Table des matières
1. La Riviera-Côte d’Azur page
1.1. Une nature reine page
1.2. Parlant un peu de l’histoire page
1.3. De la mer aux pics enneigés page
1.4. Le parc national du Mercantour page
1.5. Vallée des Merveilles page
1.6. Le paradis des randonneurs page
1.7. Les grands artistes page
2. Le tourisme page
2.1.POIDS DU TOURISME DANS L’ÉCONOMIE AZURÉNNE page
2.2.TOURISME DE PLEIN AIR page
2.3.Fréquentation touristique en 1999 page
2.4.Comment un gain minime produit un effet considérable page sur l’emploi
2.5.Compte du tourisme page
3.Les villes les plus importantes et connues de la Côte d’Azur page
1.) ANTIBES page
2.) NICE page
3.) MONACO (Principauté de) page
4.) CANNES page
5.) CAGNES-SUR-MER page
6.) CASTILLON page
7.) GRASSE page
8.) ROQUEBRUNE page
9.)VALLAURIS page
10.) BIOT page
4. Les périodes de floraison page
5. Les saveurs du soleil page
5.1. Les légumes avant tout page
5.2. L’olive page
5.3. La salade niçoise page
Bibliographie page
1. La Riviera-Côte d’Azur
La Riviera-Côte d’Azur est sans doute, grâce à son climat ensoleillé et à ses paysages hauts en couleur, la région de France la plus attirante.
La Riviera-Côte d’Azur correspond au département des Alpes maritimes, incluant la principauté de Monaco.
Avec les montagnes du massif Alpin se coulant à ses pieds, tout en douceur à l’ouest, ou abruptes et rocailleuses à l’est, le décor de la Côte d’Azur s’offre à nous dans toute sa beauté. 465 sommets de plus de 2000m se trouvent dans cette région. La cime du Gélas dans la vallée de la Vésubie (3143m), le Ténibre (3031m), le Corborant (3007m) dans la vallée de la Tinée, la cime du Chafrion (3073m), la cime de la Malédie (3059m) et le Clapier (3045m) dans la Vésubie sont les 6 culminant sommets à plus de 3000m.
Entre 340 et 3143m d’altitude, 80% du territoire appartiennent à la montagne. Nous pouvons constater qu’on trouve dans cette région une forêt qui occupe 175000 ha entre 0 et 2500m d’altitude. La Méditerranée est à moins de 40 km des plus hauts sommets.
1.1. Une nature reine
Le mot Côte d’Azur est trompeur: sans les collines niçoises qui viennent mourir dans la mer, on oublierait que les Alpes-Maritimes sont à 80% montagnardes.
Une excursion dans l’arrière-pays permet de découvrir une montagne méditerranéenne. En quelques heures, on passe insensiblement des paysages de la Grèce antique à ceux de la Suisse.
1.2. Parlant un peu de l’histoire
Le nom d’Alpes-Maritimes a été donné pour la première fois à la Province créé par l’Empire Romain. Le département actuel est né du rattachement à la France d’une autre entité territoriale, qui dura de 1388 à 1860, baptisée Comte de Nice.
Le département des Alpes-Maritimes offre près de 120 km de côtes.
La Côte d’Azur devient au XXème siècle le lieu mythique de l’art moderne. Les plus grands artistes venue du monde entier s’y retrouvent dans le but de poursuivre leurs œuvres loin des capitales de l’art. La Côte d’Azur devient, notamment entre 1918 et 1958, un lieu foisonnant de productions artistiques qui marquèrent l’histoire de la modernité d’une empreinte méditerranéenne.
Avant la Révolution, la France était divisée en 34 provinces dont chacune formait une unité avec son histoire, sa culture, ses coutumes et son parler. Elles ont longtemps contrebalancé le pouvoir centralisateur des rois.
En 1790, dans un souci d’égalité, la Révolution abolit les provinces et leurs différents privilèges et les remplace par les départements. L’histoire de la Côte d’Azur est alors bien ancienne.
Il n’est pas rare de croiser quelques ruines au détour d’un chemin, sur un haut plateau, à flanc de coteau, ou encore à proximité d’un village. Des sites remarquables de caractère surgissent ainsi du passé, rappelant l’histoire mouvementée de la région.
