temps et finit toujours a etre et vivre que ce que Dieu a voulu qu'il soit.
DEDICACE
A l'Eternel, source de toute vie, de toute sagesse et de toute science.
A vous mes parents bien aiment TUYE BISASAGU et MUKUNDE MULANGALIRO.
A mes frères et stvurs,
A mes oncles et tantes,
A mes cousins et cousines,
A mes neveux et nièces,
A tous mes amis et connaissances
A tous mes compagnons de lutte,
A tous ceux qui militent pour le progrès et la perfection,
A tous ceux qui me haissent,
A celle que Dieu me donnera pour me compléter, qu'elle sache que la vie est un combat qu'il faut le vaincre par le courage, la patience, le sacrifice et surtout par une ferme détermination.
REMERCIMENTS
A toi mon seigneur Jésus Christ qui m’entraine a la bataille et me prépare au combat car aujourd’hui nous sommes au terme de notre premier cycle.
Nos remerciements s'adressent a mes parents TUYE BISASAGU et MUKUNDE MULANGALIRO pour tout ce que vous etes pour moi et ce que vous faits pour moi.
Nous rendons hommages mérite a l'Ass. Ir. WASSO SHUKURU Dieudonné, qui malgré ses multiples occupations, s'est montre a la hauteur de prendre la direction de ce travail mais surtout le souci et le dévouement de faire de nous de cadre dont l'avenir a besoin.
A nos Professeurs et Assistants pour leur apport scientfique et la bonne formation.
A la famille de PAPA ANTOINE BAHATI pour son amour et sa compagnie.
A toute la famille d'AMANI HONNETE.
A tous mes frères : MUTABAZI TUYE, ETIENNE TUYE, KEVIN TUYE, SHUKURU TUYE, MATUNDA TUYE Joseph, MALIPO TUYE James,
A mes deux sours ; FURAHA NDEREKEZO Joyce et LUKONGO MULANGALIRO Grace.
A mes ami(e)s et camarades : CALVIN NTAHUMA, THIERRY KAHASHA, MWENGE MWAVITA Martine, ISAAC BISHIKWABO, AKILA BISIMWA, CHOKOLA MUSAFIRI, WANGELE ELEKAMO. BEATRICE ODILA, NAOMI KATCHUNGA, AUDACE le Fil, BECCA JULIENNE, MERVEILLE MANGO,
A tous mes oncles et tantes pour leur encouragement et leur amour.
Notre gratitude s'adresse plus particulièrement a tous ce qui a contribué de loin ou de près pour la réalisation de ce travail.
LISTE DES TABLEAUX
3.1.1. Identification des éleveurs et commer^ants enquetes
Tableau.1. Identification des enquetes
3.1.2. Conduite et contraintes de l'élevage
Tableau 2. Alimentation de dindons
Tableau 3. Logement des dindons
Tableau 4. Maladies fréquentes et leurs traitements
Tableau 5. Reproduction et contrainte d'élevage des dindons
3.1.3. Systèmes d'élevages et races élevées et taille du cheptel des dindons
Tableau 6. Systèmes d'élevages et race des dindons élevés
Tableau 7. Effectif actuel du troupeau des dindons par groupement en fonction du sexe
3.1.4. Aspects socioéconomiques
Tableau 8. Commercialisation des dindons
Tableau 9. Appréciation de rentabilité de l'élevage des dindons par les éleveurs
3.1.5. Contribution de l'Etat congolais dans l'élevage des dindons â Idjwi
Tableau 10. Contribution de l'Etat Congolais dans l'élevage des dindons par les éleveurs et commer^ants.
RESUME
Les problèmes l'élevage dindon et de la commercialisation dans le territoire d'Idjwi étant le frais de taxation; les frais de transport ; l'alimentation non équilibre ; les maladies ; suite de ces problèmes, notre recherche a porté sur l'analyse des facteurs contraignant l'élevage et la commercialisation des dindons dans le territoire d'Idjwi. L'objectif principal poursuit étant de contribuer â la amélioration de la production et du circuit de la commercialisation de dindon élevés dans ce territoire, en répertoriant les contraintes de la commercialisation dans ce milieu, en identifiant les principaux acteurs du marché et les mécanismes mis en place pour la régulation du dit marché, identifier les facteurs qui sont â la base de la faible productivité des dindons et évaluer la mortalité moyenne par ferme avicole dans ce territoire..