De nombreux villages et places fortes ont été construits au Moyen-Age sur les ruines d’anciens oppidums, eux-mêmes placés sur des positions stratégiques d’où l’on pouvait observer et communiquer avec d’autres enceinte. La nécessité permanente à travers des siècles de se défendre et de se protéger explique l’étonnante profusion de petites bourgades édifiées dans une région très exposée entre Méditerranée et Alpes.
On dénombre plus de 120 villages perchés ou fortifiés, disséminés sur tout le territoire azur.
1.3. De la mer aux pics enneigés
À cheval sur le massif alpin et la zone méditerranéenne, le département (4299km²) offre une diversité de paysages unique en Europe. Les falaises maritimes forment entre Nice et Menton un remarquable coupe-vent et permettent aux plantes exotiques - cactées, palmiers, eucalyptus, etc. - de prospérer dans l’aire la plus chaude de France. Les Anglais purent ainsi créer au début du siècle de somptueux jardins aux essences tropicales. Kumquats, citronniers, orangers poussent ici en pleine terre: 70% des citrons cultivés en France viennent de Menton. À l’autre extrémité, le massif du Mercantour dresse son pic le plus haut à 3143m et abrite une flore venue des régions arctiques, qui s’est acclimatée lors des dernières glaciations. Geckos, cigales, mouflons et lièvres des neiges font ainsi bon ménage... à quelques kilomètres de distance.
1.4. Le parc national du Mercantour
Derrière la côte se cache un immense domaine naturel, protégé en partie par le Parc national du Mercantour. Des parcs départementaux et des massifs forestiers complètent cet ensemble.
C’est l’un des six parcs nationaux français. Créé le 18 août 1979, ce parc naturel, jumelé avec son homologue italien, le parc de l’Argentera, gère 68500 ha. Sa mission est de protéger la faune et la flore de cette zone de haute montagne. En quelques années, des loups sont revenus, des bouquetins et des gypaètes barbus se sont réacclimatés avec succès
Le massif de l’Authion à 1500m d’altitude constitue une forteresse naturelle quasi imprenable qui a toujours présenté un grand intérêt stratégique puisqu’il domine la principale voie de passage vers le Piémont. Il fut au cours des temps, l’objet de convoitises et le lieu de très violents combats, du XIVème siècle jusqu’aux dernières batailles de 1945. Comprenant de nombreux ouvrages défensifs, le circuit, situé au cœur du Parc National du Mercantour.
1.5. Vallée des Merveilles
Il faut faire une place à part à cette vallée hors du commun, classée monument historique avec son jumeau, le val de Fontanalba. Ces deux sites abritent plusieurs milliers de gravures rupestres stylisées, datant en grande majorité du bronze ancien (1800-1500 av. J.C.) et dont la signification reste toujours énigmatique, même si l’ensemble des archéologues s’accordent à penser que ces figures sont bien l’expression d’un sentiment religieux.
1.6.Le paradis des randonneurs
Les amoureux d’espaces vierges trouveront dans le haut et moyen pays plus de 3500 km de sentiers balisés à leur intention. Les plus audacieux descendront en canoë-kayak torrents et rivières (325 km navigables). L’hiver, des circuits de ski de randonnée sillonnent les massifs de la Vésubie, de la Roya-Bevera, de la haute Tinée et du haut Var.
1.7. Les grands artistes
Si la Côte d’Azur doit son succès à de riches hivernants, anglais et russes, très vite, dès la fin du XIXe siècle, les grands artistes découvrent la couleur exceptionnelle de cette région.
Depuis la venue sur la Côte d’Azur, à la fin du siècle passé, des grands artistes de l’impressionnisme et du post-impressionnisme comme Renoir, Monet, Sisley ou Signac, cette région n’eut de cesse de voir arriver les plus grands créateurs qui, éblouis par la Lumière, vinrent à leur tour «s’escrimer avec le soleil» et s’inspirer de cette contrée édénique.
Soutine, Bonnard, Matrice ne tardèrent pas à s’installer sur la Côte d’Azur et dans des registres différents, à créer une œuvre souvent exemplaire. Après la deuxième guerre mondiale, Picasso, de Staël, Chagall, Dubuffet, Sutherland furent à leur tour tentés et rejoignirent ceux qui, comme Picabia, Magnelli ou Arp, avaient déjà élu domicile dans la région, par goût personnel ou sous la pression des événements.
Littérateurs et photographes s’acérèrent aussi sensibles aux charmes de cette Riviera. Friedrich Nietzsche y trouva l’inspiration d’Ainsi parlait Zarathoustraet Tchekhov celle desTrois Sœurs. Sidney Bechet, dans un tout autre registre, composa ici l’un de ses thèmes les plus connus:Dans les rues d’Antibes.Enfin, la Côte, dont la Grande Corniche fut immortalisée par Alfred Hitchcock dansLa Main au collet, est depuis les débuts du cinéma un des hauts lieux du septième art.
Avec 98 musées et plus de 150 galeries d’art, la Côte d’Azur dispose de l’ensemble muséal le plus large de France après l’Ile de France.
Nice réunit à elle seule 17 musées et galeries d’expositions, ce qui lui confère un rayonnement culturel unique.
Et aussi les chapelles peintes sont le témoignage émouvant d’un temps révolu et sont à voir.
2. Le tourisme
Peut être plus encore que la plage, c’est en réalité le bord de mer qui attire les touristes. Mais il faut dire que la Côte d’Azur offre environ 40 km de plages dont une majorité de plages publiques. Leur sécurité y est assurée grâce à une surveillance permanente ce qui est aussi attirant pour les touristes.
Cette région connait environ 320 jours de soleil par an.
Le tourisme est, depuis plus de cent ans, le moteur du développement économique de la Côte d’Azur.
Selon la saison, entre 50 000 et 700 000 touristes sont présents dans le département, le plus bas niveau se situant mi-novembre et la pointe étant atteinte autour du 15 août.
La population permanente de cette région dépasse le million d’habitants, dont 12% sont de nationalité étrangère. Les données portent sur la fréquentation touristique, à l’exclusion des séjours effectués par les résidents azuréens, des touristes «excursionnistes» ne générant aucune nuitée dans le département, et des croisiéristes en escale.
2.1. POIDS DU TOURISME DANS L’ÉCONOMIE AZURÉNNE
En terme de chiffre d’affaires, le tourisme représente entre 18 et 20 % de l’économie azuréenne. Il s’agit là du rapport établi sur la base du chiffre d’affaires direct du tourisme.
Au sens large, le tourisme (import et export) totalise environ 36 milliards de francs par an.
Une étude menée par des économistes pour le Conseil Général des Alpes maritimes en 1995 a d’ailleurs confirmé, que l’emploi touristique représenterait environ 18% de l’emploi départemental. Ainsi, sur un total de 347900 emplois en 1999, l’emploi tourisme au strict peut être estimé à environ 64000, soit plus de 18%. En étendant la notion d’emplois tourisme aux emplois indirects, générés en sous-traitance par l’activité touristique, on évalue à 36% le nombre d’emplois concernés.
2.2. TOURISME DE PLEIN AIR
C’est au cours des années 50 que les Alpes maritimes ont vu se développer, au départ de façon plutôt anarchique, puis réglementée dès 1960, des structures d’accueil propres à satisfaire les adeptes du tourisme de plein air.
De 4 000 places dans trois campings seulement en 1950, la capacité a été très rapidement portée à 152 camps dès 1960. Cette capacité est par la suite demeurée relativement stable malgré la disparition de nombreux terrains en bord de mer. La réglementation a conduit à fermer 54 campings entre 1960 et 1968. Mais c’est surtout la pression foncière qui a entraîné la disparition des camps les mieux situés en bordure littorale.
De 8 400 emplacements en 1980, la capacité a augmenté jusqu’à un maximum de 10 423 en 1990. Depuis quelques années, elle tourne autour de 9 000 emplacements, soit l’équivalent de 18 000 lits.
La Côte d’Azur, à l’origine connue comme lieu de vacances, s’est peu à peu équipée pour répondre à cette demande nouvelle.
Depuis 1950, date de la construction du Palais des Expositions de Nice, les Villes n’ont cessé de développer leur produit. Les hôtels de grande capacité se sont équipés, puis on a créé des outils spécifiques.