Notre étude a été réalisée sur base d'une enquete réalisée auprès de 120 éleveurs des dindons â raison de 40 par groupement. Cette étude était soumise â des questions ouvertes et fermées qui nous ont donnes des renseignements en rapport avec la production et la commercialisation de dindon.
Ainsi nous avons trouvées que la plupart des éleveurs et de commer^ants enquetés étaient des hommes, avec comme âge moyen de 38,23 ans. Majorité d'entre eux sont des mariés.
Les sojas, les mats, les maniocs, l'herbe, l'arachide sont les aliments qui sont â la base de la productivité dans ce territoire.
Une mauvaise conduite de cet élevage, les maladies, l'insuffisance d'alimentation sont â la base d'un faible de production de dindon dans ce territoire.
Nous avons trouvées que les principaux acheteurs de dindons sur le marché sont sauvant les consommateurs. Ainsi l'offre la plus abondante de la demande de dindons est de mois de mai â aout, les acheteurs acheter surtout le dindon
Les facteurs qui sont â la base de la baisse du profit de vente des dindons au marché dans le territoire d'Idjwi ; les transports pour arriver au marché et les catégories de dindons sur les marché, le frais de taxation.
Mots clés : facteurs de la production et la commercialisation de dindon a Idjwi
INTRODUCTION
L'élevage des dindons constitue une activité importante dans plusieurs pays africains et asiatiques ou il représente une importante source de protéines animales et de revenus(Zaman et al., 2004), en fournissant la grande partie de viande et d'aufs consommés en milieu villageois (Aini, 2004).Il offre un nouvel accès garanti aux marchés des secteurs contingentés en échange d'éventuelles occasions d'exportation pour d'autres secteurs de l'économie des pays africains(Mark, 2004).
Dans les pays en développement, l'aviculture traditionnelle domine (Fotsa, 2008), car elle requiert moins d'intrants, contribue significativement â la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et représente une source d'emplois pour les groupes défavorisés (Dumas, 2011 ; Khan, 2004).
Confrontée aux différentes contraintes d'élevage, l'aviculture traditionnelle subit jusqu'â 80% de perte en effectifs en fonction des variations climatiques (Ekue etal., 2002).
Dans le monde4,7 millions de tonnes de dindes sont produites chaque année. Les principaux producteurs sont l'Amérique du Nord avec 2,6 millions de tonnes (dont 2,4 pour les Etats-Unis) et l'Europe avec 1,9 millions de tonnes (Horman, 2004)
En Afrique, ou vit 13% de la population mondiale, la production de volaille n'atteignait que 4% de la production mondiale, en 1998. En Afrique subsaharienne, la production des dindons ne représentait que 1,5% de la production mondiale, en 2002 (FAO, 2003).Entre 1999 et 2003, les importations de volaille en Afrique subsaharienne sont passées de 200 tonnes â 392 tonnes, ce qui constitue une situation critique pour cette partiedu globe terrestre (Horman, 2004).
Kpodekon et al. (2012) indiquent que les problèmes d'ordre sanitaire, le mode d'élevage, l'hygiène figurent parmi les contraintes majeures au développement de l'élevage de la volaille locale maintenue dans le mode traditionnel extensif en Afrique subsaharienne. La majorité des pays africains au sud du Sahara, â l'exception de l'Afrique du sud, ne disposent pas des ressources alimentaires suffisantes pour permettre une production â grande échelle de ces monogastriques, ni d'infrastructures et organisation commerciales capable d'approvisionner régulièrement les marchés â des prix concurrentiels. (Alain., 2004)
Cette viande est très vite achetée par des clients malgré son prix presque hors du commun de 4 USD pour le dindonneau d'un jour, 16 pour celui d'un mois et 40 pour le dindon de sept mois (Fomo.,2008).
Selon les statistiques de l'année 2002, la RDC occupe le 5e rang sur la liste des pays importateurs de viande de volaille en Afrique (15 812 tonnes) (Horman, 2004).