En 1978, Monaco a inauguré son auditorium, en 1982 le Palais des Congrès de Cannes a remplacé l’ancien Palais des Festivals; en 1984 Nice a inauguré son complexe Acropolis. Dans le même temps, des agences spécialisées ont pris en charge l’organisation, l’hébergement et la logistique des manifestations. Aujourd’hui, hôtels, centres et palais offrent plus d’un millier de salles de séminaires, tandis que d’autres projets sont en cours de réalisation.
2.3. Fréquentation touristique en 1999
1999 était la meilleure année de la décennie.
Au total, le nombre de séjours devrait avoir dépassé les 9,5 millions pour environ 70 millions de nuitées.
L’été 1999 a ainsi constitué le point culminant de la courbe de fréquentation, au terme d’une période de croissance de trois ans.
Concernant les sites touristiques, la fréquentation des musées et monuments azuréens a dépassé le 3,1 million d’entrées, soit un léger gain de près de 2% sur 98. Celle des parcs et jardins de la Côte d’Azur a augmenté de 3 %.
2.4. Comment un gain minime produit un effet considérable sur l’emploi
Pour illustrer l’impact considérable que peut avoir un effort de promotion en faveur du tourisme, il faut souligner l’effet de levier d’un gain de fréquentation ou de chiffre d’affaires, même minime, sur le niveau de l’emploi.
En utilisant les mêmes ratios liant actuellement la fréquentation, le chiffre d’affaires tourisme et l’emploi, on aboutit aux constats suivants.
Premièrement, si on augmente la fréquentation annuelle de 1 %, on permet la création de 1400 emplois, deuxièmement si on élève la dépense quotidienne moyenne des touristes de 1 % (il suffit pour cela de leur vendre une carte postale ou une baguette de pain supplémentaire par jour de présence), on permet la création de 1200 emplois et troisièmement si on parvient, au moyen d’offres de produits et services alléchants, à faire dépenser 100 FF de plus à chaque touriste fréquentant notre destination, on permet la création de 3500 emplois et on fait baisser de 1 point le taux de chômage départemental.
En cumulant ces trois effets, on peut dire que l’évévation de la fréquentation de 1 %, augmentation de la dépense moyenne de 1 % et augmentation de 100 FF de la dépense au cours du séjour, ce sont donc plus de 6000 emplois qui pourraient être créés à court ou moyen terme.
2.5. Compte du tourisme
Le tourisme réceptif de la Côte d’Azur (avec la Principauté de Monaco) génère un chiffre d’affaires global supérieur à 30 milliards de francs par an, à rapprocher d’un chiffre d’affaires de 200 milliards pour le département des Alpes maritimes (hors Monaco), tous secteurs d’activité confondus. Sur ces 30 milliards, 27 sont réalisés par la clientèle touristique en séjour, et plus de 70 % sont dépensés par les touristes étrangers.
3. Les villes les plus importantes et connues de la Côte d’Azur
Toutes les villes de la Côte évoquent quelque chose à chacun.
Tout au long de l’année, la Côte d’Azur offre une vie culturelle riche et variée répondant à tous les goûts.
La surveillance du littoral, la préservation des ports et le rôle stratégique des cités côtières et des îles ont amené sur la Côte d’Azur l’édification de nombreuses fortifications maritimes. Aux XVIème et XVIIème siècles, les forteresses évoluent en citadelles ou forts bastionnés adaptés aux progrès de l’artillerie.
Sur un littoral d’une centaine de kilomètres linéaires, la Riviera offre 36 ports de plaisance, qui offrent de 18549 postes à quai.
3.
1.) ANTIBES
Antibes est le plus important port de plaisance d’Europe.
Les remparts du XVIIème siècle cernant le vieil Antibes.
Il faut aussi jeter un coup d’oeil sur les scènes du jazz mondial.
3.
2.) NICE
Nice est la capitale de la Côte d’Azur et nous offre une palette culturelle unique et exeptionnelle. Nice est la ville du Carnaval.
Le XVIIème siècle est pour Nice une période essentielle dans son évolution. Dans le foisonnement de l’âge baroque, la ville acquiert une identité propre, prenant définitivement ses distances avec ses racines provençales. Sous l’autorité des Ducs de Savoie, la ville prospère et embellit. Le foisonnement de sa vie artistique avec ses musées, son opéra, ses théâtres et ses multiples manifestations enrichit son rayonnement touristique international. Nice est l’un des principaux points d’embarquement à destination de la Corse.