L'élevage des dindons y est sensiblement en baisse. Son cheptel évalué â 23 209000 dindons en 1991 est passé â 20 552000 dindons en 2000 (CCN, 2000) ; en 2006, seulement 19 828437 tetes étaient recensées soit une réduction de 14,5% (FAO, 2010). Il est parfois difficile d'élucider les causes liées â cette baisse d'effectif dans un environnement ou les systèmes de production et le circuit de commercialisation ne sont pas maitrisés (Smith, 2003).
Les statistiques de prix en RDC montrent clairement que les abats de poules et de dindes qui se vendent au prix moyen de 1.3 USD/Kg représentent les produits les plus attractifs pour les populations de la RDC â faible pouvoir d'achat. La production locale doit s'orienter vers des produits diversifiés et de haute qualité qui n'entrent pas en concurrence avec ces bas morceaux congelés â bas prix. La valeur élevée du dindon s'explique par sa rareté sur le marché (Huart, 2013).
Cependant, depuis un certain temps dans le territoire d'Idjwi, il ya la chute de la production des dindons. Sur le marché on observe une forte demande par rapport â les quantités offertes, la production de dindon baise, le prix sur le marché augmente. Ce qui entraine des conséquences néfastes sur la vie de la population d'Idjwi.
Toutefois, les questions de recherche ci-après méritent d'etre posées : Quelles seraient principale contrainte de la commercialisation des dindons â idjwi ? Quelles seraient Les principaux acteurs du marché ? Quelles seraient â la base de la baisse de la productivité des dindons â Idjwi ?
Comme réponses provisoires â ces questions, nous avons formulé les hypothèses selon lesquelles L'hétérogénéité du prix sur le marché serait la principale contrainte de la commercialisation des dindons â idjwi, les principaux acteurs du marché seraient les acheteurs et les éleveurs ; ces derniers ne mettraient aucun mécanisme en place pour la régulation du marché, la mauvaise alimentation et le manque des soins vétérinaires appropriés seraient â la base de la baisse de la productivité des dindons â Idjwi.
Pour pouvoir apporter des réponses précises aux questions que nous nous sommes posés, nous avons orienté notre recherche sur l'élevage de dindon. L'objectif étant de contribuer â l'amélioration de la production et du circuit de commercialisation des dindons â idjwi précisément dans les groupements de Bugarura, Bunyakiri et Kihumba en donnant une idée sur la situation actuelle.
De manière plus précise, il était question de déterminer les facteurs qui sont â la base de la faible productivité des dindons, catégoriser les dépenses consenties par les éleveurs après la production des dindons â vendre, recueillir les perceptions des éleveurs en matière de la rentabilité de l'élevage des dindons.
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
1.1. GENERALITES SUR L'ELEVAGE DES DINDONS
1.1.1. Historique du dindon
Le dindon, Meleagrisgallopavo, est originaire d'Amérique du nord. Les espagnols furent les premiers â se consacrer â son élevage et l'importèrent de l'Amérique au cours du XVIe siècle. De l'Espagne, il passa en Angleterre et de lâ dans tous les pays d'Europe. Sa chair longtemps dédaignée fut mise â la mode par le roi Henri VIII, qui le premier, l'inscrit au menu de la cour d'Angleterre (Raoust, 2006)
La dinde « Poule d'inde »,oiseausauvage d'Amérique du Nord, a été introduite en Espagne en 1498 par Christophe Colomb â partir du Mexique ou elleétait déjâ domestiquée par les indiens.Au cours du 16ème siècle, la dinde s'est largement diffusée en Europe et probablement au Maroc et les autres pays d'Afrique du Nord .. .Chez les chrétiens, la dinde est toujours présente dans le repas de Noël (Barkok, 2011).
1.1.1. Description
L'espèce, Melleagrisgallopava, présente les caractéristiques suivantes :
- Plumage entièrement noir mais un léger reflet bronzé est toléré au croupion.
- Tete forte, large et dénudée, garnie de nombreuses et grossières caroncules d'une couleur rose laiteuse.
- L'appendice frontal est bien développé.
- ffiil de couleur foncée.
- Bec assez fort, de couleur foncée.
- Cou ornée â la base d'un fort trilobé charnu rosé. Un fanon relie la mandibule inférieure au cou.