La salubrité de l’eau et la propreté des plages font partie des qualités premières du littoral azuréen. Pour les stations littorales de la Côte d’Azur, il s’agit d’une priorité. Epuration des eaux (Nice, avec la station Haliotis, est nº1 des métropoles françaises et méditerranéennes pour la protection des eaux de baignade), contrôles bactériologiques en nombres (sur 149 points de prélèvements hebdomadaires, 104 obtiennent régulièrement la meilleure note), «nettoyage» de la mer, toilette des plages, surveillance aérienne constituent le dispositif permanent d’entretien de tout le bassin nautique.
3.
3.) MONACO (Principauté de)
Sur cette terre chargée d’une Histoire liée à la dynastie des Grimaldi, musées, monuments Belle Epoque, œuvres d’art contemporain, manifestations prestigieuses font de la Principauté un haut lieu artistique et événementiel de renommée mondiale.
La visite guidée des ateliers de fabrication et de décoration (modelage, moulage, tournage, émaillage, décoration et peinture) de la Manufacture de Porcelaine est une excellente découverte de la qualité supérieure.
Le jardin exotique regroupant plusieurs milliers de plantes dites «succulentes». Flore tropicale d’une grande beauté composée d’essences exotiques insolites et dépaysantes. Dans l’enceinte même du jardin à 60 mètres sous terre, le public peut également découvrir les immenses salles de la grotte de l’Observatoire ornées de stalactites, de stalagmites, de draperies et de concrétions.
De même il faut jeter un coup d’œil au Musée exeptionnel consacré à toutes les sciences de la mer. C’est une remarquables collections de faune marine et nombreux spécimens d’animaux marins naturalisés.
L’aquarium, où toutes les mers du globe sont représentées avec des coloris extraordinaire, est l’un des tout premiers d’Europe.
3.
4.) CANNES
Cannes est à la fois d’accueil de croisières et le lieu d’embarquement des 350000 passagers qui visitent les toutes proche Lérins.
Aujourd’hui, le Festival international du film, à Cannes, depuis 1946, fait découvrir au monde entier de nouveaux talents.
3.
5.) CAGNES-SUR-MER (06)
La ville est située au cœur de la Côte d’Azur entre Nice et Cannes à 5 km de l’aéroport Nice Côte d’Azur et à une heure des station de ski. Elle est jumelée avec PASSAU en Bavière. On y trouve à Cagnes, qui devient Cagnes-sur-Mer en 1922, plus de 3,5 km de bords de mer, une station balnéaire dynamique et familiale (Club Mickey), un petit port de pêche bordé par la Méditerranée, un hippodrome entre mer et montagnes, un vieux bourg médiéval perché dominé par le Château-musée des Grimaldi et le Musée et le Domaine Renoir. Pierre Auguste Renoir, Aline son épouse, ses trois fils, Pierre, Jean et Claude, s’installent aux Collettes à Cagnes-sur-Mer, en 1907. Il y fait construire une maison dotée de toutes les commodités de l’époque et équipée d’un grand atelier. Il y recevra Matisse, Bonnard, Vollard, Durand-Ruel, Gangnat, Albert André etc. De jeunes cagnoises y passent comme servantes et modèles. Renoir les peint avec des corps pleins et sensuels et des visages éclatants de lumière. Sa palette se teinte de rouges. Il se remet en question avec Guino puis Louis Morel en labordant la sculpture.
Les rhumatismes articulaires l’handicapent de plus en plus. Ils ne l’empêcheront pas de peindre jusqu’au dernier jour, le 3 décembre 1919. Renoir avait 78 ans.