- Poitrine bien développée, agrémentée d'un pinceau de crin raide.
- Dos large et incliné vers l'arrière.
- Ailes bien collées au corps et horizontales en situation de repos.
- Queue longueur moyenne, dans le prolongement de la ligne du dos en situation de repos. En parade, les ailes sont déployées et portées verticalement, la queue est redressée etouverte en éventail.
- Cuisses bien développées mais peu visibles.
- Tarses noirs, de grosseur et de longueur moyenne. Les adultes doivent presenter des ergots de faible importance.
- Doigts au nombre de quatre, de couleur noire.
- Poids Le mâle ou dindon atteint 10 â 13 Kg. La dinde pèse de 7 â 8 Kg (Christian, 2006)
1.1.2. Exigences écologiques de l'espèce
Les dindons sont des gallinacés très rustiques, craignant peu le froid. Mais ils exigent un air pur, préférant coucher dehors que de cohabiter avec les autres volailles dans des poulaillers insalubres. L'idéal pour les dindons est de mettre â leur disposition une remise ou un abri rustique. exposé â l'Est et largement ventilé. comprenant un dortoir. pourvu de perchoirs horizontaux, pouvant recevoir les reproducteurs et leur progéniture pendant la saison de l'élevage. Attenant â la dindonnerie proprement dite. on aménage en appentis un local peu éclairé. pourvu des cases pour les couveuses. De l'autre cöté, on installe des cases un peu plus spacieuses, avec parcs grillagés pour les meneuses. C'est lâ que les dindonneaux viennent prendre la nourriture qui leur est réservée. en dehors des atteintes des mères. que l'on alimente dans les éleveuses en pâtée commune (Arnould, 2001)
Bien que résistants. la dinde et le dindon craignent l'humidité et le froid. Leur habitatdoit absolument se trouver dans un endroit sec et etre doté d'un espace ou ils peuvent se protéger et etre au chaud. Le mâle étant particulièrement méchant et batailleur. il faut éviter de faire cohabiter les dindes et les dindons avec d'autres espèces (Binette, 2008).
1.1.3. Alimentation
Le dindon est un omnivore qui se nourrit principalement de fruits, de graines, de pousses végétales, de noix et d'insectes. Â l'occasion, il peut aussi attraper de petits animaux tels que les grenouilles et les salamandres. Son alimentation varie en fonction de la disponibilité des sources de nourriture durant les différentes saisons ainsi que de ses besoins nutritionnels â chaque stade de sa vie. En milieux agricoles, il peut consommer par exemple, les résidus des cultures de mais ou de soya tombés par terre dans les champs (ISBN, 2016)
La dinde et le dindon se nourrissent dans les basses-cours de graines, de restes de légumes. de feuilles épaisses qu'ils trouvent dans leur enclos ou sur leur parcours. Ils apprécient égalementles baies et les petits fruits (myrtilles, groseilles, fraises ou encore prunes) (Binette, 2008).
Les dindes consomment du grain, les déchets ménagers. des restes de légumes et ce qu'elles trouveront.Elles peuvent etre utilisées avec efficacité pour désherber un terrain en friche. Lors de la période sensible, jusqu'â l'apparition du cou rouge, nous les nourrissons avec une nourriture spéciale pour dindon. Onleurdonneencore épisodiquement mais stoppons celle-ci au moins un mois avant l'abattage (Olivier. 2015).
Lorsque les dindonneaux sont âgés de 75 jours, on leur distribue une pâtée commune, aussi économique que possible, â base de pommes de terre cuites, de son et de lait écrémé, en y incorporant beaucoup de verdures hachées. Ils trouvent sur les grands parcours le complément de leur nourriture. Â défaut de laitage et de pommes de terre, on combine une pâtée dans le genre de la suivante : Son et remoulage 400g ou 4Kg : Verdures (chou, ortie, salade), Farine d'orge ou de mai's, Tourteau ou fèverole. Ajouter 25 grammes ou 250 grammes de minéraux, composés surtout d'éléments phosphocalciques, pour activer la formation du squelette. Faire deux ou trois distributions par jour, suivant les ressources du pacage en proies vivantes et en herbe (Arnould, 2001).