Malgré les nombreuses invasions de la Provence, Cagnes-sur-Mer, a conservé de merveilleux vestiges de son passé. Le point fort de son histoire est bien sûr l’édification de son château fort au cours du XIVe siècle par Rainier Grimaldi, Souverain de Monaco, Amiral de France et Seigneur de Cagnes. Cette famille compte d’ailleurs de nombreuses ramifications à Cagnes, Gênes, Beuil et Naples. Une branche des Grimaldi resta d’ailleurs en possession de Cagnes jusqu’à la révolution (Marquis de Grimaldi). L’ouvrage de défense de Rainier Grimaldi est transformé en 1620 par Henri Grimaldi qui en fait une demeure d’habitation magnifiquement décorée. Tout dévouré au Roi de France, il décide son cousin, Honoré II. de Monaco, à renoncer au protectorat espagnol et à se mettre, par le traité de Péronne (1641), sous la protection française. Comblé d’honneurs et de richesses par Louis XIII et Richelieu, Henri mène à Cagnes une vie fastueuse. Son palais est le plus fréquenté des châteaux de cette région provençale. Dans le patio on donne des concerts, des pièces de théâtre et des comédies italiennes.À la période des guerres de Révolution entre 1789 et 1815, Cagnes perd son Marquis de Grimaldi.
3.
6.) CASTILLON
Plusieurs fois détruit dans le passé, le village perché de Castillon à l’exceptionnel panorama sur la Riviera mentonnaise fut reconstruit en 1951 dans une architecture de style provençal. En 1988, des artisans viennent s’installer dans le nouvel ensemble «Les Arcades du Serre».
3.
7.) GRASSE
Cette ville nous inspire à cause de ses trois grottes.
Situées à 15 km à l’Ouest de Grasse, les grottes de Saint-Cézaire ont été découvertes tout à fait par hasard par un cultivateur qui plantait ses vignes. Elles sont remarquables par la finesse, la variété de leurs concrétions, leur coloration rouge et par leur sonorité exceptionelle.
Les grottes des Audides sont connues depuis 1988 et exploré jusqu’à 186 m de profondeur.
Et troisièmement il ne faut pas oublier le Souterroscope. Sur la route Napoléon à Saint-Vallier-de- Thiey, à 12 km de Grasse, au cœur d’un site exceptionnel, le Souterroscope est à 70 mètres sous terre.
3.
8.) ROQUEBRUNE
Le plus vieux site préhistorique européen, la Grotte du Vallonet, vieux d’un million d’année, se trouve à Roquebrune.
Le château de Roquebrune, édifié au Xème siècle, est à l’origine le Donjon d’une forteresse réunissant tout le village.
3.
9.) VALLAURIS
La tradition potière de Vallauris remonte au début de notre ère mais ce n’est qu’au XVIème siècle que la production locale se développe. Si la poterie culinaire va disparaître du fait de l’aluminium et de l’inox, la tradition de la peinture décorative va perdurer grâce à des créateurs comme la famille Massier. En 1946, Picasso s’intéresse à la céramique et en relance l’intérêt. Aujourd’hui artistes et artisans se côtoient: poterie d’art (avec de grands noms comme Collet, Bessone, Portanier, Roy, Musarra, Picault, Capron, Boncompain, Marais…), objets décoratifs, poterie culinaire, etc.
De nombreux artistes sont venus et viennent encore à Vallauris réaliser des pièces souvent uniques. Nous avons la possibilité de les admirer à la Galerie Madoura ou à La Galerie Jean Marais. De même il y a un Musée de la Poterie qui représente un siècle d’histoire de la poterie sur plus de 200m² d’expositions. De la reconstitution historique d’un atelier de poterie tel qu’il existait au début du siècle aux techniques actuelles.
3.
10.) BIOT
À Vallauris et à Biot, la présence de bancs d’argile d’excellente qualité fit de la poterie une activité importante dès le Moyen Âge. Au XVe siècle, l’arrivée de potiers italiens, venus repeupler les deux villages après les terribles épidémies de peste, relança la production.
Pendant des siècles, le nom de Biot (citons aussi pêle-mêle Eze, Gourdon, Théoule, Ste-Agnès, Castillon.), fut associé à celui de la poterie avec la production des célèbres «jarres de Biot», jarres monumentales destinées à contenir de l’huile d’olive. Quelques potiers en fabriquent encore de même que de la céramique usuelle et décorative.
(Dans de nombreux villages comme Levens, Mouans-Sartoux, Opio et Valbonne nous sommes heureux d’avoir la chance de visiter les ateliers de poterie.)
Le Musée d’Histoire et de Céramiques Biotoises qui présente une importante collection de céramique biotoises ornementales est au cœur du village. 2000 ans d’histoire de Biot sont aussi évoqués (documents, objets de fabrication locale…).
C’est en 1956, qu’Eloi Monod donna un nouvel essor à l’art verrier en France, en reprenant la tradition ancestrale du verre soufflé. Quelques noms des artistes et de maîtres-verriers réputés sont par exemple Michèle Luzoro, Raymond Branle, Jean-Claude Novaro, Robert Pierini et Pascal Guyot.
La Verrerie de cette ville produit un matériau original, le «verre bullé».
Comme déja dit, Biot a monté l’exemple et èze, Gourdon, Mandelieu-la-Napoule, Saint-Paul et Valbonne ont suivi.
4. Les périodes de floraison
Le mimosa qui s’appelle aussi «Mimosa Dealbata» fleurit en janvier jusqu'au mois de mars, l’œillet niçois montre sa beauté en mars-avril, la violette de Tourrettes-sur-Loup en mars-avril, la fleur d’oranger en avril-mai, la rose «centifolia» de Grasse en mai, le narcisse sauvage de la plaine de Valderoure en fin de mai, la lavande en été, le jasmin au juillet à octobre et la tubéreuse fleurit en juillet-août.
5. Les saveurs du soleil
Les Provençales ont élaboré au fil des générations une gastronomie subtile et parfumée où les légumes du potager, l’huile d’olive, l’ail et les aromates occupent le haut du panier. Pâtes fraîches, gnocchis, galettes de farine de pois chiches et polenta apportent une note italienne. Le bœuf mitonné, ou la préparation des sardines, des anchois et de la morue boucanée constituent les autres points forts de cette cuisine de pauvres et de marins que les grands chefs de la Côte réinventent aujourd’hui.
5.1. Les légumes avant tout
Le plus apprécié est la blette, cette grosse feuille charnue que l’on vend en bouquets sur les étals des marchés et que l’on mange bouillie, en gratin, en omlette, en gnocchis, et même en tarte, mélangée à des pommes et à des pignons.
La courgette - dont on déguste aussi les fleurs, farcies ou en beignets -, l’aubergine, le brocoli, l’artichaut et les tomates, introduites au XVe siècle, sont les légumes favoris, accommodés en gratin, en beignets, en tourtes ou bien farcies. Certains se dégustent crus, trempés dans un mélange chauffé d’anchoi écrasés, d’ail, d’huile d’olive et de pain humecté dans du lait: la bagna cauda.
5.2. L’olive
«L’ombre des oliviers est souvent mauve. Elle est toujours mouvante, lumineuse, pleine degaietéet de vie».Jean RENOIR
Introduit par les Grecs, il y a près de 3000 ans, l’olivier est présent partout sur la Côte d’Azur (l’olivier est l’arbre emblématique de la Provence), des collines de l’arrière-pays au littoral. Il en est un des symboles les plus authentiques.
5.3. La salade niçoise
Trop célèbre pour ne pas être trahie, elle comprend traditionnellement des anchoi, du thon, des tomates, des petits artichauts, un poivron vert, des œufs en rondelles, des olives noires et un filet d’huile d’olive.
Le rouget est l’un des poissons les plus fins de la Côte.
Roger Vergé est le chef de file de la nouvelle cuisine azuréenne avec Alain Ducasse.
Pour les gourmands il y a aussi beaucoup de spécialités de la région à déguster: la Fougassette, tourte de blettes sucrée, tarte à la courge rouge, fruits confits, pâtes de fruits, feuilles et pétales de fleurs cristallisées, confit de fleurs de jasmin ou de pétales de roses, lamelles d’écorces d’oranges et citrons au sucre, florangettes (écorces d’oranges enrobées de chocolat noir), confitures d’agrumes.
Bibliographie
- http://www.TOURISCOPE.COM
- http://www.crt-riviera.fr
- http://wwwcagnes.com
- COMITÉ RÉGIONAL DU TOURISME RIVIERA CÔTE d’AZUR
- Touriscope CRT Riviera Côte d’Azur 1999
- Touriscope CRT Riviera Côte d’Azur 2000
- Quote paper
- Patricia Angela (Author), Iris Beckmann (Author), 2001, Die Riviera / Côte d`Azur, Munich, GRIN Verlag, https://www.grin.com/document/103969
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