> Ration d'engraissement: Aux approches du cinquième mois, lorsque les dindonneaux ont déjâ pris de la
chair et que l'ossature est déjâ bien développée, on modifie progressivement la composition de la pâtée, pour commencer leur engraissement, tout en les laissant vaguer sur leur parcours habituel, mais en ayant soin d'éloigner les reproducteurs, pour éviter qu'ils ne prennent de l'embonpoint. Les dindonneaux re^oivent alors, une provende de plus en plus riche en hydrates de carbone, ce que l'on obtient en portant la dose de farine d'orge et de mats â 2, puis â 3 et â 4 kilogrammes, sans modifier la proportion des autres denrées, son, verdures et tourteau. Le meilleur tourteau pour la prise du gras est celui de coprah (Arnould, 2001)
1.1.4. Le logement des dindons
Si on loge les dindons dans une grange â paille pendant la saison pluvieuse, elles y trouveront un très bon endroit pour faire leur nid quand elles se mettront â pondre. Les dindes sont assez portées â établir leurs nids dans des endroits cachés, â cause de leur instinct sauvage, et si l'on ne prend pas de précautions pour prévenir cette habitude, beaucoup des aufs seront perdus ou détruits par les betes de proie. On fera donc un bon nid vers l'époque ou l'on commence â donner de la pâtée molle pour le repas du midi. La construction de ces nids est très facile; on se sert pour cela de planches d'un pouce, de huit â dix pouces de large et de trois pieds de long, faisant une boite carrée; on peut mettre ces boites dans les coins, près du sol, ou elles font de bons nids pour les dindes. Il faut avoir un nid pour chaque femelle (Taylor, 2013).
- Salle de 200 m2 maximum par lot de dindes et 21 kg/m2 maximum (30 kg/m2 si les installations sont mobiles).
- Installations fixes < 10 dindes/m2 avec un maximum de 21 kg de poids vif par m2.
- Installations mobiles < 16 dindes/m2 avec un maximum de 30 kg de poids vif par m2.
- L'isolation, le chauffage et la ventilation du bâtiment garantissent une circulation de l'air, un niveau de poussière, une température, une humidité relative de l'air et une concentration de gaz non nuisibles pour les animaux.
- Aération et éclairage naturels abondants.
- Un tiers au moins de la surface en dur et non constituée de caillebotis ou grilles.
- Surface couverte de litière telle que paille,copeaux de bois, sable ou tourbe (Pmaf, 2012).
1.1.6 Quelques races des dindons :
- Les races fran^aises existantes :
- Dindon de Normandie : couleur noire ou blanche.
- Le noir de Sologne.
- Le dindon cuivré.
- Le dindon gris.
- Les races américaines (élevées par les grandes fermes)
- Le bronzé d'Amérique : une grosse dinde utilisé pour le croisement avec le noir de Sologne, race précoce.
- Le blanc de Beltsville : obtenu par croisement, d'une excellente conformation bouchère (Pagot, 2003).
- Les races Africaines existantes :
- Les races locales
- Les races importées (Douala., 2017).
1.1.6. Maladies de dindon
- Les maladies d'Affections digestives de la dinde
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Légende (commune aux tableaux) :
D : pathologie de la période de démarrage PA : pathologie de la période plein-air
B : pathologie d'origine bactérienne
V : pathologie d'origine virale
P : pathologie d'origine parasitaire
- Les maladies d'affections respiratoires de dinde fermière
Abbildung in dieser Leseprobe nicht enthalten
Légende (commune aux tableaux) :
D : pathologie de la période de démarrage
PA : pathologie de la période plein-air
B : pathologie d'origine bactérienne
V : pathologie d'origine virale
P : pathologie d'origine parasitaire (Giraud et Kempf, 1988 ; Laval, 1979 ; Villate, 1984 ; villate, 1997)
1.1.7. Reproduction et couvaison
Le dindon est polygame (un mâle peut s'accoupler â plusieurs femelles). Dans le but d'attirer les femelles, le mâle émettra un puissant cri, appelé le glouglou, et entreprendra une parade, la parade nuptiale, avec sa queue en éventail. La femelle pond en moyenne de 10 â 12 aufs dans un nid construit â meme le sol (ISBN, 2016).
> La sélection de reproducteur: La dinde commence â pondre entre 18 mois et 2 ans. Il faut pratiquement 1 dindon ayant au moins 2 ans pour 4 â 6 femelles. La dinde pond 15 â 20 aufs en 3 â 4 semaines ; c'est une excellente couveuse ; il faut l'enfermer dans une caisse â claire-voie. On peut élever des dindonneaux pendant toute l'année, il est préférable de faire couver les aufs de fa?on â ce que les naissances soient terminées fin avril et que les dindonneaux soient emplumés au début de la saison des pluies (Pagot, 2003).
- Ponte:On compte en moyenne : 78 aufs/dinde/saison. 80% de la production sont obtenus durant les 12 semaines de ponte. Fécondation :Le taux de fécondation atteint : 80 â 90%(Guerin, 2007)
Les dindes pondent généralement un auf tous les jours pendant trois jours; elles se reposent un jour puis elles recommencent â pondre le matin suivant. On ramassera les aufs dès qu'ils sont pondus pour éviter qu'ils ne se refroidissent. Le nombre d'aufs pondus par une dinde varie de 15 â 40 et meme plus. suivant l'oiseau et la saison. La plupart des dindes pondent de vingt-cinq â trente aufs. puis elles se mettent â muer (Taylor. 2013).
- La dinde commence â pondre entre 18 mois et 2 ans.
La période d'incubation est de 28 jours-. On enlèvera avec soin toute la vermine qui peut se trouver surles dindes ou sur les poules couveuses peu après le commencement de la saison d'incubation. On saupoudrera pour cela les couveuses avec du soufre en poudre deux fois pendant la saison d'incubation, vers le quatrième jour et le quatorzième jour. Ayez soin de ne pas mettre de poudre insecticide ou de soufre sur les couveuses après le dix-huitième jour, car le soufre qui se trouverait dans les plumes couveuses â l'époque de l'éclosion peut pénétrer dans les yeux des dindonneaux et leur faire du mal. On ötera du nid, une fois par jour. les dindes couveuses pour qu'elles- se nourrissent (Taylor, 2013).
1.1.8. L'offre et la demande des dindons
1.1.8.1. Au niveau mondial et en Afrique
A l'échelle mondiale. la volaille qui est la deuxième viande la plus consommée après le porc. En 2008, on estimait la consommation planétaire â un peu plus de 93 millions de tonnes équivalent carcasse. Les chinois sont les plus grands consommateurs de viande de volaille avec 18,6 millions de tonnes, suivis de près par les Américains avec 16,3 millions de tonnes. Les chinois mangent surtout du poulet et du canard, alors que les Américains préfèrent le poulet et le dindon. En tete les Etats- Unis, ou la consommation annuelle par personne atteignait près de 53 Kilogrammes en 2009. Au canada, 1999 â 2009, la consommation apparente de du dindon, elle a évolué de 4,2 â 4,6 Kilogrammes par personne (Paule et Alexandra., 2011).
La demande au canada est plus élevée pour la viande blanche. qui rend le marché de l'exploitation du dindon et de la dinde très avantageux comme débouché Apour la viande brun, excédentaire sur le marché intérieur. En 2006 le canada a exploité 27,2 million de kilogrammes de dindons et de dindes, ce qui représente 16,6% de la population interieur et une hausse de 30% par rapport â 2001. Les exportations canadiennes de viande de dinde en 2006 aillaient surtout vers l'Afrique du sud et les Etats-Unis, mais aussi ailleurs, notamment aux philippines et en Russie(Horman 2004)
CHAPITRE II : MILIEU, MATERIELS ET METHODES
2.1. DESCRIPTION DU MILIEU D'ETUDE
La présente étude a été réalisée dans le territoire d'Idjwi, plus précisément dans les groupements de Bugarura, Bunyakiri et Kihumba
Idjwi est un territoire de la province du Sud-Kivu, situé dans le lac Kivu, en République Démocratique du Congo. Il est situé â 2 250 mètres d'altitude pour le niveau le plus haut et 1 460 mètres au niveau le plus bas.
Les coordonnées géographiques placent l'ile d'Idjwi entre 1° 56' et 2°8' de latitude Ouest et entre 28°56' et 29°5' de longitude Est.
Ce territoire est limité :
- Au Nord parla ville de Goma ;
- A l'Ouest parles territoires de Kabare et Kalehe;
- A l'Est par la République Rwandaise ;
- Au Sud par la ville de Bukavu
L'ile d'Idjwi, jadis subdivision administrative de la chefferie de Buhavu en territoire de Kalehe, couvre une superficie de 681Km[2]. Elle est devenue autonome depuis le 28 septembre 1974. Cette innovation a suscité la création de deux groupements traditionnels, â savoir le groupement Bera au Nord et le groupement Muhigo au Sud et leurs transformationnelles chefferies distinctes : la chefferie Rubenga â idjwi Nord et la chefferie de Ntambuka â idjwi Sud. Chacune de ces chefferies a ensuite été subdivisée en trois groupements. Les groupements Buganda, Bunyakiri et Kihumba forment l'actuelle chefferie Rubenga (Idjwi Nord) d'une part ; et d'autre part les groupements de Mpene, Mugote et Nyakalengwa constituent la chefferie de Ntambuka (IPAPEL, 1997).
En dépit de son relief montagneux caractérisé par une succession de collines dominées par le massif Nyamusisi situé â 2.200 mètres d'altitude, le territoire d'Idjwi connait un climat tempéré au cours de l'année. La température du milieuvarie de 17°C pendant la période froide â 30°C durant la période chaude.
On note l'alternance de deux saisons â savoir la grande saison sèche entre mi-juin et mi-septembre et la saison pluvieuse de mi-septembre â mai.
Le sol a deux aspects : sablo-argileux â Idjwi-Nord et argilo-sablonneux â Idjwi-Sud.
2.2. Méthodologie
2.2.1. Approche méthodologique
La présente étude ayant consisté â l'analyse des contraintes de l'élevage et de la commercialisation des dindons â Idjwi a été réalisée au moyen d'une enquete couplée avec des observations sur terrain.
Pour ce faire, un questionnaire a été soumis aux éleveurs et commer^ants des dindons dans trois groupements du territoire d'Idjwi ; Bugarura, Bunyakiri et Kihumba, choisis sur base de leur élevage â raison de 40 éleveurs et commer^ants par groupement. Cela nous a permis de constituer une taille de l'échantillon de 120 éleveurs qui étaient aussi pour la plupart descommer^ants des produits de leur élevage.Ces derniers ont été ciblés sur base de l'importance de leur cheptel des dindons, pour leur ancienneté dans l'élevage de cette espèce et d'autres ont été sélectionnés parce qu'ils font le commerce des dindons. La méthode d'enquete a été couplée â l'interview(contact direct avec les éleveurs et commer^ants) et des observations directes sur terrain; ce qui nous a aidé â décrire avec les éleveurs et les commer^ants les contraintes de l'élevage et la commercialisation des dindons dans le milieu.
Le questionnaire utilisé comprenait des questions ouvertes et fermées reparties en 3 rubriques qui sont : identité de l'enquete, conduite et contraintes de l'élevage et la commercialisation.
2.2.2. Collecte des données
La collecte des données dans chaque ménage a été réalisée sur base d'un questionnaire d'enquete structuré et d'interviews participatives auprès des ménages éleveurs et les commer^ants des dindons.
Nous avons enqueté les personnes qui élèvent des dindons et la plupart étaient des commer^ants des produits de leur élevage. Pour ceux qui ne savent pas écrire, nous le faisions nous-memes ; mais pour les autres qui savent bien écrire et comprendre les questions ils le faisaient eux-memes.
2.2.3. Analyse des données
Après la descente sur terrain, les données récoltées ont été encodées dans le logiciel Excel, ensuite analysées grâce au logiciel XLSTAT 2016 qui nous a permis de trouver les statistiques de base pour les données quantitatives (moyenne, écart type) et qualitatives (fréquences et pourcentages).
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- Ndagora Tuye (Author), 2017, Analyse des facteurs contraignant l’élevage et la commercialisation des dindons dans les groupements de Bugarura, Bunyakiri et Kihumba, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/1311938
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